Un article aujourd'hui de L'équipe sur le CO. La semaine dernière deux sur la section et même un article du Figaro sur la section pour le Top 6. Nous que dalle (hormis les incidents contre Clermont) et je sens que si on se qualifie, on aura droit à tout ce sont veut. Incroyable comme notre club est quand même mal vu (hors Midol).
L'équipe jeudi
David Marty (Perpignan) : « On a envie que ça continue »
Septième du Top 14, Perpignan a encore l'espoir de créer la surprise et de s'inviter dans le top 6. À condition d'abord de gagner à Pau samedi soir (21h00). David Marty, l'entraîneur principal de l'USAP, et ses joueurs se préparent à jouer un huitième de finale.
Romain Bergogne mis à jour le 6 juin 2024 à 15h50
« On imagine que personne n'a envie que la saison se termine samedi...
Ça, c'est sûr. On vit des bons moments donc on a envie que ça continue. On a un match compliqué qui nous attend à Pau. Un huitième de finale. C'est une équipe qui ne nous réussit pas beaucoup, on a perdu sept fois contre eux sur les huit derniers matches. C'est une équipe dynamique, athlétique, il faudra être costaud. On parle beaucoup de leur jeu, mais dans le combat, l'intensité, ils sont très solides. On a un gros défi qui nous attend samedi soir à Pau.
Le jeu de l'USAP n'est pas mal non plus cette saison, non ?
J'espère qu'on va réussir à tenir le ballon là-bas, car avec le ballon, Pau est dangereux. Ils sont très propres, très précis, ils peuvent imposer des séquences longues avec une charnière qui a une très bonne lecture du jeu. La possession sera un facteur important sur ce match. Dans notre jeu, on marque des essais, on a pris des options validées par la qualité des joueurs sur le terrain. Certains sont en pleine forme comme Tavite (Veredamu).
Est-ce que l'objectif est d'être aussi efficace offensivement à l'extérieur qu'à la maison ?
Cela fait partie des discussions que l'on a déjà eues. Il faut un peu plus d'alternance pour être efficace dans notre jeu d'attaque. Même
contre Bordeaux (37-30, samedi), j'aurais aimé qu'il y ait un peu plus de jeu au pied. C'est une étape qu'on doit franchir.
Est-ce que vous avez déjà sorti la calculette pour vous qualifier en phase finale ?
Non car on doit d'abord gagner à Pau et ensuite, on verra. La seule peur que j'ai, et c'est une erreur qu'on a commise après Montpellier (20-25, 22e j.), quand on a reçu Clermont (28-35, 23e j.), c'est qu'on soit trop dans l'euphorie et qu'on ait une petite décompression. J'espère qu'on s'est brûlé une fois et qu'on ne le fera pas une deuxième fois après ce match contre Bordeaux où tout le monde était très content. Ce n'est qu'un match gagné à Aimé-Giral, qui nous permet d'espérer encore être dans les six. Et j'espère qu'on ne se contente pas de ça.
Comment éviter cette décompression ?
À part reparler du match
contre Clermont... Ça, il faut que ça vienne des joueurs, il faut qu'ils soient convaincus. Nous, on est là pour les amener à la performance. C'est à eux de décider ensuite. S'ils le décident tous ensemble, tout est plus simple. Et j'espère qu'ils ont ça dans la tête.
Est-ce que vous êtes en mode phase finale ?
On l'était déjà avant le match contre Bordeaux. Il fallait gagner pour être dans la course. Et il fallait montrer notre vrai visage à la maison. À l'extérieur, on n'était pas loin à Bayonne. Il faut qu'on ait envie de plus. »
De la casse parmi les trois-quarts
Pour ce dernier match de la saison régulière, l'USAP devra faire sans trois joueurs importants derrière. L'arrière ou ouvreur Tommaso Allan (commotion), le centre et capitaine Jeronimo De La Fuente (genou) et l'ailier Alistair Crossdale (genou) sont forfait pour le match à Pau samedi soir. Au rayon des bonnes nouvelles, l'USAP enregistre le retour d'Afusipa Taumoepeau, qui devrait débuter au centre, associé à Alivereti Duguivalu.