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Chronique ELS DE PARIS : En aïgua de botifarra ( USAP - Stade Français )

Els de P@ris

USAPiste bavard
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JAMAIS DEUX SANS TROIS !

Après la terrible déconvenue de samedi dernier, qui fait désormais de la qualification un objectif presque aussi réaliste que les géants transformés en moulins par les enchanteurs tourmentant Don Quichotte, il n’était, histoire de parler par proverbes comme son écuyer Sancho Panza, pas la peine de pleurer sur le lait renversé. D’abord parce que l’USAP avait toujours cette 7e place à assurer, mais aussi parce qu’elle gardait un autre fer au feu, avec la réception en Amlin Cup de son adversaire préféré de la saison, le Stade Toulousain. Et si cette double course et éprouvante, et si d’aucuns pourraient nous asséner la sentence « un tien vaut mieux que deux, tu l’auras », pas question de galvauder une compétition qui nous offre à la fois la perspective d’une finale à Dublin, 10 ans après (déjà), ainsi que celle de deux recettes supplémentaires et nécessaires au club. Drôle d’équipe que notre USAP en reconstruction qui a pour victime favorite le champion de France, et qui en dit long sur son potentiel. Mais avec des si, on mettrait Paris en bouteille, et le Brennus tous les ans au Castillet, bien qu’on se contenterait largement de matches de H Cup à Aimé-Giral en guise de perspectives d’avenir. Pour tout cela, il ne fallait pas se rater, d’autant que le public était enfin massivement au rendez-vous. Restait à savoir dans quel état d’esprit allait être le Stade toulousain, habitué à des rendez-vous européens autrement plus prestigieux. Mais faute de grives, on mange des merles, et malgré une rotation attendue, autant que les grimaces de ce génial vieux singe qu’est Guy Novès, l’équipe stadiste avait une sacrée belle allure, et pouvait paraître venue pour faire mentir le dicton bien connu « jamais deux sans trois ». Cependant, la composition laissait des possibilités à notre paquet d’avants de faire mal à nos adversaires, intention bien exprimée par une composition faisant la part belle à la puissance. Cette puissance avait cruellement manqué au début du match la semaine dernière, et comme il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, notre staff avait décidé de s’adapter à la situation avec un pack très lourd et très îlien. Après le bel hommage rendu à celui qui fut l’un des premiers joueurs du Pacifique à porter notre maillot, le spectacle pouvait commencer.

Et d’entrée de jeu, l’avenir appartenant à ceux qui marquent tôt (on l’a appris à nos dépens samedi dernier), l’USAP insistait sur la supposée faiblesse toulousaine dans l’axe, notre Riton national obtenant rapidement une pénalité convertie par notre James Hook. Et comme il faut toujours battre le fer quand il est chaud, nos joueurs nous régalaient d’une merveille de ballon porté qui arrivait dans les 5 mètres toulousains, avant que le jeu ne rebondisse sur Seb Tao. Et comme aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années, notre jeune pilier renversait quatre adversaires pour s’écraser dans l’en-but ! Le stade explosait de joie, retrouvant tout à la fois l’entame catalane et le jeu d’avants qu’il aime tant. Mais il ne fallait pas vendre la peau de l’ours toulousain avant de l’avoir occis, et une première pénalité de Beauxis nous le rappelait. Pourtant, l’USAP gardait l’initiative, et une charge monumentale de notre futur ex-Bus nous en rappelait les jeunes années. Hélas, on ne peut pas forcément être et avoir été, et notre pilier ne se relevait pas, son genou ayant sans doute décidé qu’il quitterait l’USAP et Aimé-Giral sur le flanc. Ce coup dur faisait passer un froid dans le stade, mais ne changeait rien aux intentions des nôtres. Hélas, chassez le naturel, il revient au galop, et la face obscure de notre équipe repointait le bout de son nez, avec des intentions louables mais désordonnées, et surtout une indiscipline prenant des proportions qui auraient largement pu valoir un carton jaune à nos joueurs. Et si on dit souvent « jeux de mains, jeux de Toulousains », c’était le pied de Lionel Beauxis qui permettaient aux Stadistes de repasser devant, capitalisant sur leur défense efficace et nos attaques trop prévisibles. Fort heureusement, après une nouvelle frayeur sur un contre mené par Matanavou, l’USAP décidait d’arrêter de vouloir mettre la charrue avant les bœufs. Un nouveau ballon porté, juste avant la mi-temps, nous ramenait dans les 22 toulousains, avec Guilhem Guirado en fer de lance, avant que notre vaillant ailier Farid Sid ne s’arrache jusqu’à l’en-but toulousain. Les avants nettoient, les ailiers concluent : chacun son métier, et les vaches sont bien gardées, l’USAP virait en tête à la mi-temps, et le vent qui s’annonçait légèrement favorable dans le second acte nous rendait optimiste. Mais les Toulousains restaient dangereux, et chacun des adversaires pouvait encore voir midi à sa porte…

Et le second acte démarrait sur les chapeaux de roue, avec une première pénalité pour les Toulousains dans nos 22, rapidement jouée par Florian Fritz. Mais trois points valent parfois mieux que cinq, tu les auras. Une des nombreuses approximations de Luke Burgess permettant à notre pilier volant tongien, tout juste rentré, de lancer une grande offensive qui s’achevait 70 mètres plus loin, hélas sur un en-avant qui nous privait d’un bel essai. Mais ce n’était que partie remise, on n’allait pas tarder à s’en rendre compte. Après une belle séance défensive où le drop de Beauxis sonnait comme un aveu d’impuissance, une nouvelle grande offensive catalane, relayée par un Taumalolo semblant tout nouveau et tout beau, un Dan Leo déchirant la ligne adverse, et conclue par un Vaha en bout de ligne, dans un stade rugissant de plaisir. D’aucuns auraient alors pu dire que la cabane était tombée sur le chien, mais cela eût été bien présomptueux face à un tel adversaire, d’autant que le banc toulousain faisait rentrer un Yannick Jauzion en net regain de forme ces derniers temps. Il restait à mettre KO notre adversaire, et surtout ne pas remettre au lendemain ce qui pouvait être fait à l’instant. Hélas, c’est l’inverse qui se passait : d’abord, d’un geste de classe mais entaché d’un en-avant (rien de nouveau sous le soleil contre Toulouse, diront les mauvaises langues…), Jauzion envoyait le jeune Maka à l’essai, ramenant le Stade à 5 petits points. Pire encore, en appliquant d’une belle manchette et sous les yeux de l’arbitre le principe « œil pour œil, dent pour dent » à un Tolofua bien trop rugueux sur un ruck, Dan Leo était invité par le directeur de jeu à quitter le terrain. Pénalité pour Toulouse, 20 minutes à 14, beaucoup de monde dans le stade voyait les carottes de l’USAP déjà cuites, d’autant que le jeu se portait immédiatement dans les 22 catalans et que David Mélé passait tout près d’un carton jaune pour en-avant volontaire. À cette pénalité idéalement placée, les Stadistes préféraient la mêlée : pêché d’orgueil ou bon choix de jeu, seul le résultat de l’action le dirait. Et après trois mêlées difficiles pour nos joueurs, un Luke Burgess décidément mal inspiré se mettait à la faute et nous permettait de nous en sortir à bon compte. Tournant du match ? Sans doute, car sur l’action suivante, il fallait croire que la peur de perdre donnait des ailes à nos joueurs, Mafi poussant Médard à la faute sous les poteaux, ce qui permettait à James Hook de nous donner 8 points d’avance et de nous faire pousser un premier soupir de soulagement. Le second arrivait rapidement, suite à un excellent jeu au pied d’un David Mélé qui n’est jamais aussi bon que lorsqu’il rentre en jeu, avec une nouvelle pression victorieuse de notre défense. 3 points de plus, les petits ruisseaux font les grandes rivières, les Toulousains auraient peut-être du se rappeler cela pour gagner ce match. En attendant, le public pouvait chanter, dans une ambiance retrouvée, et se préparer à retrouver une demi-finale, la première depuis 2 ans, même si ces deux années nous ont paru une éternité…

Finalement, notre USAP se balade toujours entre « la fortune sourit toujours aux audacieux » et « le mieux est l’ennemi du bien ». Elle propose des séquences superbes, aurait du s’imposer sans souci, mais a trouvé le moyen de se faire peur, par indiscipline, mais aussi par manque de sens tactique. On le sait, mais l’essentiel est fait, et il n’est pas temps de faire la fine bouche : l’USAP a battu le grand Stade Toulousain trois fois cette saison, va jouer une demi-finale de coupe d’Europe dans son stade, va pouvoir encaisser une recette supplémentaire (et la DNACG nous a largement répété que les bons comptes font les bons amis en Top 14). Et même si la présence de l’épouvantail irlandais dans son stade ne laisse que peu d’illusions sur l’issue finale de l’épreuve, ce n’est pas une raison pour se résigner. Qui ne tente rien n’a rien, et l’espoir fait vivre, d’autant que l’USAP a déjà réussi il y a dix ans à piéger le Leinster sur ses terres. Mais chaque chose en son temps : il faudra se débarrasser d’un Stade Français facile vainqueur en Angleterre, et qui jouera sa saison, contrairement à notre adversaire de vendredi, et ce sera tout sauf une partie de plaisir. Entre-temps, l’USAP va jouer son avenir en championnat, avec un match capital face à un BO en plein retour de flamme. Ce menu peut paraître indigeste à une équipe fatiguée et qui doit faire face à de nouvelles blessures, mais on sait que l’appétit vient en mangeant. Et si en avril, l’USAP arrive à ne pas se découvrir d’un fil, alors elle aura le droit de faire ce qui lui plaît dans ce mois de mai que nous, supporters, attendons de ne plus seulement suivre à la télé !
 

Carto

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Je sais pas ou tu vas chercher tout ça, c'est écrit comme un roman, quand je commence à lire je peu plus m'arréter,:bravo: et surtout merci allez l:drapeau:
 

Els de P@ris

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BULBES DE PRINTEMPS

Avec les beaux jours revenus, la nature redémarre et il est temps de travailler son jardin pour que les graines plantées auparavant prennent et que leurs fruits enchantent notre regard le temps de la belle saison. Pour les clubs du Top 14 en général et pour notre USAP en particulier, c’est également le moment de préparer la récolte de printemps. On ne sait que trop que notre équipe sort de deux mauvaises récoltes, qui l’ont privée notamment du houblon nécessaire pour visiter les plus grands jardins européens et, par un cercle vicieux propre à cette dure activité, d’en retirer les grandes quantités de blé indispensables pour rester parmi les plus riches terrains du rugby français. On se souvient notamment avec amertume de l’échec de la greffe de bulbes (faute d’échantillons de la part du jardinier de l’époque ?) de l’année dernière, qui avait laissé Aimé-Giral à l’état de champ de patates. Cette année, il a donc fallu tout retravailler et tout replanter, ce qui a exigé beaucoup de patience de la part des supporters en début de saison. Or, au moment de la floraison, voici que la main verte de nos jardiniers tremble : alors qu’on pensait l’USAP lancée vers une moisson fructueuse (et nécessaire vu le vide de nos silos à grain), l’échec contre le CO a fait l’effet d’une gelée de printemps glaçant les bourgeons à peine éclos, rappelant nos lacunes, notamment le manque de profondeur des racines de notre jeu, en particulier sur les fondamentaux et l’organisation. Et si la victoire européenne a fait du bien et nous rapproche un peu plus de la verte Erin, elle n’aurait pas du nous occasionner tant de sueurs froides. C’est donc avec un état d’esprit entre crainte et espoir qu’arrivait le BO qui, comment souvent ces dernières années, finit fort, notamment avec ses jeunes pousses, pour rattraper in extremis un hiver pourri. Pour cela, et avec un horaire qui rappelait les affiches d’un temps que les moins de vingt ans peuvent difficilement connaître, Marc Delpoux avait décidé de s’appuyer sur ses meilleures plantes, quitte à les épuiser à force de les solliciter, mais force est de reconnaître que le temps n’est plus à la greffe ou à la bouture expérimentale. En tous cas, la tension était palpable, avec comme enjeu cette 7e place qui pourrait tellement embellir notre jardin, voire plus si affinités, ainsi que la crainte de perdre en deux levées tout le travail de reconstruction patiemment accompli cette année…

En tous cas, dès le début du match, on s’apercevait qu’on allait avoir un rugby de printemps, avec des joueurs semblant ravis de gambader sur la pelouse par un temps enfin beau et chaud, quitte à oublier de planter une touche par-ci, de laisser tomber un ballon par-là. Et à ce jeu, comme la semaine dernière, c’était à l’USAP de planter la première graine, après avoir labouré la mêlée biarrote, le jeu partait au large, et si Taumalolo piochait un peu trop, oubliant ses camarades, le jeu rebondissait pour permettre finalement à Adrien Planté d’aller paisiblement déflorer le verger basque. Même si un peu plus de jugeote aurait permis de le faire plus tôt, on ne boudait pas son plaisir, même si, sur le renvoi, l’USAP décidait de faire une petite fleur à son adversaire en lui offrant littéralement une pénalité à 35 mètres en face, que le redoutable Yach plantait sans coup férir. Mais le début de match semblait rassurant, l’USAP semblant bien à l’aise sur les racines du jeu, et reprenant même de l’air suite à une conquête propre en touche. Hélas, c’était le moment pour les Basques de trouver de nombreuses brèches dans la haie de notre défense : après une première alerte sérieuse, les ¾ biarrots piétinaient joyeusement nos plates-bandes, avec un excellent Benoît Baby en tête, et nous forçaient à la faute tout près de notre ligne. Voyant que nos gardes champêtres étaient à peu près aussi peu attentifs que contre Castres, Yachvili jouait vite, et un improbable arrosage aérien d’Harinordoquy envoyait le jeune Teddy Thomas nous rendre la pareille. Autant dire que l’inquiétude nous gagnait, d’autant que nos fondamentaux commençaient à vaciller, entre une mêlée qui se faisait de plus en plus souvent mettre en terre, et une touche où nos joueurs semblaient pris dans des lianes. Tout cela, ajouté à un déficit de vitesse flagrant de nos ¾, ne rassurait guère. Et même si une pénalité nous redonnait un peu d’air, il ne tenait qu’à une passe mal ajustée de Baby de voir nos adversaires venir encore une fois désherber notre jardin. Cependant, l’USAP n’était heureusement pas la seule à avoir des trous dans sa cuirasse : après une première chevauchée de Mafi hélas vendangée, une nouvelle action d’envergure était conclue par un James Hook désireux de faire oublier ses mauvaises plantations contre Castres. 10 points d’avance, 5 minutes à jouer, on pouvait se dire que nos joueurs allaient tranquillement préserver cet acquis pour le faire fructifier jusqu’à la mi-temps. Hélas, trois fois hélas l’USAP succombait à son péché mignon de la relance systématique et se mettait stupidement à la faute. Sans conséquence pensait-on, puisque Yachvili négligeait d’arroser cette graine dans notre terre, mais il eût mieux fallu qu’il le fît… Sur la relance, Schuster et Vaha négligeaient de désherber Marcelo Bosch, qui en profitait pour ravager notre potager (comme il aime si souvent à le faire contre nous) et envoyer Lakafia finir le travail. Tout était à refaire, ou presque, et on ne pouvait s’empêcher de repenser au manque de bulbes dans les jardins méditerranéens. On n’avait hélas pas fini d’y penser…

En effet, alors qu’on pensait que Marc Delpoux avait copieusement arrosé ses joueurs pour qu’ils ne commettent plus les mêmes erreurs, rien ne semblait changer… À tel point que sur une sortie de ruck, Yachvili lançait le jeune Teddy Thomas qui cueillait tranquillement les fruits de sa belle forme du moment. Tout cela menaçait de tourner à l’orage de grêle finissant de ravager notre fin de saison. Mais si cette équipe manque de bulbe à un point qu’on ne s’en énerve même plus, elle ne manque pas de ressources mentales, et il en faut beaucoup pour l’arracher et la jeter à la benne. Et après quelques minutes à pousser n’importe comment, l’USAP retrouvait le fil de son jeu, avec une percée plein champ qui aboutissait à une pénalité, ainsi qu’à l’exclusion temporaire de Benoit Baby, coupable d’avoir empêché une branche usapiste de s’étendre jusqu’à l’en-but. L’USAP reprenait le score, et rajoutait rapidement trois points, mais en oubliant comme d’habitude de débroussailler sur les renvois, permettant au BO et à un Damien Traille qu’on n’avait plus vu percer depuis un moment de recoller une nouvelle fois. Malgré tout, l’USAP avait repris racine dans le camp biarrot, et sur une ouverture au large, Lifeimi Mafi choisissait de couper à travers les buissons basques alors qu’il semblait facile de les contourner, ce qui ne l’empêchait pas de passer et de nous redonner un grand bol d’air. Hélas, si le travail du jardin est un éternel recommencement, l’attitude de nos joueurs après avoir marqué semblait obéir dimanche à un cycle immuable, et une énième faute ramenait les Basques à portée. Pis, on sentait que nos joueurs manquaient de plus en plus de sève, notamment en mêlée, avec un Jérôme Schuster qui n’est plus que l’ombre du tronc qu’il pouvait être il y a seulement deux ou trois ans. Fort heureusement, les Basques ne sont plus le rouleau compresseur d’il y a quelques années et leurs cadres sont moins précis qu’avant, à l’image d’un Yachvili ratant des récoltes pourtant largement à sa portée. James Hook obtenait même l’occasion d’arracher le bonus défensif du jardin biarrot, mais pour une fois sans réussite, ce qui, si on n’aurait pas craché dessus, aurait été quand même vraiment injuste au vu du match.

Finalement, on pouvait pousser un grand ouf de soulagement. L’USAP a, comme d’habitude, réussi de très belles choses, donné de grands espoirs et exaspéré ses amoureux, comme une belle plante qui donne de belles fleurs mais pousse n’importe comment et risque de tomber. On ne n’en rajoutera pas sur le bulbe, mais il manque certainement des tuteurs sur le terrain pour qu’elle pousse droit : d’abord une conquête plus assurée, une mêlée calée, mais également un leader de jeu qui permette d’éviter que le jeu s’éparpille dans tous les sens. Après, ne soyons pas trop durs, cette équipe a beaucoup donné, et manque clairement de jus, le retour de ses errances défensives le montre, et le BO est également fatigué. Elle manque aussi de vécu collectif, et on ne reconstruit pas une harmonie paysagère en quelques semaines, même en quelques mois. La 7e place est quasiment assurée, ce qui est déjà une belle performance. Les deux prochaines semaines nous diront ce que l’USAP fera de son mois de mai : espérons qu’elle n’aura pas à subir une 3e année de jachère, et qu’elle pourra s’offrir de magnifiques jeux floraux du côté de Montpellier, de Dublin et plus si affinités !
 

Joel66

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Bravo encore une belle prose !!!
 
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