jfm66
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Pas d'accord. L'évolution va vers des clubs de territoires riches justement. Pas besoin d'avoir un attachement charnel avec le club en question. Que ce soit Montpellier Lyon Stade français...le simple bassin économique et démographique suffit.
Je pense qu'on ne reverra jamais plus l'Usap champion de l'élite par contre ces clubs là ont leur chance.
Tu as en parti raison, mais cela ne suffit pas. Regardes du côté de Pau, le bassin démographique est plus faible que celui de Perpignan (aire urbaine à Pau environ 245 000 habitants contre 320 000 à Perpignan). La Section Paloise comme l'USAP possède sur son territoire un autre club pro, le basket chez eux et le treize chez nous. Pourtant contrairement à nous, Pau à comme partenaire un géant qui se nomme Total et qui est partenaire du club à hauteur de 7 millions par an quand le plus gros partenaire de l'USAP ne dépasse pas les 350 000 euros par an. Il suffit d'un ou plusieurs dirigeants chez Total sensible à la Section (club, rugby, valeurs, territoire, etc....) et le tour est joué.
Je vais prendre un autre exemple, La Rochelle, ville et aire urbaine encore inférieur à Perpignan et encore inférieur à Pau puisque 215 000 habitants. Alors effectivement la concurrence sportive est moins forte qu'a Perpignan et Pau. Mais le club à la chance d'avoir comme partenaire et Président Vincent Merling, PDG de Merling café avec un CA d'environ 50 millions par an, et qui par chance connait très bien le rugby. A cela il faut ajouter le groupe Macif (CA d'environ 6 milliards) avec sa filiale Apivia partenaire du club et surtout généreux donateur (naming).
Je pourrais prendre comme autre exemple, un club de D2, Nevers, aire urbaine de 98 000 habitants, qui à comme Président un amoureux de notre sport à savoir Régis Dumange. Dumange PDG de Textilot Plus au CA de 188 millions par an. Résultat l'USON à un budget d’environ 12 millions (supérieur à l'USAP, ville plus grande et plus riche) et surtout le club est propriétaire de ses infrastructures. Je me risque même à prendre les paris que Nevers d'ici 3 a 4 ans sera en Top14.
La problématique de l'USAP est d'avoir un Président qui n'injecte pas de l'argent dans le budget du club comme promis (pour développer le club, l'effectif) mais uniquement pour combler une partie des déficits qu'il cause lui même (non respect du budget prévisionnel), et d'avoir comme partenaire des entreprises avec un faible développement sur le plan national et international et lorsque il y a un grand groupe qui devient partenaire (exemple Eiffage) son investissement est limité a quelques milliers d'euros (certains parlent d'une somme entre 100 000 et 250 000 euros) quand Pau (Total), La Rochelle (Apivia) ou Nevers (Plus) injectent plusieurs millions par an.