:231183:Je sais pas si quelqu'un l'a mis,c'est l'article de l'indépendant:
......................................................................................................
Après la débandade à Brive, le huis clos a été décrété jusqu'à jeudi à l'USAP, une première depuis l'arrivée de Delpoux. La température monte avant Toulouse.
La culbute de l'USAP à Brive (31-6) a provoqué des dommages collatéraux inattendus hier. Elle a plombé le chiffre d'affaires d'Art et buffet, la brasserie du stade Aimé-Giral. Jusqu'à jeudi, les arrêts buffet y sont proscrits pour les joueurs catalans. Interdiction de déjeuner dans l'établissement, dont la porte donnant sur le terrain restera fermée jusqu'au point presse de l'USAP, jeudi à 16h45.
Ordre en a été donné. "Aucun contact avec l'extérieur jusqu'à jeudi. Comme ça, ils vont bien réfléchir", confirme le directeur général, Sylvain Deroeux, attablé en solitaire à l'heure du repas. Interdiction également de s'exprimer publiquement dans les médias pour le groupe, le huis clos - une première depuis l'arrivée du trio Delpoux-Arlettaz-De Carli - ayant été décrété trois jours depuis hier.
"Il y a des moments où il vaut mieux se recentrer sur ses objectifs plutôt que de raconter des conneries. Tout le monde sera bien concentré comme cela", a justifié Deroeux.
Ambiance cotillons, serpentins à Aimé-Giral... Les murs, qui en ont vu d'autres, n'ont pourtant pas tremblé hier matin, où Marc Delpoux était absent. Le manager, accompagné de James Hook, assistait à la présentation de la Coupe d'Europe dans les locaux de France Télévisions à Paris. Il n'y a pas eu de remontée de bretelles donc - cela pourrait ronfler sec aujourd'hui - mais une intervention du 'Père Fouettard' Deroeux pour remettre chacun à l'endroit.
"J'ai juste rappelé tout le monde à ses obligations et surtout à ses objectifs qui ont en partie été oubliés à Brive", précise le directeur général. En négligeant effectivement les fondamentaux qui font le sel du rugby, principalement le combat et l'agressivité, l'USAP s'est trahie à Brive.
Accident de parcours ? Suffisance ? La remise à plat permettra de réfléchir aux causes et à leurs conséquences. "Il y a besoin de deux, trois jours de réflexion pour tout le monde. Je pense qu'après, tout reprendra son cours normal", estime Deroeux. Avec pour unique remède aux maux, une victoire sur Toulouse samedi.