Hakatalan
USAPiste sérieux
51)
https://www.lindependant.fr/2018/05/03/usap-j-3-tout-ce-quil-faut-savoir-avant-la-finale,3984389.php
J-3... tout ce qu'il faut savoir avant la finale
Stats en stock
6
Le nombre de points de bonus récoltés par Grenoble (contre 15 à l’USAP, record de la saison). Preuve que les Isérois sont solides, costauds mais pas flamboyants. Un chiffre anecdotique au regard d’une finale qui, bien souvent, se joue sur la défense.
Entre guillemets
Être à 3h30 devant le stade pour avoir sa place, on se croirait à un concert des Beatles. Je sais à quel point les supporteurs sont passionnés, à quel point ils veulent tout donner du moment qu’on donne tout pour eux. Mais ce mouvement populaire dépasse toujours la compréhension. Dimanche, ce sera un plus bien évidemment. (Patrick Arlettaz, le 3 mai 2018, très en verve, lors de la conférence de presse de l’USAP)
Making-of
Bon client. Hier, jour de conférence de presse de l’USAP à Aimé-Giral. Dernier accès des médias aux joueurs avant la finale. Un numéro de duettistes diffusé en direct sur les réseaux sociaux. Certains détestent cet exercice imposé (Bousquet, Carbou, Bachelier, Vivalda...), la plupart s’en accommodent et quelques-uns en jouent à la perfection, comme l’entraîneur Patrick Arlettaz. Les uns et les autres sont payés pour jouer au rugby, pas pour avoir le sens de la formule. "Arlette", lui, a le goût du bon mot et hier, il a fait le show. Un numéro jamais anodin, une façon de lancer un message aux Grenoblois. Hier, en multipliant les traits d’humour, c’est comme s’il relayait un sentiment de plénitude et de plaisir collectif, loin de la pression inhérente à la finale, qui existe fatalement. Une façon aussi de capter l’attention et de faire diversion. Sous-entendu : s’ils ont à "manger", les journalistes n’iront pas cuisiner les joueurs. Un bon client est toujours utile.
Flash saison
- Michel Clementz
USAP-Grenoble (42-23, le 12 novembre 2017). L’ailier Jean-Bernard Pujol, cerné par trois Grenoblois, dont l’arrière Lolagi Visinia, futur Usapiste l’an prochain (?)... si le FCGR ne monte pas en Top 14.
Un peu d’histoire...
L’essai de l’USAP le plus rapide. Ce ne sont pas les essais les plus beaux mais ils marquent les esprits. Souvenez-vous d’un match Brive-Béziers, début des années 1980 où, sur le coup d’envoi de l’ASB, Alain Paco, talonneur des rouge et bleu, positionné à l’aile gauche (que faisait-il là ?), avait repris le ballon, manqué par les Brivistes, pour aller marquer en coin. Quinze secondes s’étaient écoulées ! Et à l’USAP ? 30 août 2006, Perpignan reçoit Narbonne. L’ambiance était montée d’un cran bien avant la rencontre. Ah ! Qu’ils risquent de nous manquer ces derbies contre nos voisins Gavatx ! Sur le coup d’envoi très long de l’USAP, les Catalans montent comme des fous. Narbonne réceptionne, dégage... enfin croit dégager. Viliami Vaki contre le ballon et marque. Aimé-Giral explose ! Le chrono indique 24 secondes. Beaucoup s’en souviennent sûrement... Quant à ceux qui étaient encore au Club Prestige en train de s’essuyer les lèvres, ils auront loupé l’essai le plus rapide des sang et or !
Mini billet
Perpignan, ville morte. Rien. Tu n’as donc rien réussi à organiser pour dimanche. Pas d’écrans géants, ni à Aimé-Giral, ni quai Vauban, ni au pied du Castillet, pas même au sommet de la statue d’Arago. Sécurité, mon bon monsieur, répètes-tu. La menace terroriste est passée par là. Tu sais organiser les Jeudi de Perpignan, mais pas les dimanches rugby. Supporteurs, circulez y’a rien à voir. Rendez-vous au bistrot. Inutile de boire jusqu’au bout de la nuit, les héros champions de Pro D2 ne seront pas plus célébrés dimanche soir. Oui, sécurité oblige... Pour être juste, il faut préciser que tu n’es ni aidée par l’USAP, ni par tes commerçants. Pas plus d’écran géant à Aimé-Giral. Bien sûr, la sécurité encore et son coût toujours. Dailleurs, il suffit de flâner dans tes rues pour ne... rien voir. Pas une vitrine aux couleurs sang et or, pas un balcon fleuri par la senyera... Silence, on grogne entre nous contre la désertification du cœur de ville. Ton Aimé-Giral en feu dimanche dernier, la guerre des places, le parfum de la passion... Raouste. Pas de ça chez nous.
Coup de cœur, coup de gueule, L’Indep se permet tout.
Vu sur le web
Michael Faleafa (mike_faleafa) sur Instagram. Le troisième ligne de l’USAP a profité de son après-midi hier pour visiter la Cité de Carcassonne. De son côté, Enzo Selponi s’est baladé à Canet.
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52)
https://www.rugbyrama.fr/rugby/le-chiffre-du-jour/2017-2018/grenoble-puissance-23_sto6737285/story.shtml
Grenoble puissance 23
L'équipe du duo Glas-Senekal est celle qui a le plus gagné cette saison. Face à Perpignan, Grenoble peut boucler sa 23e victoire de la saison et filer en Top 14.
Si le FCG a joué un match de plus que les Catalans, les Isérois sont ceux qui ont le plus de fois soulevé les bras à l'issue des matchs. Avec 20 victoires au compteur à la sortie de la phase régulière du championnat pour 1 nul et 9 défaites, Grenoble comptait exactement le même bilan que les Catalans. Pourtant, ils disposaient de 9 points de retard sur le leader "Sang et Or". L'explication est simple, Perpignan a obtenu 12 bonus offensifs et 3 bonus défensifs quand les coéquipiers de David Mélé n'en ont obtenu que 6 (4 offensifs et 2 défensifs).
David MeleIcon Sport
Avec ses deux victoires en barrage contre Biarritz (33-26) puis en demi-finale contre Montauban (22-15), Grenoble présente un bilan de 22 victoires, soit le meilleur total de Pro D2. Reste que Perpignan dispose de la meilleure attaque (947 points inscrits) malgré un match en moins par rapport aux Isérois. En effet, les hommes du duo Glas-Senekal ont marqué 830 points sur l'ensemble de leur match. Ce dimanche, Perpignan peut améliorer ses statistiques et rattraper Grenoble en termes de victoire en allant chercher son 22e succès de la saison.
https://www.lindependant.fr/2018/05/03/usap-j-3-tout-ce-quil-faut-savoir-avant-la-finale,3984389.php
J-3... tout ce qu'il faut savoir avant la finale
Stats en stock
6
Le nombre de points de bonus récoltés par Grenoble (contre 15 à l’USAP, record de la saison). Preuve que les Isérois sont solides, costauds mais pas flamboyants. Un chiffre anecdotique au regard d’une finale qui, bien souvent, se joue sur la défense.
Entre guillemets
Être à 3h30 devant le stade pour avoir sa place, on se croirait à un concert des Beatles. Je sais à quel point les supporteurs sont passionnés, à quel point ils veulent tout donner du moment qu’on donne tout pour eux. Mais ce mouvement populaire dépasse toujours la compréhension. Dimanche, ce sera un plus bien évidemment. (Patrick Arlettaz, le 3 mai 2018, très en verve, lors de la conférence de presse de l’USAP)
Making-of
Bon client. Hier, jour de conférence de presse de l’USAP à Aimé-Giral. Dernier accès des médias aux joueurs avant la finale. Un numéro de duettistes diffusé en direct sur les réseaux sociaux. Certains détestent cet exercice imposé (Bousquet, Carbou, Bachelier, Vivalda...), la plupart s’en accommodent et quelques-uns en jouent à la perfection, comme l’entraîneur Patrick Arlettaz. Les uns et les autres sont payés pour jouer au rugby, pas pour avoir le sens de la formule. "Arlette", lui, a le goût du bon mot et hier, il a fait le show. Un numéro jamais anodin, une façon de lancer un message aux Grenoblois. Hier, en multipliant les traits d’humour, c’est comme s’il relayait un sentiment de plénitude et de plaisir collectif, loin de la pression inhérente à la finale, qui existe fatalement. Une façon aussi de capter l’attention et de faire diversion. Sous-entendu : s’ils ont à "manger", les journalistes n’iront pas cuisiner les joueurs. Un bon client est toujours utile.
Flash saison
- Michel Clementz
USAP-Grenoble (42-23, le 12 novembre 2017). L’ailier Jean-Bernard Pujol, cerné par trois Grenoblois, dont l’arrière Lolagi Visinia, futur Usapiste l’an prochain (?)... si le FCGR ne monte pas en Top 14.
Un peu d’histoire...
L’essai de l’USAP le plus rapide. Ce ne sont pas les essais les plus beaux mais ils marquent les esprits. Souvenez-vous d’un match Brive-Béziers, début des années 1980 où, sur le coup d’envoi de l’ASB, Alain Paco, talonneur des rouge et bleu, positionné à l’aile gauche (que faisait-il là ?), avait repris le ballon, manqué par les Brivistes, pour aller marquer en coin. Quinze secondes s’étaient écoulées ! Et à l’USAP ? 30 août 2006, Perpignan reçoit Narbonne. L’ambiance était montée d’un cran bien avant la rencontre. Ah ! Qu’ils risquent de nous manquer ces derbies contre nos voisins Gavatx ! Sur le coup d’envoi très long de l’USAP, les Catalans montent comme des fous. Narbonne réceptionne, dégage... enfin croit dégager. Viliami Vaki contre le ballon et marque. Aimé-Giral explose ! Le chrono indique 24 secondes. Beaucoup s’en souviennent sûrement... Quant à ceux qui étaient encore au Club Prestige en train de s’essuyer les lèvres, ils auront loupé l’essai le plus rapide des sang et or !
Mini billet
Perpignan, ville morte. Rien. Tu n’as donc rien réussi à organiser pour dimanche. Pas d’écrans géants, ni à Aimé-Giral, ni quai Vauban, ni au pied du Castillet, pas même au sommet de la statue d’Arago. Sécurité, mon bon monsieur, répètes-tu. La menace terroriste est passée par là. Tu sais organiser les Jeudi de Perpignan, mais pas les dimanches rugby. Supporteurs, circulez y’a rien à voir. Rendez-vous au bistrot. Inutile de boire jusqu’au bout de la nuit, les héros champions de Pro D2 ne seront pas plus célébrés dimanche soir. Oui, sécurité oblige... Pour être juste, il faut préciser que tu n’es ni aidée par l’USAP, ni par tes commerçants. Pas plus d’écran géant à Aimé-Giral. Bien sûr, la sécurité encore et son coût toujours. Dailleurs, il suffit de flâner dans tes rues pour ne... rien voir. Pas une vitrine aux couleurs sang et or, pas un balcon fleuri par la senyera... Silence, on grogne entre nous contre la désertification du cœur de ville. Ton Aimé-Giral en feu dimanche dernier, la guerre des places, le parfum de la passion... Raouste. Pas de ça chez nous.
Coup de cœur, coup de gueule, L’Indep se permet tout.
Vu sur le web
Michael Faleafa (mike_faleafa) sur Instagram. Le troisième ligne de l’USAP a profité de son après-midi hier pour visiter la Cité de Carcassonne. De son côté, Enzo Selponi s’est baladé à Canet.
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52)
https://www.rugbyrama.fr/rugby/le-chiffre-du-jour/2017-2018/grenoble-puissance-23_sto6737285/story.shtml
Grenoble puissance 23
L'équipe du duo Glas-Senekal est celle qui a le plus gagné cette saison. Face à Perpignan, Grenoble peut boucler sa 23e victoire de la saison et filer en Top 14.
Si le FCG a joué un match de plus que les Catalans, les Isérois sont ceux qui ont le plus de fois soulevé les bras à l'issue des matchs. Avec 20 victoires au compteur à la sortie de la phase régulière du championnat pour 1 nul et 9 défaites, Grenoble comptait exactement le même bilan que les Catalans. Pourtant, ils disposaient de 9 points de retard sur le leader "Sang et Or". L'explication est simple, Perpignan a obtenu 12 bonus offensifs et 3 bonus défensifs quand les coéquipiers de David Mélé n'en ont obtenu que 6 (4 offensifs et 2 défensifs).
David MeleIcon Sport
Avec ses deux victoires en barrage contre Biarritz (33-26) puis en demi-finale contre Montauban (22-15), Grenoble présente un bilan de 22 victoires, soit le meilleur total de Pro D2. Reste que Perpignan dispose de la meilleure attaque (947 points inscrits) malgré un match en moins par rapport aux Isérois. En effet, les hommes du duo Glas-Senekal ont marqué 830 points sur l'ensemble de leur match. Ce dimanche, Perpignan peut améliorer ses statistiques et rattraper Grenoble en termes de victoire en allant chercher son 22e succès de la saison.
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