Hakatalan
USAPiste sérieux
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https://www.francebleu.fr/sports/rugby/patrick-artlettaz-usap-j-aurais-tout-donne-pour-jouer-ce-match-1524927816
Patrick Arlettaz (USAP) : "J'aurais tout donné pour jouer ce match"
A la veille de la demi-finale de PRO D2 entre l'USAP et Mont-de-Marsan, l'entraîneur catalan Patrick Arlettaz ne cache pas son impatience ni même ses regrets de ne plus être joueur pour disputer des rencontres de cet enjeu et de cette intensité.
Patrick Arlettaz ne cache pas son impatience et son excitation avant la demi-finale de PRO D2 USAP - Mont-de-Marsan. Le coach catalan admet que la pression est montée d'un cran ce samedi "quand on voit le stade qui commence à se préparer, qu'on se projette un tout petit peu, la pression monte forcément. on voulait ce match très fort et maintenant on l'a. On avait que ce soit comme ça et envie de vivre cette pression. On fait ce métier pour ça et les joueurs aussi. Ils ont envie de vivre cet événement. Le tout c'est de le gérer au mieux."
Patrick Arlettaz ne doute pas que l'ambiance va être exceptionnelle au stade et qu'il appartient désormais aux joueurs de rendre cette fête magnifique. Interrogé par France Bleu Roussillon si, du coup, il aurait aimé jouer ce match, le bouillant coach ne s'en cache pas : "J'aurais aimé le jouer, c'est sûr, vous savez très bien que je n'ai toujours pas fait mon deuil de joueur et c'est une grande souffrance pour moi et donc oui punaise j'aurais tout donné pour pouvoir le jouer celui-là.
Les joueurs ont une grande chance mais sincèrement je suis content que ce soit ce groupe qui le joue. Avec le staff, on est très fiers de ce qu'ils ont fait jusqu'à maintenant. C'est un juste cadeau et je sais qu'ils ne vont pas nous décevoir et tout donner. C'est un joli moment mais oui ****** que j'aurais aimé le jouer celui-là, ça c'est sûr."
Patrick Arlettaz : "j'aurais aimé jouer ce match"
Patrick Arlettaz en tant que joueur n'a joué qu'une seule demi-finale, c'était en 2003 en PRO D2 avec Montpellier, contre Auch. Le club héraultais l'avait emporté et avait ensuite gagné la finale d'accession en Top 14 (contre Tarbes).
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https://www.lindependant.fr/2018/04/28/brazo-jy-pense-tout-le-temps,3919341.php
USAP-Mont de Marsan: Brazo : « J’y pense tout le temps »
Le troisième ligne aile ne cache pas son impatience avant de disputer sa première demi-finale en professionnel.
Alan, Mont-de-Marsan est un adversaire redoutable qui vous a battus deux fois en saison régulière (20-44, 23-18), le craignez-vous particulièrement ?
Oui, on les craint parce que s’ils sont là, c’est qu’ils le méritent. C’est une équipe costaud, mais après, que ce soit Grenoble, Biarritz ou même Béziers, ça aurait été des équipes à craindre. Le fait qu’on ait perdu les deux matches contre eux cette année rajoute un peu de méfiance, mais à ce stade de la compétition, il faut se méfier de tout le monde.
Qu’est-ce qui vous donne confiance avant le match ?
Je sais de quoi on est capable quand on met notre jeu en place, quand on respecte le rugby, quand on y va étape par étape, qu’on ne se précipite pas. Je sais que cette équipe est capable de beaucoup de choses et que ce soit Mont-de-Marsan ou n’importe quelle équipe, je sais que si on est à notre niveau, comme on a pu l’être sur certains matches, c’est compliqué pour l’adversaire. Ce sera un match serré. On a fait une saison assez pleine, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, on a des bouts de matches références et c’est ça qui met en confiance toute l’équipe. Quand on voit de quoi on est capable, ça nous donne envie de donner le maximum.
La conquête va être une clé importante du match
Au contraire, qu’est-ce que vous redoutez ?
On sait très bien qu’on a des secteurs un peu fragiles. Ce n’est pas nouveau. Dernièrement, on a tombé beaucoup de ballons, on a eu du mal à les garder. Ensuite, il faut qu’on puisse mettre de la vitesse dans notre jeu et pour ça, il faut que les trois-quarts aient des ballons rapides. On a un gros boulot à faire sur la libération des ballons, sur les zones de rucks.
Justement, les rucks sont un secteur dans lequel Mont-de-Marsan risque de chercher à vous perturber...
On est une équipe qui a la caractéristique de mettre beaucoup de vitesse dans son jeu. C’est vrai qu’on a vu sur la fin de championnat que beaucoup de formations l’avaient analysé et ont essayé de mettre un peu plus de guerre dans les rucks pour nous retarder les ballons. Ça a marché, donc je ne vois pas pourquoi Mont-de-Marsan ne le ferait pas. On est prévenu et à nous de faire ce qu’il faut.
Vous êtes capitaine de touche, que pensez-vous de Mont-de-Marsan dans ce secteur ?
C’est une équipe très efficace que ce soit en mêlée ou en touche. Ils arrivent à obtenir pas mal de pénalités. Ils ont beaucoup de ballons et au dernier match, il y a un mois (23-18), on a eu beaucoup de mal à leur piquer des ballons en touche. On a donc travaillé pour pouvoir en récupérer quelques-uns. Après, on se concentre beaucoup sur nous pour essayer d’avoir nos ballons parce que c’est une équipe qui défend très bien. La conquête va être une clé importante du match.
Ce sont vos premières phases finales au niveau professionnel, les appréhendez-vous ?
Non. Peut-être parce que c’est les premières. Je ne me rends pas bien compte de ce qui va se passer. J’ai été 24e homme lors de la demi-finale et j’avais fait l’échauffement. J’avais pu voir un peu l’ambiance, la ferveur et la tension présentes dans le stade. Mais ce seront les premières phases finales que j’aurai la chance de jouer. Je ne me mets pas plus de pression que ça. On joue l’hiver sous la pluie, on fait des heures de bus pour pouvoir jouer ces matches-là. Bien sûr, il y a de la pression, j’y pense tout le temps, mais j’ai envie d’y être.
Est-ce que les anciens, qui ont déjà joué ce genre de rencontres, vous ont donné des conseils pour mieux appréhender le match ?
On a la chance d’avoir des joueurs dans le groupe qui ont beaucoup d’expérience à très haut niveau. Des joueurs comme (Lifeimi) Mafi, notre capitaine, ou (Romain) Millo-Chluski, qui même s’il est blessé (ligaments du genou), est toujours là. Ils ont pu nous parler un peu de la façon dont ça se gère et surtout de ne pas nous mettre une pression supplémentaire qui serait inutile.
Être vigilant de la première à la dernière minute
Comment avez-vous géré ces dernières semaines ?
Je n’ai pas trop changé mes habitudes. Après, évidemment, on y pense un peu plus qu’un match de championnat. Évidemment, tous les gens qu’on croise nous parlent de ce match. Après, ce que j’essaie de faire, c’est de me vider la tête, de ne pas être vraiment tout le temps en train d’y penser. Je vais pêcher. Ça me calme, ça me détend. Je pense que c’est important aussi de ne pas être que dans ça et d’arriver serein le jour J.
On entend souvent que l’USAP est favorite pour la montée, est-ce une pression supplémentaire ?
Non, c’est ce que disent les médias. On sait très bien que pour ces matches-là, ça ne sert à rien d’avoir fini premier. Tout est remis à zéro et vraiment, si beaucoup nous voient favoris, on s’est bien répété de garder la tête froide. On sait très bien qu’il y a eu assez de matches dans le passé dans tous les sports que ce soit rugby, foot ou n’importe quel sport pour prouver qu’un match n’est jamais gagné d’avance, surtout en phases finales.
Est-ce que les blessés, les départs et les coups durs que vous avez eus sont une force supplémentaire ?
Oui, on pense forcément à tous les joueurs qui vont être au bord. On a les journées continues durant la semaine d’entraînement et ils viennent, ils sont avec nous. On s’entraîne, on se dit qu’on a vraiment de la chance, qu’il y a beaucoup de joueurs qui ont été mis sur le carreau. Après, est-ce que c’est une force, je ne sais pas. Je pense qu’on aurait aimé les avoir avec nous sur le terrain. En tout cas, chacun aura une petite ou une grosse pensée pour les joueurs qui nous ont quittés cette saison. Pour moi c’est une motivation supplémentaire, j’ai envie de le faire pour nous, pour les joueurs qui sont sur le terrain, pour les entraîneurs mais aussi pour eux. Si on vient à faire quelque chose de beau à la fin, il y aura leur nom, ils auront fait partie de l’aventure.
Est-ce qu’il y a un secteur en particulier que vous redoutez à Mont-de-Marsan ?
C’est une équipe très opportuniste, on l’a vu sur le match aller ici (20-44). En terme de possession de balle, on a bien tenu le ballon et c’est vrai qu’on a été contré pas mal de fois. C’est une équipe très réaliste, donc il faut se méfier de tous ces ballons tombés parce qu’on sait très bien qu’il leur en faut peu pour scorer. Il faudra être vigilants de la première à la dernière minute.
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/patrick-artlettaz-usap-j-aurais-tout-donne-pour-jouer-ce-match-1524927816
Patrick Arlettaz (USAP) : "J'aurais tout donné pour jouer ce match"
A la veille de la demi-finale de PRO D2 entre l'USAP et Mont-de-Marsan, l'entraîneur catalan Patrick Arlettaz ne cache pas son impatience ni même ses regrets de ne plus être joueur pour disputer des rencontres de cet enjeu et de cette intensité.
Patrick Arlettaz ne cache pas son impatience et son excitation avant la demi-finale de PRO D2 USAP - Mont-de-Marsan. Le coach catalan admet que la pression est montée d'un cran ce samedi "quand on voit le stade qui commence à se préparer, qu'on se projette un tout petit peu, la pression monte forcément. on voulait ce match très fort et maintenant on l'a. On avait que ce soit comme ça et envie de vivre cette pression. On fait ce métier pour ça et les joueurs aussi. Ils ont envie de vivre cet événement. Le tout c'est de le gérer au mieux."
Patrick Arlettaz ne doute pas que l'ambiance va être exceptionnelle au stade et qu'il appartient désormais aux joueurs de rendre cette fête magnifique. Interrogé par France Bleu Roussillon si, du coup, il aurait aimé jouer ce match, le bouillant coach ne s'en cache pas : "J'aurais aimé le jouer, c'est sûr, vous savez très bien que je n'ai toujours pas fait mon deuil de joueur et c'est une grande souffrance pour moi et donc oui punaise j'aurais tout donné pour pouvoir le jouer celui-là.
Les joueurs ont une grande chance mais sincèrement je suis content que ce soit ce groupe qui le joue. Avec le staff, on est très fiers de ce qu'ils ont fait jusqu'à maintenant. C'est un juste cadeau et je sais qu'ils ne vont pas nous décevoir et tout donner. C'est un joli moment mais oui ****** que j'aurais aimé le jouer celui-là, ça c'est sûr."
Patrick Arlettaz : "j'aurais aimé jouer ce match"
Patrick Arlettaz en tant que joueur n'a joué qu'une seule demi-finale, c'était en 2003 en PRO D2 avec Montpellier, contre Auch. Le club héraultais l'avait emporté et avait ensuite gagné la finale d'accession en Top 14 (contre Tarbes).
31)
https://www.lindependant.fr/2018/04/28/brazo-jy-pense-tout-le-temps,3919341.php
USAP-Mont de Marsan: Brazo : « J’y pense tout le temps »
Le troisième ligne aile ne cache pas son impatience avant de disputer sa première demi-finale en professionnel.
Alan, Mont-de-Marsan est un adversaire redoutable qui vous a battus deux fois en saison régulière (20-44, 23-18), le craignez-vous particulièrement ?
Oui, on les craint parce que s’ils sont là, c’est qu’ils le méritent. C’est une équipe costaud, mais après, que ce soit Grenoble, Biarritz ou même Béziers, ça aurait été des équipes à craindre. Le fait qu’on ait perdu les deux matches contre eux cette année rajoute un peu de méfiance, mais à ce stade de la compétition, il faut se méfier de tout le monde.
Qu’est-ce qui vous donne confiance avant le match ?
Je sais de quoi on est capable quand on met notre jeu en place, quand on respecte le rugby, quand on y va étape par étape, qu’on ne se précipite pas. Je sais que cette équipe est capable de beaucoup de choses et que ce soit Mont-de-Marsan ou n’importe quelle équipe, je sais que si on est à notre niveau, comme on a pu l’être sur certains matches, c’est compliqué pour l’adversaire. Ce sera un match serré. On a fait une saison assez pleine, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, on a des bouts de matches références et c’est ça qui met en confiance toute l’équipe. Quand on voit de quoi on est capable, ça nous donne envie de donner le maximum.
La conquête va être une clé importante du match
Au contraire, qu’est-ce que vous redoutez ?
On sait très bien qu’on a des secteurs un peu fragiles. Ce n’est pas nouveau. Dernièrement, on a tombé beaucoup de ballons, on a eu du mal à les garder. Ensuite, il faut qu’on puisse mettre de la vitesse dans notre jeu et pour ça, il faut que les trois-quarts aient des ballons rapides. On a un gros boulot à faire sur la libération des ballons, sur les zones de rucks.
Justement, les rucks sont un secteur dans lequel Mont-de-Marsan risque de chercher à vous perturber...
On est une équipe qui a la caractéristique de mettre beaucoup de vitesse dans son jeu. C’est vrai qu’on a vu sur la fin de championnat que beaucoup de formations l’avaient analysé et ont essayé de mettre un peu plus de guerre dans les rucks pour nous retarder les ballons. Ça a marché, donc je ne vois pas pourquoi Mont-de-Marsan ne le ferait pas. On est prévenu et à nous de faire ce qu’il faut.
Vous êtes capitaine de touche, que pensez-vous de Mont-de-Marsan dans ce secteur ?
C’est une équipe très efficace que ce soit en mêlée ou en touche. Ils arrivent à obtenir pas mal de pénalités. Ils ont beaucoup de ballons et au dernier match, il y a un mois (23-18), on a eu beaucoup de mal à leur piquer des ballons en touche. On a donc travaillé pour pouvoir en récupérer quelques-uns. Après, on se concentre beaucoup sur nous pour essayer d’avoir nos ballons parce que c’est une équipe qui défend très bien. La conquête va être une clé importante du match.
Ce sont vos premières phases finales au niveau professionnel, les appréhendez-vous ?
Non. Peut-être parce que c’est les premières. Je ne me rends pas bien compte de ce qui va se passer. J’ai été 24e homme lors de la demi-finale et j’avais fait l’échauffement. J’avais pu voir un peu l’ambiance, la ferveur et la tension présentes dans le stade. Mais ce seront les premières phases finales que j’aurai la chance de jouer. Je ne me mets pas plus de pression que ça. On joue l’hiver sous la pluie, on fait des heures de bus pour pouvoir jouer ces matches-là. Bien sûr, il y a de la pression, j’y pense tout le temps, mais j’ai envie d’y être.
Est-ce que les anciens, qui ont déjà joué ce genre de rencontres, vous ont donné des conseils pour mieux appréhender le match ?
On a la chance d’avoir des joueurs dans le groupe qui ont beaucoup d’expérience à très haut niveau. Des joueurs comme (Lifeimi) Mafi, notre capitaine, ou (Romain) Millo-Chluski, qui même s’il est blessé (ligaments du genou), est toujours là. Ils ont pu nous parler un peu de la façon dont ça se gère et surtout de ne pas nous mettre une pression supplémentaire qui serait inutile.
Être vigilant de la première à la dernière minute
Comment avez-vous géré ces dernières semaines ?
Je n’ai pas trop changé mes habitudes. Après, évidemment, on y pense un peu plus qu’un match de championnat. Évidemment, tous les gens qu’on croise nous parlent de ce match. Après, ce que j’essaie de faire, c’est de me vider la tête, de ne pas être vraiment tout le temps en train d’y penser. Je vais pêcher. Ça me calme, ça me détend. Je pense que c’est important aussi de ne pas être que dans ça et d’arriver serein le jour J.
On entend souvent que l’USAP est favorite pour la montée, est-ce une pression supplémentaire ?
Non, c’est ce que disent les médias. On sait très bien que pour ces matches-là, ça ne sert à rien d’avoir fini premier. Tout est remis à zéro et vraiment, si beaucoup nous voient favoris, on s’est bien répété de garder la tête froide. On sait très bien qu’il y a eu assez de matches dans le passé dans tous les sports que ce soit rugby, foot ou n’importe quel sport pour prouver qu’un match n’est jamais gagné d’avance, surtout en phases finales.
Est-ce que les blessés, les départs et les coups durs que vous avez eus sont une force supplémentaire ?
Oui, on pense forcément à tous les joueurs qui vont être au bord. On a les journées continues durant la semaine d’entraînement et ils viennent, ils sont avec nous. On s’entraîne, on se dit qu’on a vraiment de la chance, qu’il y a beaucoup de joueurs qui ont été mis sur le carreau. Après, est-ce que c’est une force, je ne sais pas. Je pense qu’on aurait aimé les avoir avec nous sur le terrain. En tout cas, chacun aura une petite ou une grosse pensée pour les joueurs qui nous ont quittés cette saison. Pour moi c’est une motivation supplémentaire, j’ai envie de le faire pour nous, pour les joueurs qui sont sur le terrain, pour les entraîneurs mais aussi pour eux. Si on vient à faire quelque chose de beau à la fin, il y aura leur nom, ils auront fait partie de l’aventure.
Est-ce qu’il y a un secteur en particulier que vous redoutez à Mont-de-Marsan ?
C’est une équipe très opportuniste, on l’a vu sur le match aller ici (20-44). En terme de possession de balle, on a bien tenu le ballon et c’est vrai qu’on a été contré pas mal de fois. C’est une équipe très réaliste, donc il faut se méfier de tous ces ballons tombés parce qu’on sait très bien qu’il leur en faut peu pour scorer. Il faudra être vigilants de la première à la dernière minute.