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Décès d'un joueur d'Aurillac suite match amical

latulipe13

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À l'origine le rugby était un sport d'évitement, universitaire, intellectuel. Aujourd'hui, c'est devenu un sport de combat."
J'adore cette phrase, car elle résume vraiment le fond de ma pensée .
Je rajouterais:
Il devrait l’être surtout chez les minots (école de rugby )!! chose qui est totalement fausse à l'heure actuelle .La fédé et la ligue ont une part de responsabilité, dans la formation des éducateurs et entraineurs, sur ce point .
En plus d’être la faute de certains éducateurs, je la mets aussi sur ces jeunes (indirectement), qui en regardant la télé et donc le TOP 14 , veulent souvent s'identifier aux adultes qu'ils voient sur le terrain des PRO.(et de part leur jeune age, ce n'est pas le bon exemple, bien sur . )

Mes condoléances à la famille de ce jeune joueur .
 
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Damià

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Jean Chazal : "On peut très bien calibrer les joueurs"

Une semaine après le long entretien accordé à Midi Olympique, dans lequel il tirait la sonette d'alarme sur la violence du rugby et les risques pris par ses acteurs, le professeur Jean Chazal reprend la parole pour l'AFP.
Désormais à la retraite, l'ancien médecin de référence de l'ASM Clermont affirme avoir été évincé des travaux de l'Observatoire médical du rugby, qui a proposé 45 mesures afin de renforcer la santé des joueurs, en raison de vérités trop crument affichées.

Louis Fajfrowski est mort à 21 ans après un match, trois mois après un précédent cas, moins évident, chez un joueur de 17 ans. Le rugby français prend-il seulement maintenant conscience de la gravité de ces commotions cérébrales ?

Jean Chazal : On parle de ces deux gamins qui sont morts et d'Ezeala (joueur de Clermont blessé en janvier, NDLR) qui a failli y laisser la peau mais il y a aussi des gamins qui ont été opéré d'une hémorragie cérébrale. On a mis la poussière sous le tapis mais c'est déjà arrivé. Quand j'ai dit que les commotions chez les Espoirs avaient été multiplié par 2, par 3, on m'a dit : "oui mais ça, ça va effrayer les papas, les mamans". C'est la réalité. J'ai demandé un discours de vérité, objectif. Je n'ai pas été très suivi, je crois.

Que doivent faire les instances dirigeantes?

J.C. : Il faut créer une cellule indépendante d'analyse de ce qui s'est passé, de tous ces drames. Il est temps de revoir toutes ces analyses vidéo, les raisons des violences et de prendre des mesures préventives. Il faut qu'on travaille tous ensemble: entraîneurs, préparateurs physiques, médecins, représentants des joueurs, présidents. Au Grenelle de la santé, je n'ai jamais vu ni Laporte (président de la Fédération) ni Goze (président de la Ligue) à aucune de nos réunions. Et puis après, je n'ai plus eu de nouvelles. On m'a dit que ce que je disais était trop dur, presque politiquement incorrect. Les affaires ont été pliées ainsi.

" C'est l'éthique du jeu même qu'il faut revoir"
Concrètement, quelle solution viable serait envisageable pour diminuer le nombre de commotions ?

J.C. : Il faut absolument se pencher sur le problème de la biologie et de la physiologie des sportifs. Est-ce qu'il faut autoriser un joueur qui mesure 2 m et qui pèse 130, 135 kilos jouer trois-quarts aile ou centre? Je n'en suis pas sûr. On peut très bien calibrer les joueurs. On a calibré les voitures en course automobile, il n'y a pratiquement plus de mort. En boxe, on ne fait pas jouer des poids lourds contre des poids plume. Alors que dans le rugby, on voit de tout: 130 kg contre 80, par exemple. Il faut peut-être interdire les joueurs de 100 kg dans les lignes arrières. Ensuite, il y a l'éducation. Il faut mettre en place un système dès l'école de rugby. Le nombre de télescopages entre joueurs sans ballon et par derrière, il y en a des dizaines par week-end et ils ne sont pas assez sanctionnés. C'est l'éthique du jeu même qu'il faut revoir. Il y a trop d'iniquité dans les sanctions prises.

https://www.rugbyrama.fr/rugby/jean-chazal-on-peut-tres-bien-calibrer-les-joueurs_sto6885407/story.shtml
 

Damià

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Bernard Dusfour : "Les propos du professeur Chazal me surprennent..."

Président de la commission médicale de la LNR, Bernard Dusfour répond au professeur Chazal, virulent dans ses attaques depuis plusieurs semaines. Il en profite pour défendre le travail de sa commission.

Rugbyrama : En tant que médecin et en tant que membre de la LNR, quelle a été votre réaction au décès du jeune joueur d'Aurillac, Louis Fajfrowski ?

Bernard Dusfour : En tant que médecin, homme et père de famille, c'est énormément de compassion pour sa famille et ses proches. Je leur présente mes plus sincères condoléances, dans ce moment terrible. Perdre un enfant de 21 ans, il y a difficilement plus horrible. Je pense aussi au club d'Aurillac qui perd un joueur et un ami. Enfin, au club de Montpellier et son centre de formation, qui a fait grandir ce joueur et l'a amené au plus haut niveau. Tout le monde, dans ces instants, est très peiné.

Et la réaction du président de la commission médicale de la LNR?

B.D. : Nous faisons tout pour que ça n'arrive pas et, malheureusement, c'est arrivé. Ça me peine tout autant dans ma fonction professionnelle. Je tiens toutefois à rappeler qu'on ne sait pas encore ce qu'il s'est passé, dans le cas du décès de Louis Fajfrowski. Tant que nous ne serons pas en connaissance des résultats de l'autopsie, difficile d'en dire plus. Je ne m'y risquerai pas.

Si le lien entre le choc subi sur le terrain et le décès est établi, cela sera-t-il un tournant dans l'histoire moderne du rugby ?

B.D. : Oui, ça sera un tournant dans l'histoire de notre sport. Ce sera un événement important comme pour d'autres sports, qui connaissent également des morts comme l'alpinisme ou le canonying.

On parle là de sports extrêmes, qualifiés de sports à risques...

B.D. : A aucun moment la Ligue n'a nié que le rugby était un sport à risque. Si la commission médicale existe depuis des années, c'est qu'on est conscient de cela. Si nous avons créé, plus récemment, le grenelle de la santé des joueurs de rugby, c'est parce qu'on voit que les risques vont en augmentant. Aujourd'hui, il y a beaucoup de travail, de réflexions autour de la commotion cérébrale qui sont menés. Il faut avancer, encore, sur ce sujet, comme nous avons avancé par le passé sur le problème du rachis cervical. Avec les résultats que l'on sait sur cet aspect. Même si nous n'avons pas passé nos journées à communiquer dessus. Au passage, si à chaque fois qu'on fait quelque chose au sein de la commission médicale, il faut qu'on en parle aux médias de façon puissante, on va y perdre du temps. Mais puisque d'autres le font, nous le feront aussi.

Faites-vous là allusions aux propos récents du professeur Jean Chazal ?

B.D. : Oui. Les propos du professeur Chazal me surprennent. Surtout en ce moment. De notre côté, dans un premier temps, nous avions décidé de ne pas communiquer, ou de manière minimaliste pour présenter nos condoléances. Le temps de la polémique viendra mais, pour l'instant, c'est celui de l'émotion. Il faudrait tout de même songer à respecter le deuil de la famille et des proches. J'aurais préféré m'en tenir à cette position et ne pas avoir à m'exprimer.

Pourquoi, alors, le faites-vous ?

B.D. : Monsieur Chazal se répand beaucoup, actuellement. D'abord, quand il dit qu'on l'a congédié, c'est faux. Il faisait partie d'un panel d'experts, avec le professeur Decq et le docteur Scherman. Comme les autres, il a eu l'occasion de s'exprimer. Ensuite, il y a eu un travail en commission, dont il ne fait pas partie. Il ne peut tout de même pas être exclu d'une commission à laquelle il n'appartient pas ! De la même manière, quand il dit qu'il n'a jamais vu Paul Goze aux réunion de l'observatoire, c'est encore faux. Par exemple : monsieur Goze était là aux réunions de synthèse, en fin d'année. Il a participé à tous les débats de la journée, de 9h à 18h. Monsieur Chazal était présent aussi. Comment peut-il dire l'inverse aujourd'hui ?

Ensuite ?

B.D. : Dire qu'on ne fait rien, c'est faux et je ne peux pas le laisser dire. Il y a de nombreux sujets sur lesquels on travaille et on avance. Tout n'est pas parfait, je ne dis pas cela. Mais dire que le rugby est sous-médicalisé, par exemple, ce n'est pas acceptable. Quand on discute avec les autres ligues et fédérations, on voit bien qu'on est le sport le plus médicalisé. Et celui qui fait le plus d'efforts dans ce secteur.

Ce qui ne suffit pas à endiguer les blessures graves...

B.D. : Quand on lance le grenelle de la santé, c'est bien qu'on constate une évolution du rugby. Mais il y a des actions efficaces qui sont menées. Par exemple : en 2016-2017, ce sont 102 commotions cérébrales qui ont été officiellement diagnostiquées. C'est à dire à J+2 et par des neurologues. L'année qui vient de s'écouler, ce sont 91 commotions de diagnostiquées. Ce n'est pas idyllique, je ne dis pas cela, mais l'orientation est dans le bon sens.

Quoi d'autre ?

B.D. : L'an dernier, nous avons aussi mis en place un système de vidéo-surveillance des commotions cérébrales. Vous le savez, notre ennemi absolu, c'est le joueur commotionné qui reste sur le terrain, car non-détecté. Sur la phase aller du Top 14, quand la vidéo-surveillance se mettait en place, nous avons enregistré 16 joueurs dans ce cas. Sur la phase retour, quand le système était rôdé, seulement 9. Une diminution presque de moitié. Autre chose : il y a désormais un médecin urgentiste au bord de chaque match de championnat. Tout cela, c'est la commission qui l'a mis en place. Alors, on ne fait rien ? Ce n'est pas parfait, je le répète. Mais des actions sont menées et portent des fruits. La Ligue nationale de rugby est volontaire pour assumer le coût de tous ces dispositifs essentiels. Et même les renforcer, demain.

https://www.rugbyrama.fr/rugby/bernard-dusfour-les-propos-du-professeur-chazal-me-surprennent._sto6886221/story.shtml
 

latulipe13

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https://fr.sports.yahoo.com/news/t%C3%A9moignage-poignant-d-maman-d-141011670.html

Cela fait longtemps que je le dis ....
Le rugby se footise , les parents et supporters sur le bord du terrain dans les rencontres de jeunes, sont des idiots complets et certains entraineurs et éducateurs aussi .
Il faut bannir les comportements de jeunes violents sur le terrain et aussi ceux des autres hors du terrain .
Il m'est arrivé dans des rencontres de jeunes ,de recadrer des parents ou supporters sur le bord du terrain . Ils étaient complétement hystériques , presque l'écume aux lèvres !! :cogite::cogite:
 

koenig

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L'article du Monde indique que le nombre de commotions a doublé en 5 ans. Tu penses qu'il faut attendre combien d'années de plus avant de prendre des décisions ? Ce que dit Cudmore est glaçant (merci pour le lien) : non seulement il y a plus de commotions mais les joueurs et les toubibs sont "complices" pour malgré tout revenir sur le terrain ! Je soutiens totalement son idée d'arrêter ce protocole et de sortir tout joueur victime d'une commotion. On parle de vie et de mort et je me fous complètement des comparaisons avec d'autres sports.

Le monde est un journal généraliste, donc il ne s'intéressera jamais au rugby sauf pour polémiquer. Tu ne verras à peu près jamais un article positif dans ce média. Les commotions ne sont pas toutes dues à la même chose, on ne donne pas l'origine, mais voyons déjà celles qui sont dues à un placage mal effectué, ou à un placage dangereux. On a souvent en tête les "tampons" mais je suis presque sûr que c'est minoritaire.
 
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Cata'tonique

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Le monde est un journal généraliste, donc il ne s'intéressera jamais au rugby sauf pour polémiquer. Tu ne verras à peu près jamais un article positif dans ce média. Les commotions ne sont pas toutes dues à la même chose, on ne donne pas l'origine, mais voyons déjà celles qui sont dues à un placage mal effectué, ou à un placage dangereux. On a souvent en tête les "tampons" mais je suis presque sûr que c'est minoritaire.
Tu crois qu'ils ont déformé les faits ?
Quelle que soit la cause des commotions il faut tout faire pour y mettre fin.
 

Océan

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Tu crois qu'ils ont déformé les faits ?
Quelle que soit la cause des commotions il faut tout faire pour y mettre fin.
Rien qu'en précisant le mot "commotion", on commence à mesurer la difficulté de légiférer.
Dés qu'il y a choc, il y a commotion. Peut-on interdire les chocs au rugby ?
Si la question est "il faut tendre vers zéro commotions pouvant entrainer des séquelles durables", je crois que nous sommes tous d'accords.
Le problème étant posé, comment trouver des solutions ? c'est toute la difficulté de la chose.
 
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