Ce qui est bien avec l'histoire fictive c'est qu'on peut la torde comme on veut, surtout 80 ans après.
Tu vas aussi nous dire combien de morts il y aurait eu en plus en France, ne serait-ce qu'auprès des Juifs. Je cite Paxton dans un interview dans le Monde " La France a perdu moins de sa population Juive que d'autres pays occupés, comme la Belgique et surtout la Hollande, où c'était terrible [...] A mon avis, c'est plutôt le résultat d'un manque de moyens du côté allemand. On imagine facilement que dans la partie occupée de la France, il y'avait un allemand dans chaque coin de rue. Ce qui était très loin d'être le cas, la force militaire de l'occupation n'était pas énorme."
Le nombre de morts aussi auprès des prisonniers Français et de la population civile ? Oh alerte spoiler, la seconde guerre mondiale a été la plus meurtrière auprès des civils, et à ce compte là, la France s'en est sortie plutôt bien.
Je veux en venir où avec Blum pauvre cloche ? J'apprécie son action auprès des classes ouvrières, mais on ne peut pas oublier que son gouvernement est en partie responsable de la défaite car ils n'ont pas su calmer les ardeurs outre-rhin. Mais ça le j'ai déjà dit.
Alors ouf tout n'est pas perdu pour la France. En 2023 on a Rotja, Cargol et consort qui viennent nous jouer les moralisateurs et les diffamateurs contre ceux qui ont une vision moins jusqueboutiste. Mais j'ai aucun doute que vous et vos grands clapets vous auriez pris le maquis dès 1940 et que vous n'auriez pas fait comme 90% des Français, à attendre la fin de la guerre.
1- Comme expliqué plus haut par UndelRaco, un Allemand à chaque coin de rue en France, c'étaient autant d'Allemands qui n'arpentaient pas les rues belges, néerlandaises, polonaises,...
2- La France s'en est bien sortie, mais les autres pays occupés ? Cf. point 1.
3- La "pauvre cloche" te remet le passage sur le procès Blum, ci-dessous, et t'invite à le lire pour la troisième fois.
Tu ne l'as de toute évidence pas lu, ou alors....
4- Moralisateur ? Diffamateur ? Où, quand, comment ? Juste quelques vérités historiques.
5- Il n'a jamais été question de la Résistance dans ce que j'ai écrit, seulement du potentiel militaire gâché, et des alternatives à la reddition.
Au lieu de ça, la rade de Toulon, Mers El Kébir, les troupes françaises qui tirent sur les Américains lors de leur tentative de débarquement au Maghreb,...
Et pour ma part, je ne suis pas assez présomptueux pour affirmer avec certitude quelle aurait été ma position sous l'occupation.
Mais quand le vieux gaga, avec son aura de vainqueur de la Grande Guerre, baisse les bras et "invite" gentiment ses concitoyens à en faire de même, rien d'étonnant à ce que le pékin moyen penche plutôt de son côté.
Au passage, le vieux gaga, et collabo (comme tu l'as admis dans un de tes posts), n'était pas si gaga que ça, et pas seulement collabo.
Lui et ses éminences grises ont mis à bas la République, instauré une dictature, imposé le culte de sa personnalité.
Les pleins pouvoirs.
Ça ne te rappelle rien ?
Donc, le petit extrait promis, que tu es si impatient de lire (
https://www.jean-jaures.org/publication/un-proces-politique-oublie-blum-riom-1942/) :
"(...) Blum commence donc par s’étonner que la responsabilité de la défaite ne soit recherchée que dans ses causes politiques et qu’on n’enquête pas sur la façon dont la guerre a été conduite par les chefs militaires… Silence gêné des juges. Mais admettons, poursuit-il, qu’il faille déterminer les responsabilités politiques : pourquoi faire remonter ces dernières au premier gouvernement de Front populaire de 1936 ? Pourquoi, par exemple, ne pas s’interroger sur l’inaction du gouvernement français au début du réarmement allemand en 1933 ? Mieux encore, suggère-t-il ingénument, pourquoi ne pas questionner l’absence de réaction française lorsqu’en 1934 Hitler revendiqua, à la suite de l’échec de la conférence mondiale pour le désarmement, sa pleine liberté de réarmement ?
La réduction des crédits militaires de 20% décidée par le gouvernement d’alors ne laisse pourtant pas de surprendre… Pourquoi ne pas demander des comptes au ministre de la Guerre d’alors ? Un certain maréchal Pétain… Après Blum, Daladier enfonce le clou. D’abord, en démontrant, chiffres à l’appui, que grâce au programme dit « des 14 milliards » du Front populaire, les capacités matérielles de la France n’étaient pas inférieures à celles de l’Allemagne : les politiques avaient fait leur part, c’est dans l’emploi par les militaires de ces capacités qu’il faut rechercher les lacunes. Et à ce sujet, Daladier a sa petite idée. La cause majeure de la défaite est venue de la stratégie militaire choisie. Or qui se faisait le garant de cette stratégie défensive ? Daladier rappelle la préface que Pétain donnait encore en 1939 à l’ouvrage du général Chauvineau, évidemment retiré depuis de toutes les bibliothèques, qui prescrivait une stratégie défensive et affirmait que le front continu français pouvait résister à toute tentative de percée par une colonne de chars. Le même maréchal Pétain dont le rôle avait été central dans la décision de non-fortification du Nord des Ardennes, zone où le front a été rompu en 1940 par une colonne de chars. (...)"