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Duncan Paia’aua de Toulon vers Perpignan ?

coropaul

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De toute façon on sait qu'avec Azema c'est clair,y'a pas de cadeaux
d'ailleurs si quelqu'un a cette interviexw en clair

Encore un joueur qui parle en bien de notre manager
Dommage qu'on l'ai pas recruté en 2eme ligne
 

mike patton

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Dommage qu'on l'ai pas recruté en 2eme ligne
Non je le laisse à castres,il est cramé et pas très actif l'ami paul, on a ce qu'il faut déjà au club, aucun soucis pour moi en deuxième ligne
Orie labouteley van tonder en 4,tanguy tuilagi warion en 5,franchement je ne me fais pas trop de soucis
 

AlexJay

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Encore un joueur qui parle en bien de notre manager

Top 14 – "J'ai un respect éternel pour Franck Azéma" : Paul Jedrasiak se confie avant son départ de Clermont​

Clément Labonne18/06/2024 à 06:01
Paul Jedrasiak quitte Clermont après dix années passées en professionnel à l’ASM. À quelques jours de son départ, le deuxième ligne international rembobine le fil de son long passage en Auvergne…

Paul, comment avez-vous appréhendé vos derniers instants en tant que Jaunard ?
J'ai profité de chaque instant. Une page se tourne, cela a été une saison particulière pour moi, je n’ai pas beaucoup joué et j’ai eu plusieurs blessures, mais il faudra continuer de travailler fort pour la saison prochaine.
Comment s’est passé le processus de votre non-prolongation de contrat ?
Tout s’est joué en début de saison, je sentais bien qu’il fallait que je tente une nouvelle aventure. Puis on ne m’a rien proposé à Clermont. Il y a aussi un aspect personnel au fait de partir. J’espère que cela me donnera un nouvel élan, d’autant plus dans un endroit que je ne connais pas. Je serai dos au mur ! J’en ai beaucoup parlé avec ma femme et mon agent, mais tout a été réglé très vite. J’ai discuté avec Christophe Urios assez vite, le club a communiqué très tôt… Tout a été propre, je pars droit dans mes bottes.
Qu’est-ce qui vous a motivé à quitter votre club formateur ?
L’aspect sportif. On a des valeurs extrêmement fortes à Clermont sur le travail notamment et je me retrouve là-dedans dans mon prochain club.
Depuis l’arrivée de Christophe Urios, vous avez moins joué que sous Franck Azéma ou Jono Gibbes. En quoi est-ce frustrant ?
Les deuxième ligne actuels sont très bons, Christophe a ses joueurs et c’est logique. Il y a de la frustration, forcément, mais tout a toujours été droit avec lui, donc il n’y a aucun problème.
Retour en arrière. Vous êtes un enfant de Montluçon mais vous avez joué à Châteauroux puis à Tours. Enfant, aviez-vous en tête d’être joueur professionnel ?
Absolument pas ! J’ai commencé le rugby à Châteauroux à huit ans mais même quand j’ai intégré le pôle Espoirs à Tours je ne pensais vraiment pas à être professionnel. Je voulais juste prendre du plaisir, et ce n’est qu’en terminale que plusieurs clubs m’ont contacté. À ce moment-là, le rêve s’est dessiné. Mais avant, je travaillais les étés avec mes parents, je faisais notamment de la castration de maïs et je nettoyais des parkings ou des sites industriels avec mon frère, quand j’avais quatorze ans. Et je me rappelle très bien du discours quand je suis arrivé à Clermont, lorsque Bertrand Rioux était à l’époque le directeur du centre de formation : “on fera tout pour que tu sois professionnel, maintenant les cartes sont dans tes mains, à toi de jouer”. J’arrivais dans un club trois fois champion de France chez les jeunes et j’ai vécu des grands moments dans ces équipes performantes.
Paul Jedrasiak était le capitaine des Bleuets en 2013.
Paul Jedrasiak était le capitaine des Bleuets en 2013.Fred Porcu / Icon Sport - Fred Porcu
Quelle image aviez-vous de l’ASM à l’époque ?
C’était un club qui faisait rêver. Étant de Montluçon, Clermont était toujours au centre des discussions du week-end lors des repas de famille. C’est un club centenaire avec une énorme histoire, c’était un rêve d’enfant ! Lorsque j’étais jeune, j’ai visité plusieurs centres de formation avec mon père, mais quand on est revenu à Clermont, je sentais bien que l’ASM était un club solide.
Avant d’entrer en professionnel, vous avez été le capitaine des Espoirs de l’ASM et des Bleuets. Beaucoup d’attentes vous entouraient, comment avez-vous géré cette première pression ?
J’ai été très bien encadré par ma famille et l’ASM. Je me souviens très bien avoir eu des rendez-vous avec Franck Azéma quasiment toutes les semaines (NDLR : lorsqu’il était adjoint de Vern Cotter) et c’est à ce moment-là que j’ai rencontré ma femme. J’étais protégé. Thomas Domingo, Julien Bonnaire, Damien Chouly et tous les avants expérimentés m’ont bien encadré.
Quels souvenirs avez-vous de vos années en Espoirs ?
On a tellement trimé physiquement (rires) avec Julien Kazubek, Maxime Granouillet ou Étienne Falgoux. C’était costaud, il y avait une concurrence énorme ! On pouvait jouer jusqu’à 23 ans, donc le contexte était bien différent d’aujourd’hui.
Vous avez débuté à Clermont en 2013, contre Bayonne. Vous en rappelez-vous ?
Évidemment, c’est marquant. D’ailleurs, Vern Cotter m’avait pris dans son bureau le lendemain du match et m’avait demandé si j’avais fait un bon match. J’ai commencé à dire “oui je pense…” et il m’a coupé net ! Pendant cinq minutes il m’a listé les erreurs que j’avais faites en me poussant dans mes retranchements. Je me rappelle qu’il m’avait dit “tu crois que tu vas y arriver en jouant comme ça !” donc c’était dur ! Mais à la fin de l’entretien, il m’a regardé droit dans les yeux en me disant “je suis content de toi, continue de travailler”. C’était marquant ! J’ai eu le même sentiment que Mathys Belaubre, qui a commencé face à Perpignan cette saison. Je ne m’attendais tellement pas à jouer, c’était extrêmement excitant !
Dès votre deuxième saison, en 2015, vous êtes titulaire en demi et finale du Top 14. Racontez-nous…
La saison globale était incroyable. Je faisais des piges de temps en temps, mais après la finale de Champions Cup perdue contre Toulon, en 2015, Franck (Azéma) avait fait le choix de faire beaucoup de turnovers, et j’ai également “profité” de la commotion de Jamie Cudmore pour jouer ces phases finales. J’avais joué avec Peceli Yato et Julien Bardy à Grenoble notamment avant la demi-finale, et le match s’était bien passé. Je me rappelle surtout que la finale n’avait pas été très belle, il n’y avait pas eu d’essai, mais Pascal Papé et Antoine Burban m’avaient un peu branché, c’était tendu ! Ce n’était pas méchant, Antoine est un super mec par exemple ! Le Stade français revenait de loin et ils avaient de sacrés joueurs, avec un gros caractère. Julien Bonnaire m’avait beaucoup épaulé, même s’il n’avait pas joué. En tant que jeune c’était magnifique, je n’avais que du respect pour ce genre de joueur.
Paul Jedrasiak, après la demi-finale de Top 14 gagnée face à Toulouse, en 2015.
Paul Jedrasiak, après la demi-finale de Top 14 gagnée face à Toulouse, en 2015. Manuel Blondeau / Icon Sport
Deux ans plus tard, vous connaissez les joies du bouclier de Brennus…
Cette saison était folle. On avait une deuxième ligne incroyable avec Sitaleki Timani, Arthur Iturria, Sébastien Vahaamahina… Il y avait beaucoup d’émulation et ce Brennus en 2017 était un vrai moment d’équipe. Sur la finale, je me suis retrouvé en deuxième ligne avec Peceli Yato et on devait batailler contre les golgoths toulonnais, c’était la folie ! Mais quand Morgan (Parra) a gratté le dernier ballon (il souffle)… Le Brennus m’enivrait plus que la coupe d’Europe.
Quelles étaient vos relations avec Franck Azéma, manager de Clermont entre 2014 et 2021 ?
Quand ma femme était enceinte je l’ai directement appelé, j’ai un respect éternel pour lui, il m’a fait grandir et évouler à Clermont et j’ai passé sept saisons avec lui !
Vous avez connu les années fastes de l’ASM et le ventre mou depuis trois saisons. Comment vivez-vous cette situation ?
Les moments que nous avons vécus sont durs, mais chaque club connaît une période de creux. C’est difficile à vivre, vous pourriez en parler à ma femme, certains soirs je rentre la tête basse parce que la situation m’affecte. La saison prochaine je ne serai plus là, mais je suis sûr qu’ils vont repartir.

Mais le pire, c’est que ma femme finit de regarder le match dans un bar, et un supporter lui dit : “Jedrasiak il est vraiment nul ce soir !”

Que retenez-vous de ces dix saisons à l’ASM ?
En tant qu’homme, j’ai tout construit ici, je me suis marié, j’ai eu deux filles, j’ai tout fait ! Au niveau du rugby, j’ai beaucoup appris aux côtés de Nathan Hines, Sébastien Vahaamahina, Jamie Cudmore et bien d’autres, tout en gardant ma personnalité. Et si j’avais une anecdote à ressortir de mon passage à Clermont, ce serait l’après-match de la finale de coupe d’Europe perdue en 2017 face aux Saracens. On était extrêmement déçu mais on avait fait une grosse soirée pour évacuer toute la pression de cette campagne. Ce soir-là, on a vécu des moments d’hommes qui ont créé, je pense, notre victoire contre Toulon en Top 14.
À l’inverse, y a-t-il une rencontre où tout s’est mal passé ?
On se déplace en Ulster en coupe d’Europe sauf que je suis blessé au mollet, mais il y a tellement de blessés en deuxième ligne que je dois quand même jouer. Sur le coup d’envoi du match, l’Ulster tape sur moi, je saute, je manque le ballon et tout le stade crie “olé !”. Mais ce n’est pas tout. Quelques minutes plus tard, Étienne Falgoux joue un trois contre un et me fait la passe, alors que je boite. Je prends un carreau de l’espace par l’arrière nord-irlandais et je fais en-avant. À l’arrivée, j’ai le mollet déchiré, je viens de gâcher un trois contre un et je sors sur commotion, donc tout le stade se moque de moi (rires). Mais le pire, c’est que ma femme finit de regarder le match dans un bar, et un supporter lui dit : “Jedrasiak il est vraiment nul ce soir !”, et c’est la seule chose qu’elle m’a dite pour me réconforter !
 

koenig

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Tiens à l'ASM on fait jouer les joueurs même blessés.
 
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