Hakatalan
USAPiste sérieux
17)
https://www.lindependant.fr/2018/04/26/demi-finale-de-lusap-cocagi-le-mur-du-pacifique,3918992.php
Demi-finale de l'USAP : Cocagi, le mur du Pacifique
84% : Adrea Cocagi est le joueur qui affiche le meilleur pourcentage de plaquages réussis avec l’USAP.
Ne comptez pas sur nous pour lui dire qu’il a un prénom de nana. Qu’il roule les « r » comme les anciens des Haut-Cantons bien de chez nous. Ou qu’il est le seul Fidjien à ne pas savoir faire un crochet. Non, parce que dans le genre impressionnant, difficile de faire mieux qu’Adrea Cocagi, ses bras gros comme deux cuisses, son dos large comme l’océan Pacifique et ses tampons, devenus marques de fabrique. Gavin Hume, Lifeimi Mafi et maintenant Cocagi : l’USAP s’est construit une lignée de centre distributeurs de caramels, forts en chocolat. Cette saison, le Fidjien s’est imposé comme le digne héritier. à grand coup d’humilité, de travail, de précision aussi.
Car gagner quelques impacts, c’est déjà quelque chose. Mais être le plaqueur le plus efficace de l’équipe (84 % de plaquages efficaces) en est une autre. « Quand je suis arrivé à l’USAP, j’aimais déjà ça, défendre. J’ai les qualités pour le faire naturellement. Mais depuis que je suis ici, Patrick (Arlettaz, l’entraîneur) m’a beaucoup appris, surtout au niveau de la technique de plaquage. Le coach m’a fait bosser les skills défensives, et Lifeimi Mafi (capitaine et trois-quarts centre) m’a aidé à travailler le timing. Maintenant, je peux mettre un tampon (en français dans le texte s’il vous plaît), à chaque fois que je le veux. Et puis, le public d’Aimé-Giral aime aussi les gros plaquages, et ça aussi, ça me plaît ».
Si Gavin Hume (1,87, 104 kg) avait pour lui sa force de fermier sud-africain concentrée sur le haut du corps, si Lifeimi Mafi a pu peaufiner sa « tackle-tech » depuis son Tonga natal jusqu’en Irlande chez ceux qui défendent debout, Adrea Cocagi allie désormais les deux qualités. Le tout doublé d’une bestialité qui caractérise les joueurs du Pacifique. « Déjà, on est « big » (gros), sourit Cocagi. La défense c’est quelque chose que l’on a en nous. Et puis, c’est notre vision du rugby : les longues courses, les gros plaquages, faire avancer l’équipe ».
Quand il rentre sur un terrain, Cocagi, c’est d’ailleurs un peu comme quand Stallone retourne sa casquette avant de tâter du bras de fer dans le film du même titre (« Over the Top », ndlr). « En ce qui me concerne, je ne pense qu’à ça : détruire mon adversaire. Quand je suis sur la pelouse avant un match, je cherche du regard celui qui a le même numéro que moi dans le dos. Et je me dis toujours qu’après avoir pris son premier ballon, il ne faut pas qu’il ait envie d’en prendre en deuxième ». À 24 ans, Cocagi a tout l’avenir et deux ans de contrat avec l’USAP devant lui. Un Fidjien qui aura un rôle prépondérant à jouer lors de la demi-finale face à Mont-de-Marsan ce dimanche. En espérant la finale la semaine suivante. Et en attendant de le voir se mesurer aux monstres du Top 14 : Nonu, Bastareaud, Radradra. Caramels et chocolat.
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Demi-finale de l'USAP : Cocagi, le mur du Pacifique
84% : Adrea Cocagi est le joueur qui affiche le meilleur pourcentage de plaquages réussis avec l’USAP.
Ne comptez pas sur nous pour lui dire qu’il a un prénom de nana. Qu’il roule les « r » comme les anciens des Haut-Cantons bien de chez nous. Ou qu’il est le seul Fidjien à ne pas savoir faire un crochet. Non, parce que dans le genre impressionnant, difficile de faire mieux qu’Adrea Cocagi, ses bras gros comme deux cuisses, son dos large comme l’océan Pacifique et ses tampons, devenus marques de fabrique. Gavin Hume, Lifeimi Mafi et maintenant Cocagi : l’USAP s’est construit une lignée de centre distributeurs de caramels, forts en chocolat. Cette saison, le Fidjien s’est imposé comme le digne héritier. à grand coup d’humilité, de travail, de précision aussi.
Car gagner quelques impacts, c’est déjà quelque chose. Mais être le plaqueur le plus efficace de l’équipe (84 % de plaquages efficaces) en est une autre. « Quand je suis arrivé à l’USAP, j’aimais déjà ça, défendre. J’ai les qualités pour le faire naturellement. Mais depuis que je suis ici, Patrick (Arlettaz, l’entraîneur) m’a beaucoup appris, surtout au niveau de la technique de plaquage. Le coach m’a fait bosser les skills défensives, et Lifeimi Mafi (capitaine et trois-quarts centre) m’a aidé à travailler le timing. Maintenant, je peux mettre un tampon (en français dans le texte s’il vous plaît), à chaque fois que je le veux. Et puis, le public d’Aimé-Giral aime aussi les gros plaquages, et ça aussi, ça me plaît ».
Si Gavin Hume (1,87, 104 kg) avait pour lui sa force de fermier sud-africain concentrée sur le haut du corps, si Lifeimi Mafi a pu peaufiner sa « tackle-tech » depuis son Tonga natal jusqu’en Irlande chez ceux qui défendent debout, Adrea Cocagi allie désormais les deux qualités. Le tout doublé d’une bestialité qui caractérise les joueurs du Pacifique. « Déjà, on est « big » (gros), sourit Cocagi. La défense c’est quelque chose que l’on a en nous. Et puis, c’est notre vision du rugby : les longues courses, les gros plaquages, faire avancer l’équipe ».
Quand il rentre sur un terrain, Cocagi, c’est d’ailleurs un peu comme quand Stallone retourne sa casquette avant de tâter du bras de fer dans le film du même titre (« Over the Top », ndlr). « En ce qui me concerne, je ne pense qu’à ça : détruire mon adversaire. Quand je suis sur la pelouse avant un match, je cherche du regard celui qui a le même numéro que moi dans le dos. Et je me dis toujours qu’après avoir pris son premier ballon, il ne faut pas qu’il ait envie d’en prendre en deuxième ». À 24 ans, Cocagi a tout l’avenir et deux ans de contrat avec l’USAP devant lui. Un Fidjien qui aura un rôle prépondérant à jouer lors de la demi-finale face à Mont-de-Marsan ce dimanche. En espérant la finale la semaine suivante. Et en attendant de le voir se mesurer aux monstres du Top 14 : Nonu, Bastareaud, Radradra. Caramels et chocolat.