Et il est où ?

[robert marty]

le match dans le canapé et le match au stade c'est très différent et pas exclusif ... si j'ose dire (en fait j'ose ... !) dans la première position on est spectateur et dans le second des spec-acteurs .... c'est très différent en qualité de vécu, et en émotions partagées ... c'est comme les petits pois en boîte ou des petits pois frais .... (en vivrait donc actuellement "la fin des petits pois" ...:X ) ... je persiste sur mes analyses antérieures : nous vivons la déterritorialisation du rugby et donc le canapé et la place au stade convergent vers un même statut, celui de téléspectateur au sens strict soit "spectateur de loin" ...
voir ou revoir "http://robertmarty.unblog.fr/2013/01/02/rugby-la-dechirure/"

 

[koenig]

Si on raisonne de façon proportionnelle, les droits du Rugby sont largement sous évalués par rapport à ceux du foot en tout cas.

 

[colas]

Si on raisonne de façon proportionnelle, les droits du Rugby sont largement sous évalués par rapport à ceux du foot en tout cas.

Une stratégie intelligente mais aventureuse consisterait lors d'une hypothétique hausse prochaine des droits télés, à maximiser les ressources en baissant le prix des places et des abonnements, histoire de recréer un cercle vertueux et de récompenser les présents-fervents qui sont les clients les plus rentables...

 

[M@nu]

De toute façon, qui va voir un match de l'USAP à Aimé Giral aujourd'hui ?
- Les supporters vivant dans les PO (ou pas très loin), qui ont l'USAP dans le coeur et qui sont, le plus souvent, abonnés
- Les expats qui profitent d'un passage dans la région pour se rendre à la cathédrale
- Les partenaires
- Les invités
- Quelques spectateurs qui vont voir un match pour diverses raisons (curiosité, accompagner un ami, pour être vu à AG qui est "the place to be" ...)
- Les supporters adverses

Si on considère que les abonnés font parti de la catégorie supporters (-1500 environ depuis 2 ans), que les partenaires et les invités sont en nombre constant depuis quelques saisons et que les supporters adverses ne sont pas la cible des dirigeants, il faut se rendre à l'évidence : se sont les spectateurs qui ont, pour la plupart, désertés la place en nombre. Pourquoi ? Parce qu'un supporter suivra toujours son club, qu'il gagne ou qu'il perde, il le suivra toujours. Si il le peut, il s'abonnera. Seulement, aujourd'hui, on parle de récession, beaucoup de monde a du mal à boucler les fins de mois et que balancer le prix d'un abonnement n'est, parfois, pas si facile, surtout quand le chômage tape à la porte ... Le "tassement" du nombre d'abonnement (-15%) dans un département que les PO peut se justifier ainsi.

Par contre, l'absence de résultats est, lui aussi, un facteur déterminant dans l'attrait que peut avoir le club vis à vis du spectateur. Avec le retours des bons résultats (et des phases finales), AG va vite redevenir l'endroit 'in' de Perpignan. Ce tyoe spectateur se distingue du supporter par la fluctuation de l'amour qu'il porte au club en fonction des résultats du club. Vous verrez le nombre d'abonnements la saison prochaine si, d'aventure, l'USAP remportait l'Amlin Challenge Cup ... Rien de tel qu'un titre pour booster les recettes.

 

[M@nu]

Si on raisonne de façon proportionnelle, les droits du Rugby sont largement sous évalués par rapport à ceux du foot en tout cas.

Les droits du foot sont, surtout, surévalués par rapport au niveau de la Ligue 1 ...

 

[pagnol]

+1
La principale explication au taux de remplissage d'AG c'est l'audience télé en constante augmentation. Rugby+ bat records sur records offrant pour 48 €/an (de mémoire) l'intégralité du feuilleton rugby avec matchs à l'extérieur et à domicile, le confort du canapé, la bière et tout le toutim. Franchement la seule façon de reconquérir le public c'est de faire du déplacement au stade un phénomène social comme en Angleterre, en Allemagne ou en Espagne. Pour cela il faudra de plus en plus aller vers des offres intégrées "sorties du samedi", ce qui implique un packaging à prix attractif qui mêle "matchs, divertissement, repas...". Le simple fait de communier à la cathédrale n'est plus un support d'identification usapiste. On est désormais usapiste sans venir au stade et ça c'est un changement à violemment prendre en compte. Le reste, la crise, le spectacle, le temps, les horaires sont des phénomènes marginaux qui existent depuis fort longtemps (en 2009 on était en pleine crise des subprimes...) et qui n'expliquent pas une désaffection aussi massive (entre 2 000 et 4 000 supporters de moins en moyenne).

Si BeIn pouvait avoir la fabuleuse idée de choper les droits télé pour beaucoup plus cher et d'augmenter parallèlement le prix du match à l'unité, ce serait le coup de billard à 3 bandes !

Si le "nouveau" stade avait été construit , cela aurait été possible d'envisager cela . Le mec regarde le match , bobone emmène les mioches au ciné et ils se retrouvent devant une saloperie de Macquelquechose. A la limite , les djeunes vont aux matchs , en sortant ils mangent toujours le Macquelquechose et vont dans la boite sous la tribune Nicolas Mas et se torche avec du wiki Made in Usap.
Une autre solution qui pourrait être fort rémunératrice : tu ouvres un French Paradise sous la tribune du dit N Mas et les mecs , ils ne verrons même pas le match mais ils passeront directement le ballon ente les barres.

ça marche où le packaging en France? Dans quel club , foot , rugby etc ?
Parce que ce que tu préconises c'est un changement de moeurs : aller au stade en famille . oui pour les phases finales où il fait beau mais toute l'année , surtout en plein hiver. c'est pas "français"

La télé a bousillé le théatre , le spectacle , le cinéma , la lecture , la vie sociale , la presse et j'en oublie . Tout n'a pas disparu, ils se ont survécu , ils se sont adaptés. Ils ne se sont pas vendu pieds et poings liés.

On est dans l'ère du professionnalisme ? Si cela continue ainsi , ce n'est plus le Top 14 mais le Top 6 que sera notre championnat ou mieux: un top européen avec des championnat nationaux de second niveaux comme dans l’hémisphère sud.

 

[colas]

Si le "nouveau" stade avait été construit , cela aurait été possible d'envisager cela . Le mec regarde le match , bobone emmène les mioches au ciné et ils se retrouvent devant une saloperie de Macquelquechose. A la limite , les djeunes vont aux matchs , en sortant ils mangent toujours le Macquelquechose et vont dans la boite sous la tribune Nicolas Mas et se torche avec du wiki Made in Usap.
Une autre solution qui pourrait être fort rémunératrice : tu ouvres un French Paradise sous la tribune du dit N Mas et les mecs , ils ne verrons même pas le match mais ils passeront directement le ballon ente les barres.

ça marche où le packaging en France? Dans quel club , foot , rugby etc ?
Parce que ce que tu préconises c'est un changement de moeurs : aller au stade en famille . oui pour les phases finales où il fait beau mais toute l'année , surtout en plein hiver. c'est pas "français"

La télé a bousillé le théatre , le spectacle , le cinéma , la lecture , la vie sociale , la presse et j'en oublie . Tout n'a pas disparu, ils se ont survécu , ils se sont adaptés. Ils ne se sont pas vendu pieds et poings liés.

On est dans l'ère du professionnalisme ? Si cela continue ainsi , ce n'est plus le Top 14 mais le Top 6 que sera notre championnat ou mieux: un top européen avec des championnat nationaux de second niveaux comme dans l’hémisphère sud.

Le packaging, c'est réserver une place de match qui donne droit à un repas et une place de ciné (par exemple) ou de parc d'attraction (demi-tarifs à la sortie du stade pendant la foire Saint Martin par exemple)). Pas forcément en un même endroit (même si c'est plus simple et c'est ce que les allemands ont compris quand ils ont refait leurs stades et c'est ce que compte faire l'OL Land ou d'autres encore) mais intégré sur un même tarif. Plus tu maîtrises ta chaîne de valeur intégrée et plus tu te gardes la valeur ajoutée. Mais rien n'empêche de la partager pour créer de nouveaux produits. Le nouveau stade est une excuse, avec des idées, Aimé Giral peut très bien passer un nouveau cap au service du club.

Il ne s'agit pas de se vendre mais de se réinventer. La télé vampirise les spectacles culturels ou sportifs, c'est un nouveau défi pour les producteurs de ces spectacles.

 

[pagnol]

Je pense que ce sont les joueurs , ces deux dernières saisons qui ont cassé quelque chose , leurs positions , leurs attitudes , la fronde contre J Delmas , commençait sous J Brunel , n'a rien arrangé .
Quand on veut - les joueurs et les quo-entraineurs - prendre le pouvoir , il faut , sous peine de sanction auprès des supporteurs , des médias , pour éviter de passer pour des frondeurs sur dimensionnés , être capable de s'imposer sur le terrain et de faire ainsi taire toutes les mauvaises langues .
Cela n'a pas été le cas et le club traine cet épisode douloureux , qui a bien faillit nous couter notre place en top14 , comme un boulet difficile à oublier pour une partie des fidèles eux mêmes .

Je ne crois pas du tout à ton analyse de l'éviction de Delmas . c'est normal tu n'es pas sur place et tu te réfères à des informations de seconde main et on te fait parfois prendre des vessies pour des lanternes.
Je crois au contraire que le public usapiste a très bien compris et accepter la prise de pouvoir des joueurs l'an passé (aidés par les co-entraineurs)
Delmas était pas loin de faire l'unanimité contre lui , ces déclarations télévisés passaient très mal surtout au vue des résultats du terrain... déclaration venant d'un gavatx ... jeté de Biarritz et du Stade Français ( c'est du moins comme cela qu'il était perçu par beaucoup)
Beaucoup pensent que sans la prise en main de leur sort par les joueurs, le club courait à la catastrophe . Ils ont pris conscience de la faiblesse de l'effectif et justement en regard de cet effectif , ils trouvent qu'ils s'en sont bien sorti (serte sans les honneurs mais "vivants")

Quant à Brunel , les infos parues dans la presse très tôt dans la saison disant qu'il se dirigerait prochainement vers l'Italie , lui a fait perdre une large part de la confiance et ternie un peu son aura . La responsabilité de la baisse de compétivité de l'équipe était assez partagé entre l’entraîneur et les joueurs.
Je te l'ai déjà dit : L'Usap a une longue histoire de revirement , d'éviction , de mise sur la touche, de chausse-trappes et de coup de jarnac mais " les hommes passent l'Usap demeure"
Elle a survécu au débarquement du sagouin , à l'exil de Brunel , à l'éviction brutale de Delmas , à l'éviction en douceur de Goze comme elle survivra à la fuite de Nicolas Mas. Et les Usapistes seront toujours là : ils y sont de père en fils, fidèles au poste, en casquette ou en pardessus , à la CGT ou à la Chevalier et cela bien avant 2003:6775: