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Cargol66

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2 Août 2012
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Encore une bonne question. Voyons les réponses
Je parie sur le 1331 , comme ça par exemple que souvent ( bon pas en ce début de saison ) on avait un avant qui marquait en bout de ligne ( Faasalele à Pau par ex )
 

Rotja

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Tout pareil que Cargol, parce que le 2-4-2, faut pas déconner non plus.
 

Rotja

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23 Août 2012
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Un peu de lecture complémentaire, pour les anglophones (je veux bien essayer de traduire mais il me semble que les GIF animés sont plutôt parlants), où on explique ces notions de cellules (pods) et comment elles se structurent :
https://rugbyslate.com/attacking/pods-triangles-and-diamonds/
Ce site que je ne connaissais pas est vraiment intéressant. Merci @FAUST !
Bon, plus sommeil, je m'y colle en espérant ne pas trahir le texte.

Cellules, triangles et diamants

Un aspect très important pour un bon rugby offensif est la notion de cellule (pod). Une cellule est tout simplement un petit groupe de joueurs proches les uns des autres, capables de soutenir rapidement le porteur de balle en attaque. Cela lui procure des options pour transmettre, ou bien, s'il est plaqué, un soutien au contact.
Ci-dessous, un exemple où la cellule est servie par le 9. Là, les attaquants au soutien sont en mesure de rapidement former un ruck, et du coup (subséquemment si vous préférez :D), de permettre au 9 de vite éjecter la balle pour la phase suivante.

(schéma 1, j'vais pas vous faire un dessin)


Les soutiens peuvent aussi être utilisés sur une passe courte au contact, changeant alors le point d'ancrage de l'attaque, avec franchissement potentiel, ou au minimum focalisation de la défense adverse au plaquage.
Ci-dessous, un exemple où le porteur de la cellule passe après contact et permet un franchissement du 3.

(schéma 2)

Dans les exemples précédents, les cellules sont constituées d'avants, configuration typique dans ces situations. Ils sont prédisposés à créer la ligne de collision (des brutes !) où ils provoquent intentionnellement le contact, mais sont aussi les plus aptes au nettoyage rapide. Cependant, ce n'est pas nécessairement le cas, des cellules d'arrières peuvent tout aussi bien fonctionner (savent tout faire, eux).

Dans l'exemple suivant, le 10 est porteur, avec le 11 à l'intérieur et le 8 à l'extérieur. Cette combinaison peut surprendre, mais quoi qu'il en soit, elle met en évidence le fait que n'importe quel groupe de joueurs peut constituer une cellule et exploiter les aptitudes respectives de chacun pour contribuer à l'attaque. Le 10 à l'habileté nécessaire pour transmettre dans le bon timing au 8, qui peut franchir la défense et passer après contact au 11, qui a la vitesse et l'agilité nécessaire pour prendre l'intervalle.

(schéma 3)

On peut noter que dans la configuration de ces cellules d'attaque, le porteur de balle occupe une position centrale et les soutiens se placent derrière lui de chaque côté, pour former un triangle. Cela leur permet de se rendre disponibles pour recevoir la balle, ou bien de venir au contact et déblayer si le porteur est plaqué. Quand un quatrième joueur peut se joindre à la cellule, il vient se placer dans l'axe à l'arrière du triangle de manière à former un diamant. Si l'un des deux soutiens reçoit la balle, le quatrième joueur change sa trajectoire pour venir au soutien du nouveau porteur de balle du côté opposé. C'est plus évident dans les situations de déséquilibre, par exemple à la réception d'un coup de pied ou après un franchissement comme on peut le voir ci-dessous.

(schéma 4)

Dans cet exemple, le porteur de balle a une option de chaque côté de manière à choisir l'un ou l'autre une fois le défenseur fixé.
Quand le 12 reçoit la balle, il devient le nouveau porteur qui a besoin de soutien, le 15 monte alors depuis l'arrière pour devenir le soutien extérieur, alors que le 9 se rapproche à l'intérieur.

Travailler en cellules, triangle ou en diamant, est fondamental. On peut le constater à tous les niveaux. Cela nécessite de la pratique pour savoir exactement où se placer en tant que soutien, suffisamment proche en cas de ruck, mais à bonne distance pour offrir l'opportunité d'une passe qui mettra la défense en difficulté.
 
Dernière édition:

Christophe

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Merci @Rotja pour la traduction et merci aux autres pour lancer une discussion sur ce sujet fort intéressant.
 

Gamaelmo

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Du coup, à l'USAP, on joue comment ???
De ce que j'observe les joueurs ne se déplacent pas de la mm façon celon la zone du terrain. Dans nos et les 22 adverses c'est limite du 4-4, ça ressert énormément avec un jeu très direct et ça alterne entre cellule de 2, 3, voir 4 joueurs celon la vitesse de la relance de jeu (sortie lente 3 ou 4 joueurs, sortie rapide 2 ou 3 joueurs)
Sinon il me semble en effet que nous sommes sur du 1-3-3-1.
 

Gamaelmo

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Bon, plus sommeil, je m'y colle en espérant de ne pas trahir le texte.

Cellules, triangles et diamants

Un aspect très important pour un bon rugby offensif est la notion de cellule (pod). Une cellule est tout simplement un petit groupe de joueurs proches les uns des autres, capables de soutenir rapidement le porteur de balle en attaque. Cela lui procure des options pour transmettre, ou bien, s'il est plaqué, un soutien au contact.
Ci-dessous, un exemple où la cellule est servie par le 9. Là, les attaquants au soutien sont en mesure de rapidement former un ruck, et du coup (subséquemment si vous préférez :D), de permettre au 9 de vite éjecter la balle pour la phase suivante.

(schéma 1, j'vais pas vous faire un dessin)


Les soutiens peuvent aussi être utilisés sur une passe courte au contact, changeant alors le point d'ancrage de l'attaque, avec franchissement potentiel, ou au minimum focalisation de la défense adverse au plaquage.
Ci-dessous, un exemple où le porteur de la cellule passe après contact et permet un franchissement du 3.

(schéma 2)

Dans les exemples précédents, les cellules sont constituées d'avants, configuration typique dans ces situations. Ils sont prédisposés à créer la ligne de collision (des brutes !) où ils provoquent intentionnellement le contact, mais sont aussi les plus aptes au nettoyage rapide. Cependant, ce n'est pas nécessairement le cas, des cellules d'arrières peuvent tout aussi bien fonctionner (savent tout faire, eux).

Dans l'exemple suivant, le 10 est porteur, avec le 11 à l'intérieur et le 8 à l'extérieur. Cette combinaison peut surprendre, mais quoi qu'il en soit, elle met en évidence le fait que n'importe quel groupe de joueurs peut constituer une cellule et exploiter les aptitudes respectives de chacun pour contribuer à l'attaque. Le 10 à l'habileté nécessaire pour transmettre dans le bon timing au 8, qui peut franchir la défense et passer après contact au 11, qui a la vitesse et l'agilité nécessaire pour prendre l'intervalle.

(schéma 3)

On peut noter que dans la configuration de ces cellules d'attaque, le porteur de balle occupe une position centrale et les soutiens se placent derrière lui de chaque côté, pour former un triangle. Cela leur permet de se rendre disponibles pour recevoir la balle, ou bien de venir au contact et déblayer si le porteur est plaqué. Quand un quatrième joueur peut se joindre à la cellule, il vient se placer dans l'axe à l'arrière du triangle de manière à former un diamant. Si l'un des deux soutiens reçoit la balle, le quatrième joueur change sa trajectoire pour venir au soutien du nouveau porteur de balle du côté opposé. C'est plus évident dans les situations de déséquilibre, par exemple à la réception d'un coup de pied ou après un franchissement comme on peut le voir ci-dessous.

(schéma 4)

Dans cet exemple, le porteur de balle a une option de chaque côté de manière à choisir l'un ou l'autre une fois le défenseur fixé.
Quand le 12 reçoit la balle, il devient le nouveau porteur qui a besoin de soutien, le 15 monte alors depuis l'arrière pour devenir le soutien extérieur, alors que le 9 se rapproche à l'intérieur.

Travailler en cellules, triangle ou en diamant, est fondamental. On peut le constater à tous les niveaux. Cela nécessite de la pratique pour savoir exactement où se placer en tant que soutien, suffisamment proche en cas de ruck, mais à bonne distance pour offrir l'opportunité d'une passe qui mettra la défense en difficulté.
-1+1 (soutien intérieur - exterieur, on peut appeler ça "la zone de vie du ballon")
 
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