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G Pata : " Ce soir on est les principaux responsables , François et moi , , on va analyser tout ça , mais on a eu un discours peut-être trop ambitieux . Par contre on n'acceptera pas ce qui a été fait à Tony Allan "
Les soirs de détresse, la voix des anciens porte encore plus que d’ordinaire. Celle de David Marty, qui ne parle pas pour ne rien dire, s’est élevée après le match tel un cri du cœur: «Il ne faut pas se mettre la sinistrose mais se poser les bonnes questions, se remettre en question, analyser et repartir. On l’a toujours fait et on va le refaire. C’est une période un peu difficile avec ce qui se passe en dehors du terrain. Nous, on aurait aimé mieux réagir. Nous en parlions dans le vestiaire, quand c’est dur en dehors, sur le terrain, il faut que tout le monde se resserre, pousse dans le même sens».
Les récents jugements frappant le club et ses finances (337000 euros à verser à l’ex entraîneur Jacques Delmas et 280000 à payer à l’Urssaf) ont-ils affecté les joueurs à ce point? «Non ça ne trotte pas dans la tête des joueurs. Je ne parle pas de rugby, je parle de l’USAP en général. Je parle de l’USAP parce que pour moi, l’USAP c’est l’USAP, voilà. Moi, je ne vis que pour ça. Quand le club va mal dans les bureaux, moi ça va mal. Tu comprends? On est triste de ce qui s’est passé face à Montauban car on aurait aimé apporter quelque chose de positif. On n’a pas envie de donner ça, c’est pour cela que je dis à tout le monde de se resserrer, d’avancer. Je le répète, j’espère que tout le monde va pousser dans le même sens».
V. H.
Quand il parle des bureaux, on peut penser qu'il de l'extra-sportif et non pas juste du moral des secrétaires.