Rien n'est fait encore, d'ici que les mecs en rose se positionnent et nous le piquent sous le nez...
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-1...r-heinke-van-der-merwe_sto4421268/story.shtml
Stade français: Quatre mois d'absence pour Heinke Van der Merwe
Le pilier gauche du Stade français, Heinke Van der Merwe, a été opéré ce mardi d'un tendon d'un biceps. Son entraîneur, Gonzalo Quesada, nous a précisé que le Sud-Africain allait être écarté des terrains pendant quatre mois. Un coup dur pour le club de la Capitale qui perd une pièce maîtresse de son pack.
Il faut de suite appeler les soeurs SAVARE :
Conflit de famille autour du Stade Français
Par David Reyrat, 30-09-2014
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Thoams Savare a repris le club en juin 2011. - Le Figaro
Les sœurs du propriétaire du club parisien, Thomas Savare, s'alarment des sommes investies à perte. Un différend familial qui pourrait menacer l'avenir du Stade Français.
Rififi dans la famille Savare. L’Equipe révèle ce mardi que les sœurs de Thomas Savare, le propriétaire du Stade Français, montent au créneau contre les investissements dans le club parisien. «Un niveau d’investissement dépassant de manière considérable les sommes annoncées.» «Des augmentations de capital récurrentes.» «Un sponsoring maillot sans aucune finalité économique.» Les propos de Me d’Armagnac, l’avocat de Marie et Emmanuelle - les sœurs -, traduisent l’alarmisme. «En trois ans, on a dépassé les 30 millions d’euros dépensés», affirme-t-il. S’inquiétant de la suite. «Le Stade Français devient un puits sans fond…»
Le problème ? Cet argent n’est pas celui de Thomas Savare mais celui du groupe familial, François-Charles Oberthur SAS, dont il est le DG. Une société toujours contrôlée par Jean-Pierre Savare, le père, qui, lui aussi selon l’Equipe, s’alarme de la contribution du groupe. Prévenant même que, si de nouvelles sommes devaient être injectées dans le Stade Français, il serait opportun «de rechercher un repreneur»…
Il ne faut pas espérer récupérer sa mise
— Thomas Savare
Un conflit, déclenché par l’éviction des deux sœurs du comité de direction du groupe fin 2013, qui pourrait finir par menacer l’avenir du club parisien. Car Thomas Savare n’a jamais nié que cet argent était investi à perte. «Si on ne veut pas être trop déçu, il ne faut pas espérer récupérer sa mise, déclarait-il ainsi récemment au Figaro. C'est plus un investissement passion, un investissement plaisir, qu'un investissement rentable.» Il espérait, au moins, ne plus avoir besoin d’injecter de l’argent après avoir, lors de la reprise du club en juin 2011, épongé les dettes, puis avoir à nouveau mis au pot saison après saison.
En mai dernier, il le reconnaissait. «C'est moins le cas, mais je dois encore le faire. L'objectif d'un club autosuffisant ne sera pas atteint cette saison. J'espère qu'il le sera très rapidement.» Malgré la non-qualification pour la grande coupe d’Europe – soit un manque à gagner de 500 000 à 1 million d’euros – il fondait cet espoir sur l’arrivée d’un sponsor maillot national, Numericable. «C’est un point important dans notre développement, notre reconstruction. Le Stade Français a mangé son pain noir. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, on affiche clairement nos ambitions avec ce partenariat. C’est une belle marche dans la logique d’autofinancement du club. On sera moins dans le mécénat.»
L'avenir n'est pas rose.
Thomas Savare, 53e fortune française (1,2 milliard d'euros) selon Challenges, a toujours été conscient qu’il ne pourrait pas indéfiniment investir l’argent du groupe familial. «Le Stade Français doit trouver un modèle économique viable avec son stade, ses spectateurs, ses partenaires, la revalorisation des droits télé. Je pense qu'on va vite revenir à une situation plus normale.» Sinon ? «Il faudra se poser les bonnes questions car on ne peut pas fonctionner durablement sur un système de mécénat.» L’avenir du Stade Français n’est d’un coup plus aussi rose…