jfm66
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USAP : "Les joueurs sont très nerveux", déclare Delpoux
Le 21 février à 6h00 propos Recueillis par Matthieu Terrats (Journal L'indépendant-catalan)
La réception de Brive (demain, 18 h 30 à Aimé-Giral), un rendez-vous capital pour l'USAP de Marc Delpoux dans l'optique du maintien. Le manager plante le décor.
Marc, l'heure est venue d'affronter Brive… On connaît la problématique. Il reste quatre matches à domicile et ces quatre matches, s'ils sont gagnés, devraient nous donner une sécurité pour le seul objectif qu'est le maintien. Ce matin (hier), j'ai vu que Brive était au complet. Ils ont beaucoup de chance. Voilà pourquoi on craignait ce match comme celui du Racing-Métro. Ça fait partie des doublons. Et on sait que l'USAP est en difficulté quand il y a des doublons.
Que craindre de ce CAB ? Son paquet d'avants qui fait des ravages. Surtout chez eux, puisqu'à l'extérieur, ils n'ont qu'un match nul à Grenoble (12-12). Ils proposent un jeu dans l'axe, fait de puissance autour de Koyamaibole. Il faudra d'abord bloquer leur conquête, et les départs de ce numéro 8. A nous de les faire courir pour qu'ils soient moins efficaces sur leurs bases. Et après, être propre sur les ballons de récupération, pour mettre la vitesse qu'on recherche.
Leur victoire bonifiée face au Stade Français (28-12) est-elle le témoin de leurs ambitions ? On s'en fout de ce que font les autres. Aujourd'hui, on a besoin de gagner à Aimé-Giral. On sait que pour le moment, on est devant Oyonnax, et qu'à la fin, en cas d'égalité avec Bayonne, on sera devant par rapport au bilan de nos confrontations directes. Il faut gagner pour laisser nos poursuivants derrière.
Les joueurs ont-ils été piqués par les 50 points encaissés à Montpellier (50-19) ? Il n'y a pas qu'eux, on a tous été piqués. On est conscients de ce qu'on peut faire pendant une demi-heure, mais ce n'est pas suffisant. On est aussi conscients de la qualité de l'adversaire, il faut accepter quand il est supérieur. On passe des mauvais week-ends, mais le lundi, il faut repartir gonflé pour la semaine.
Y a-t-il eu un changement de ton dans les discours, peut-être plus musclé ? A un moment donné, plus que plus… Il n'y a pas eu de discours critique, il n'y a pas eu de vidéo sur le match. Depuis lundi, on est tous conscients de l'importance de la venue de Brive. Ça ne sert à rien d'ajouter du stress au stress. Les joueurs sont déjà très nerveux. Si on ne les arrête pas, aujourd'hui (hier), ils font déjà le match. Au contraire, il faut finaliser tout ce qu'on veut voir, tout ce qu'on veut faire. On veut gagner ! Faire le match avant, ça ne sert à rien. "On a tous été piqués" par les 50 points ramenés de Montpellier, lâche Marc Delpoux.
J'en reviens pas!
Il a toujours pas compris que des que nous "jouons" nous perdons! Je suis désolé mais a se stade c'est de l'incompétence.
Il imagine encore que c'est nous qui dictons notre jeu à l'adversaire...............!