25éme journée , USAP - RACING 92 .

[koenig]

Les mêmes produits ? certainement pas !
La plupart du temps, le but est de mettre les joueurs dans les meilleures dispositions et s'approchant des limites autorisées et avec des médicaments et compléments autorisés.
Mais plus il y a d'argent et plus le staff médical est étoffé et plus il a accès à des produits, des cocktails qui améliorent la perf. Il y a une grande inégalité entre les équipes du point de vue médical, plus encore que sur la masse salariale joueurs.
Dans le suivi médical comme partout, il y a les riches : joueurs suivis, toubibs au top, analyses régulières, et puis les autres : produits achetés sur internet, dosage "'à la louche"...
à l'époque de l'utilisation massive de l'EPO, le seuil maxi au delà duquel on considérait l'athlète dopé était de 50 %, donc un sportif qui avait un taux "naturel" de 47% pouvait prendre des produits pour arriver à 49.9 % ce qui améliorerait ses perf. Quelles sont les équipes qui arrivaient à n'avoir que des sportifs à 49.9 % ben, les plus riches qui pouvaient payer une batterie de test en continu, pour chaque coureur.

À l'époque dont tu parles on ne savait pas détecter l'EPO. Maintenant on sait, même à faible doses (pour peu qu'on fasse le test assez rapidement), et il existe des carnets de suivi pour les paramètres biologiques qui permettent de détecter des variations trop suspectes.

Et honnêtement...déjà qu'on fasse suivre une diète correcte aux joueurs, ça demande pas un budget fantastique, c'est la base avant de penser à prendre n'importe quel "complément" (hors stéroïdes qui permettent d'avoir un bon physique même en bouffant de la ***** mais normalement tu passes pas les contrôles). Quand tu regardes leur réseaux sociaux les mecs se prennent en train de boire, de bouffer frites, glaces & cie...du grand art (quand c'est pas au téléphone sur l'autoroute).

 

[Vadier]

C'est beau de philosopher sur le sujet et dans ce que tu dis tout le monde est OK.
Je vais me livrer un peu. J'ai eu la chance de côtoyer le monde professionnel au plus près, durant près de 5 saisons. La réalité c'est que le jour où tu ne performes plus tu dégages, tout simplement, t'as plus de pognon, les gens ne te badent plus, tu deviens monsieur Nobody et comme on t'a toujours chouchouter, bad trip, tu ne sais rien faire de ta vie, comme réserver un billet d'avion, gérer tes comptes etc..
Dans le rugby, chez nous, le parcours sportif Anthony Martrette en est que le triste exemple.

Be non justement tout le monde n'est pas ok,a propos de ce que je dis.Je pourrais ,comme tu le fais,me borner à tirer des conclusions simpliste,a l'aune d'une supposée expérience personnelle,et aprés et alors.Doit on pour autant à l'appui du cas Martrette généraliser.Je ne le crois pas,tout simplement parce que le probléme du dopage va bien au dela du rugby et du sport professionnel ,c'est un véritable probléme de société.qui fait intervenir d'innombrables acteurs du monde de l'éducation,du sport,du professionnalisme c'est a dire entre autre de l'argent mais pas exclusivement,de la médecine et de la science,du comportement en société.J'essaye de comprendre comme beaucoup bien plus qualifiés que moi dans ce domaine en m'efforçant d'aller au dela des cas particuliers.Je ne vais tout de méme pas m'excuser de ne pas avoir comme toi de certitudes fatalistes du genre"tu ne "performes" plus tu dégage","t'as plus de pognon tu deviens monsieur Nobody",Pour "bad trip" désolé je ne sais pas ce que ça veut dire,c'est au dessus de mes capacités intellectuelles.Ce n'est pas inintéressant,mais ça,,je l'écoute ,je peux méme en partie l'entendre,chez Dédé la semoule au café du commerce.

 

[Océan]

À l'époque dont tu parles on ne savait pas détecter l'EPO. Maintenant on sait, même à faible doses (pour peu qu'on fasse le test assez rapidement), et il existe des carnets de suivi pour les paramètres biologiques qui permettent de détecter des variations trop suspectes.

Et honnêtement...déjà qu'on fasse suivre une diète correcte aux joueurs, ça demande pas un budget fantastique, c'est la base avant de penser à prendre n'importe quel "complément" (hors stéroïdes qui permettent d'avoir un bon physique même en bouffant de la ***** mais normalement tu passes pas les contrôles). Quand tu regardes leur réseaux sociaux les mecs se prennent en train de boire, de bouffer frites, glaces & cie...du grand art (quand c'est pas au téléphone sur l'autoroute).

Tu t'éloignes de ton affirmation de départ "nos joueurs prennent les mêmes produits que les autres"

 

[jo basile]

Le seul truc que je veux garder de cette rencontre ce sont les applaudissement lors des sorties de Selpony et Piukala. Jjackson n'était pas là ; on ne saura jamais ce qui l'aurait emporté : sifflets ou applaudissements .

 

[Océan]

Je pourrais me borner à tirer des conclusions simpliste....

Heu... c'est pas ce...
non rien

 

[latulipe13]

Le mec se dope pas pour le public ou autres. Le mec se dope parce qu'il veut gagner, être le meilleur , point barre .
Si en plus ça lui fait gagner du fric, c'est la cerise sur le gâteau .

 

[santgaldric]

Le seul truc que je veux garder de cette rencontre ce sont les applaudissement lors des sorties de Selpony et Piukala. Jjackson n'était pas là ; on ne saura jamais ce qui l'aurait emporté : sifflets ou applaudissements .

Nous pouvons également rajouter les applaudissements pour Nakarawa, dont le Midol se fait l'écho :

À Aimé-Giral, on s’y connaît niveau rugby. Alors, quand Leone Nakarawa a
quitté la pelouse du stade catalan, samedi, le deuxième ligne a été
applaudi par une bonne partie du public sang et or, particulièrement beau
joueur et conscient d’avoir pu voir évoluer un des plus beaux joueurs au
monde. Si les joueurs perpignanais ont souffert face au génial fidjien, le
public a apprécié à sa juste valeur les inspirations du Racingman, particulièrement
en verve samedi :

• Ses quatre-vingt-un mètres
• Ses quatre franchissements
• Ses trois passes après contacts

 

[koenig]

Tu t'éloignes de ton affirmation de départ "nos joueurs prennent les mêmes produits que les autres"

Quels sont les produits qu'ont les autres que nous n'avons pas?

Nous pouvons également rajouter les applaudissements pour Nakarawa, dont le Midol se fait l'écho :

À Aimé-Giral, on s’y connaît niveau rugby. Alors, quand Leone Nakarawa a
quitté la pelouse du stade catalan, samedi, le deuxième ligne a été
applaudi par une bonne partie du public sang et or, particulièrement beau
joueur et conscient d’avoir pu voir évoluer un des plus beaux joueurs au
monde. Si les joueurs perpignanais ont souffert face au génial fidjien, le
public a apprécié à sa juste valeur les inspirations du Racingman, particulièrement
en verve samedi :

• Ses quatre-vingt-un mètres
• Ses quatre franchissements
• Ses trois passes après contacts

Sauf miracle ou amical de début de saison, c'est pas demain la veille qu'on reverra de tels joueurs à Aimé Giral.