Je pense que c'est un "modèle" qui va bien aux médiats (presse, radio et télé) : un noyau dur de 3 à 5 clubs avec 2 ou 3 outsiders et un peu de tension en bas de classement (qui descend ou pas) + une ou deux belles histoires + quelques stars étrangères et éventuellement "ceux qu'on aime détester" (Toulon en ce moment). Regardez le foot (en France mais aussi dans d'autres pays européens).
Je me demande si ce système est viable à long terme : dans la grande distribution, la règle c'est de concentrer l'offre (pas trop parce qu'il faut de la concurrence entre fournisseurs mais suffisamment pour leur faire entrevoir des parts de marché juteuses) et d'avoir quelques produits de substitution en réserve, au cas où.
La concentration on y arrive. La prochaine étape, c'est une seule descente. Je pense que quand le LOU sera revenu dans le top, ça ne trainera pas.
Le produit de substitution, c'était le hand qui a pris un sacré coup dans l'aile avec le scandale de Mtp. Mais ce n'est que partie remise. Si la base du rugby ne s'élargit pas géographiquement et socialement, nous resterons en compétition avec le hand, le basket (peut être le curling ? LoL). C'est un enjeu que la LNR peut transformer en défi.
Dans ce scénario là, on peut espérer être dans les outsiders, sauf à vendre le cluP à un mécène. Cette option, bizarrement, semble intéresser beaucoup de forumeurs pour qui (mais c'est mon analyse) le résultat prime sur l'environnement et la politique sportive. Moi, je me suis "résigné" à nous voir avec ce statut, tant que le projet global restera ce qu'il est mais je souhaite que, dans ce cadre, mon équipe défende ses valeurs de solidarité, d'esprit de conquête, d'indépendance avec un jeu plaisant. Ce qui ne nous empêchera pas de probablement perdre à Toulon.