Els de P@ris
USAPiste bavard
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- 1 Août 2012
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JAMAIS DEUX SANS TROIS !
Après la terrible déconvenue de samedi dernier, qui fait désormais de la qualification un objectif presque aussi réaliste que les géants transformés en moulins par les enchanteurs tourmentant Don Quichotte, il n’était, histoire de parler par proverbes comme son écuyer Sancho Panza, pas la peine de pleurer sur le lait renversé. D’abord parce que l’USAP avait toujours cette 7e place à assurer, mais aussi parce qu’elle gardait un autre fer au feu, avec la réception en Amlin Cup de son adversaire préféré de la saison, le Stade Toulousain. Et si cette double course et éprouvante, et si d’aucuns pourraient nous asséner la sentence « un tien vaut mieux que deux, tu l’auras », pas question de galvauder une compétition qui nous offre à la fois la perspective d’une finale à Dublin, 10 ans après (déjà), ainsi que celle de deux recettes supplémentaires et nécessaires au club. Drôle d’équipe que notre USAP en reconstruction qui a pour victime favorite le champion de France, et qui en dit long sur son potentiel. Mais avec des si, on mettrait Paris en bouteille, et le Brennus tous les ans au Castillet, bien qu’on se contenterait largement de matches de H Cup à Aimé-Giral en guise de perspectives d’avenir. Pour tout cela, il ne fallait pas se rater, d’autant que le public était enfin massivement au rendez-vous. Restait à savoir dans quel état d’esprit allait être le Stade toulousain, habitué à des rendez-vous européens autrement plus prestigieux. Mais faute de grives, on mange des merles, et malgré une rotation attendue, autant que les grimaces de ce génial vieux singe qu’est Guy Novès, l’équipe stadiste avait une sacrée belle allure, et pouvait paraître venue pour faire mentir le dicton bien connu « jamais deux sans trois ». Cependant, la composition laissait des possibilités à notre paquet d’avants de faire mal à nos adversaires, intention bien exprimée par une composition faisant la part belle à la puissance. Cette puissance avait cruellement manqué au début du match la semaine dernière, et comme il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, notre staff avait décidé de s’adapter à la situation avec un pack très lourd et très îlien. Après le bel hommage rendu à celui qui fut l’un des premiers joueurs du Pacifique à porter notre maillot, le spectacle pouvait commencer.
Et d’entrée de jeu, l’avenir appartenant à ceux qui marquent tôt (on l’a appris à nos dépens samedi dernier), l’USAP insistait sur la supposée faiblesse toulousaine dans l’axe, notre Riton national obtenant rapidement une pénalité convertie par notre James Hook. Et comme il faut toujours battre le fer quand il est chaud, nos joueurs nous régalaient d’une merveille de ballon porté qui arrivait dans les 5 mètres toulousains, avant que le jeu ne rebondisse sur Seb Tao. Et comme aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années, notre jeune pilier renversait quatre adversaires pour s’écraser dans l’en-but ! Le stade explosait de joie, retrouvant tout à la fois l’entame catalane et le jeu d’avants qu’il aime tant. Mais il ne fallait pas vendre la peau de l’ours toulousain avant de l’avoir occis, et une première pénalité de Beauxis nous le rappelait. Pourtant, l’USAP gardait l’initiative, et une charge monumentale de notre futur ex-Bus nous en rappelait les jeunes années. Hélas, on ne peut pas forcément être et avoir été, et notre pilier ne se relevait pas, son genou ayant sans doute décidé qu’il quitterait l’USAP et Aimé-Giral sur le flanc. Ce coup dur faisait passer un froid dans le stade, mais ne changeait rien aux intentions des nôtres. Hélas, chassez le naturel, il revient au galop, et la face obscure de notre équipe repointait le bout de son nez, avec des intentions louables mais désordonnées, et surtout une indiscipline prenant des proportions qui auraient largement pu valoir un carton jaune à nos joueurs. Et si on dit souvent « jeux de mains, jeux de Toulousains », c’était le pied de Lionel Beauxis qui permettaient aux Stadistes de repasser devant, capitalisant sur leur défense efficace et nos attaques trop prévisibles. Fort heureusement, après une nouvelle frayeur sur un contre mené par Matanavou, l’USAP décidait d’arrêter de vouloir mettre la charrue avant les bœufs. Un nouveau ballon porté, juste avant la mi-temps, nous ramenait dans les 22 toulousains, avec Guilhem Guirado en fer de lance, avant que notre vaillant ailier Farid Sid ne s’arrache jusqu’à l’en-but toulousain. Les avants nettoient, les ailiers concluent : chacun son métier, et les vaches sont bien gardées, l’USAP virait en tête à la mi-temps, et le vent qui s’annonçait légèrement favorable dans le second acte nous rendait optimiste. Mais les Toulousains restaient dangereux, et chacun des adversaires pouvait encore voir midi à sa porte…
Et le second acte démarrait sur les chapeaux de roue, avec une première pénalité pour les Toulousains dans nos 22, rapidement jouée par Florian Fritz. Mais trois points valent parfois mieux que cinq, tu les auras. Une des nombreuses approximations de Luke Burgess permettant à notre pilier volant tongien, tout juste rentré, de lancer une grande offensive qui s’achevait 70 mètres plus loin, hélas sur un en-avant qui nous privait d’un bel essai. Mais ce n’était que partie remise, on n’allait pas tarder à s’en rendre compte. Après une belle séance défensive où le drop de Beauxis sonnait comme un aveu d’impuissance, une nouvelle grande offensive catalane, relayée par un Taumao semblant tout nouveau et tout beau, un Dan Leo déchirant la ligne adverse, et conclue par un Vaha en bout de ligne, dans un stade rugissant de plaisir. D’aucuns auraient alors pu dire que la cabane était tombée sur le chien, mais cela eût été bien présomptueux face à un tel adversaire, d’autant que le banc toulousain faisait rentrer un Yannick Jauzion en net regain de forme ces derniers temps. Il restait à mettre KO notre adversaire, et surtout ne pas remettre au lendemain ce qui pouvait être fait à l’instant. Hélas, c’est l’inverse qui se passait : d’abord, d’un geste de classe mais entaché d’un en-avant (rien de nouveau sous le soleil contre Toulouse, diront les mauvaises langues…), Jauzion envoyait le jeune Maka à l’essai, ramenant le Stade à 5 petits points. Pire encore, en appliquant d’une belle manchette et sous les yeux de l’arbitre le principe « œil pour œil, dent pour dent » à un Tolofua bien trop rugueux sur un ruck, Dan Leo était invité par le directeur de jeu à quitter le terrain. Pénalité pour Toulouse, 20 minutes à 14, beaucoup de monde dans le stade voyait les carottes de l’USAP déjà cuites, d’autant que le jeu se portait immédiatement dans les 22 catalans et que David Mélé passait tout près d’un carton jaune pour en-avant volontaire. À cette pénalité idéalement placée, les Stadistes préféraient la mêlée : pêché d’orgueil ou bon choix de jeu, seul le résultat de l’action le dirait. Et après trois mêlées difficiles pour nos joueurs, un Luke Burgess décidément mal inspiré se mettait à la faute et nous permettait de nous en sortir à bon compte. Tournant du match ? Sans doute, car sur l’action suivante, il fallait croire que la peur de perdre donnait des ailes à nos joueurs, Mafi poussant Médard à la faute sous les poteaux, ce qui permettait à James Hook de nous donner 8 points d’avance et de nous faire pousser un premier soupir de soulagement. Le second arrivait rapidement, suite à un excellent jeu au pied d’un David Mélé qui n’est jamais aussi bon que lorsqu’il rentre en jeu, avec une nouvelle pression victorieuse de notre défense. 3 points de plus, les petits ruisseaux font les grandes rivières, les Toulousains auraient peut-être du se rappeler cela pour gagner ce match. En attendant, le public pouvait chanter, dans une ambiance retrouvée, et se préparer à retrouver une demi-finale, la première depuis 2 ans, même si ces deux années nous ont paru une éternité…
Finalement, notre USAP se balade toujours entre « la fortune sourit toujours aux audacieux » et « le mieux est l’ennemi du bien ». Elle propose des séquences superbes, aurait du s’imposer sans souci, mais a trouvé le moyen de se faire peur, par indiscipline, mais aussi par manque de sens tactique. On le sait, mais l’essentiel est fait, et il n’est pas temps de faire la fine bouche : l’USAP a battu le grand Stade Toulousain trois fois cette saison, va jouer une demi-finale de coupe d’Europe dans son stade, va pouvoir encaisser une recette supplémentaire (et la DNACG nous a largement répété que les bons comptes font les bons amis en Top 14). Et même si la présence de l’épouvantail irlandais dans son stade ne laisse que peu d’illusions sur l’issue finale de l’épreuve, ce n’est pas une raison pour se résigner. Qui ne tente rien n’a rien, et l’espoir fait vivre, d’autant que l’USAP a déjà réussi il y a dix ans à piéger le Leinster sur ses terres. Mais chaque chose en son temps : il faudra se débarrasser d’un Stade Français facile vainqueur en Angleterre, et qui jouera sa saison, contrairement à notre adversaire de vendredi, et ce sera tout sauf une partie de plaisir. Entre-temps, l’USAP va jouer son avenir en championnat, avec un match capital face à un BO en plein retour de flamme. Ce menu peut paraître indigeste à une équipe fatiguée et qui doit faire face à de nouvelles blessures, mais on sait que l’appétit vient en mangeant. Et si en avril, l’USAP arrive à ne pas se découvrir d’un fil, alors elle aura le droit de faire ce qui lui plaît dans ce mois de mai que nous, supporters, attendons de ne plus seulement suivre à la télé !
Après la terrible déconvenue de samedi dernier, qui fait désormais de la qualification un objectif presque aussi réaliste que les géants transformés en moulins par les enchanteurs tourmentant Don Quichotte, il n’était, histoire de parler par proverbes comme son écuyer Sancho Panza, pas la peine de pleurer sur le lait renversé. D’abord parce que l’USAP avait toujours cette 7e place à assurer, mais aussi parce qu’elle gardait un autre fer au feu, avec la réception en Amlin Cup de son adversaire préféré de la saison, le Stade Toulousain. Et si cette double course et éprouvante, et si d’aucuns pourraient nous asséner la sentence « un tien vaut mieux que deux, tu l’auras », pas question de galvauder une compétition qui nous offre à la fois la perspective d’une finale à Dublin, 10 ans après (déjà), ainsi que celle de deux recettes supplémentaires et nécessaires au club. Drôle d’équipe que notre USAP en reconstruction qui a pour victime favorite le champion de France, et qui en dit long sur son potentiel. Mais avec des si, on mettrait Paris en bouteille, et le Brennus tous les ans au Castillet, bien qu’on se contenterait largement de matches de H Cup à Aimé-Giral en guise de perspectives d’avenir. Pour tout cela, il ne fallait pas se rater, d’autant que le public était enfin massivement au rendez-vous. Restait à savoir dans quel état d’esprit allait être le Stade toulousain, habitué à des rendez-vous européens autrement plus prestigieux. Mais faute de grives, on mange des merles, et malgré une rotation attendue, autant que les grimaces de ce génial vieux singe qu’est Guy Novès, l’équipe stadiste avait une sacrée belle allure, et pouvait paraître venue pour faire mentir le dicton bien connu « jamais deux sans trois ». Cependant, la composition laissait des possibilités à notre paquet d’avants de faire mal à nos adversaires, intention bien exprimée par une composition faisant la part belle à la puissance. Cette puissance avait cruellement manqué au début du match la semaine dernière, et comme il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, notre staff avait décidé de s’adapter à la situation avec un pack très lourd et très îlien. Après le bel hommage rendu à celui qui fut l’un des premiers joueurs du Pacifique à porter notre maillot, le spectacle pouvait commencer.
Et d’entrée de jeu, l’avenir appartenant à ceux qui marquent tôt (on l’a appris à nos dépens samedi dernier), l’USAP insistait sur la supposée faiblesse toulousaine dans l’axe, notre Riton national obtenant rapidement une pénalité convertie par notre James Hook. Et comme il faut toujours battre le fer quand il est chaud, nos joueurs nous régalaient d’une merveille de ballon porté qui arrivait dans les 5 mètres toulousains, avant que le jeu ne rebondisse sur Seb Tao. Et comme aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années, notre jeune pilier renversait quatre adversaires pour s’écraser dans l’en-but ! Le stade explosait de joie, retrouvant tout à la fois l’entame catalane et le jeu d’avants qu’il aime tant. Mais il ne fallait pas vendre la peau de l’ours toulousain avant de l’avoir occis, et une première pénalité de Beauxis nous le rappelait. Pourtant, l’USAP gardait l’initiative, et une charge monumentale de notre futur ex-Bus nous en rappelait les jeunes années. Hélas, on ne peut pas forcément être et avoir été, et notre pilier ne se relevait pas, son genou ayant sans doute décidé qu’il quitterait l’USAP et Aimé-Giral sur le flanc. Ce coup dur faisait passer un froid dans le stade, mais ne changeait rien aux intentions des nôtres. Hélas, chassez le naturel, il revient au galop, et la face obscure de notre équipe repointait le bout de son nez, avec des intentions louables mais désordonnées, et surtout une indiscipline prenant des proportions qui auraient largement pu valoir un carton jaune à nos joueurs. Et si on dit souvent « jeux de mains, jeux de Toulousains », c’était le pied de Lionel Beauxis qui permettaient aux Stadistes de repasser devant, capitalisant sur leur défense efficace et nos attaques trop prévisibles. Fort heureusement, après une nouvelle frayeur sur un contre mené par Matanavou, l’USAP décidait d’arrêter de vouloir mettre la charrue avant les bœufs. Un nouveau ballon porté, juste avant la mi-temps, nous ramenait dans les 22 toulousains, avec Guilhem Guirado en fer de lance, avant que notre vaillant ailier Farid Sid ne s’arrache jusqu’à l’en-but toulousain. Les avants nettoient, les ailiers concluent : chacun son métier, et les vaches sont bien gardées, l’USAP virait en tête à la mi-temps, et le vent qui s’annonçait légèrement favorable dans le second acte nous rendait optimiste. Mais les Toulousains restaient dangereux, et chacun des adversaires pouvait encore voir midi à sa porte…
Et le second acte démarrait sur les chapeaux de roue, avec une première pénalité pour les Toulousains dans nos 22, rapidement jouée par Florian Fritz. Mais trois points valent parfois mieux que cinq, tu les auras. Une des nombreuses approximations de Luke Burgess permettant à notre pilier volant tongien, tout juste rentré, de lancer une grande offensive qui s’achevait 70 mètres plus loin, hélas sur un en-avant qui nous privait d’un bel essai. Mais ce n’était que partie remise, on n’allait pas tarder à s’en rendre compte. Après une belle séance défensive où le drop de Beauxis sonnait comme un aveu d’impuissance, une nouvelle grande offensive catalane, relayée par un Taumao semblant tout nouveau et tout beau, un Dan Leo déchirant la ligne adverse, et conclue par un Vaha en bout de ligne, dans un stade rugissant de plaisir. D’aucuns auraient alors pu dire que la cabane était tombée sur le chien, mais cela eût été bien présomptueux face à un tel adversaire, d’autant que le banc toulousain faisait rentrer un Yannick Jauzion en net regain de forme ces derniers temps. Il restait à mettre KO notre adversaire, et surtout ne pas remettre au lendemain ce qui pouvait être fait à l’instant. Hélas, c’est l’inverse qui se passait : d’abord, d’un geste de classe mais entaché d’un en-avant (rien de nouveau sous le soleil contre Toulouse, diront les mauvaises langues…), Jauzion envoyait le jeune Maka à l’essai, ramenant le Stade à 5 petits points. Pire encore, en appliquant d’une belle manchette et sous les yeux de l’arbitre le principe « œil pour œil, dent pour dent » à un Tolofua bien trop rugueux sur un ruck, Dan Leo était invité par le directeur de jeu à quitter le terrain. Pénalité pour Toulouse, 20 minutes à 14, beaucoup de monde dans le stade voyait les carottes de l’USAP déjà cuites, d’autant que le jeu se portait immédiatement dans les 22 catalans et que David Mélé passait tout près d’un carton jaune pour en-avant volontaire. À cette pénalité idéalement placée, les Stadistes préféraient la mêlée : pêché d’orgueil ou bon choix de jeu, seul le résultat de l’action le dirait. Et après trois mêlées difficiles pour nos joueurs, un Luke Burgess décidément mal inspiré se mettait à la faute et nous permettait de nous en sortir à bon compte. Tournant du match ? Sans doute, car sur l’action suivante, il fallait croire que la peur de perdre donnait des ailes à nos joueurs, Mafi poussant Médard à la faute sous les poteaux, ce qui permettait à James Hook de nous donner 8 points d’avance et de nous faire pousser un premier soupir de soulagement. Le second arrivait rapidement, suite à un excellent jeu au pied d’un David Mélé qui n’est jamais aussi bon que lorsqu’il rentre en jeu, avec une nouvelle pression victorieuse de notre défense. 3 points de plus, les petits ruisseaux font les grandes rivières, les Toulousains auraient peut-être du se rappeler cela pour gagner ce match. En attendant, le public pouvait chanter, dans une ambiance retrouvée, et se préparer à retrouver une demi-finale, la première depuis 2 ans, même si ces deux années nous ont paru une éternité…
Finalement, notre USAP se balade toujours entre « la fortune sourit toujours aux audacieux » et « le mieux est l’ennemi du bien ». Elle propose des séquences superbes, aurait du s’imposer sans souci, mais a trouvé le moyen de se faire peur, par indiscipline, mais aussi par manque de sens tactique. On le sait, mais l’essentiel est fait, et il n’est pas temps de faire la fine bouche : l’USAP a battu le grand Stade Toulousain trois fois cette saison, va jouer une demi-finale de coupe d’Europe dans son stade, va pouvoir encaisser une recette supplémentaire (et la DNACG nous a largement répété que les bons comptes font les bons amis en Top 14). Et même si la présence de l’épouvantail irlandais dans son stade ne laisse que peu d’illusions sur l’issue finale de l’épreuve, ce n’est pas une raison pour se résigner. Qui ne tente rien n’a rien, et l’espoir fait vivre, d’autant que l’USAP a déjà réussi il y a dix ans à piéger le Leinster sur ses terres. Mais chaque chose en son temps : il faudra se débarrasser d’un Stade Français facile vainqueur en Angleterre, et qui jouera sa saison, contrairement à notre adversaire de vendredi, et ce sera tout sauf une partie de plaisir. Entre-temps, l’USAP va jouer son avenir en championnat, avec un match capital face à un BO en plein retour de flamme. Ce menu peut paraître indigeste à une équipe fatiguée et qui doit faire face à de nouvelles blessures, mais on sait que l’appétit vient en mangeant. Et si en avril, l’USAP arrive à ne pas se découvrir d’un fil, alors elle aura le droit de faire ce qui lui plaît dans ce mois de mai que nous, supporters, attendons de ne plus seulement suivre à la télé !