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Yohan Vivalda, le 2e ligne de l’USAP passé par Colomiers il y a deux ans, estime que la progression de l’USC depuis cinq ans est de nature à en faire un favori pour la montée. Un succès catalan ferait basculer les sang et or dans le clan des prétendants.
Parti de l’USAP en 2013 pour mieux y revenir il y a deux ans, Yohan Vivalda (27 ans, 2 m, 99 kg) ne renierait pour rien au monde son aventure de deux ans à Colomiers, un club qui l’a remis en selle et qu’il redoute particulièrement avant le duel de dimanche à Aimé-Giral.
Pourquoi avez-vous quitté l’USAP, où vous aviez effectué toutes vos classes ?
Parce que Marc Delpoux, l’entraîneur de l’époque, m’a gentiment mis à la porte. Ma femme était enceinte, il fallait que je trouve un club. J’ai terminé la saison tant bien que mal et Bernard (Goutta, manager de l’USC) m’a contacté. J’ai dit oui tout de suite. Bernard est celui qui m’a inculqué les valeurs de l’USAP et, entre guillemets, appris à jouer au rugby. Avec lui, j’ai retrouvé le plaisir de jouer.
Là-bas, vous vous êtes ressourcé ?
Ha oui ! J’étais parti de l’USAP la tête dans le seau. J’en voulais beaucoup à certains dirigeants et à certaines personnes. Quand Bernard m’a contacté, ça été une véritable bouffée d’oxygène.
Quelle est la force de l’US Colomiers ?
Ils ont commencé en bas de la Pro D2 (en 2012-13) et, chaque saison, ils ont grappillé des places jusqu’à cette demi-finale d’accession à Bayonne, l’an dernier. Colomiers est un club familial qui ne se prend pas la tête. Ils abordent les matches un par un, sans ambition particulière, sinon celle de se dépasser. Leur véritable objectif, c’est à chaque fois de faire mieux que la saison précédente. Donc cette saison il va falloir compter avec eux. Ils jouent avec leurs qualités, en mettant beaucoup de vitesse dans leur jeu, c’est une équipe à prendre très au sérieux, au même titre que le leader de la poule. Je les vois bien partis pour figurer dans les cinq premiers. Bernard est en train de récolter les fruits de cinq années de travail. Selon moi, ils arrivent à maturité cette année.
Vous semblez particulièrement méfiant avant de les retrouver ce week-end.
Comme l’an dernier (23-23), j’ai peur qu’ils viennent nous embêter pour consolider leur place dans les trois premiers. Ça va être le match le plus dur du bloc. C’est le dernier, il faudra être très vigilant et ne surtout pas se relâcher après notre belle série. Ce serait dommage de finir sur une mauvaise note.
Invaincue depuis quatre matches (3 v, 1 n), l’USAP a-t-elle retrouvé toutes ses ambitions ?
Si on gagne dimanche, au tiers du championnat, on bascule dans une autre dynamique. Ça peut nous permettre de recoller au peloton de tête avant de réattaquer chez le leader Agen (le 17 novembre), où on essaiera de faire quelque chose. Quand tu joues pour l’USAP, tu as intérêt à retranscrire les valeurs du club sur le terrain. Le public est très chauvin et te le rappelle chaque week-end. Tu sais qu’il ne faut pas tricher et s’y filer à chaque match.
Le Vivalda nouveau a l’air de se sentir bien cette saison, en témoigne votre statut de titulaire...
Je prends du plaisir sur le terrain, j’essaie de me donner à fond, sans tricher. Ça ne me réussit pas trop mal. Je ne sais pas si je me sens plus fort, mais je suis revenu dans un environnement que je connais et où j’ai des repères.
Revenir à l’USAP était-il un objectif ?
C’est mon club de cœur. J’ai été formé ici (il est arrivé en 2006-07), j’y ai joué mon premier match chez les pros, ça ne s’oublie pas. Comme ma belle-famille est installée en Catalogne, je voulais revenir. L’USAP était plutôt intéressée, donc j’ai sauté sur l’occasion.
Moi aussi ce passage d'entrée m'a interpelé. Il faut quand même avoir un minimum de recul.je pensais qu il était parti bien avant delpoux, j ai pas de souvenir de lui sur la fin de la période brunel, ou delmas / manas goutta. il avait eu une grosse blessure mais je ne pensais pas qu il avait connu autant de saisons blanches.
Les aléas de la digestion au bureau, j'ai lu un peu vite, je l'ai trouvé bien grand !Yohan Vivalda (27 ans, 2 m, 99
Moi aussi ce passage d'entrée m'a interpelé. Il faut quand même avoir un minimum de recul.
Ses premières apparitions étaient monstrueuses, il est annoncé comme un futur international mais se pète et ne confirmera jamais son potentiel. Les deux années après le titre, il a très peu joué même si on se souvient du match du Munster, la saison avec Delmas puis avec Goutta et Manas, il joue très peu et avec Delpoux, il ne joue pratiquement pas du tout. A l'époque, le club est 7e du Top 14 et le club qui le récupère est un promu en D2 entraîné par son ancien coach. Et quatre ans après, il est toujours en D2 (7e au mieux et pas titulaire cette année là) et n'écrase pas le Top 14 en mettant un gros fuck à Delpoux.
Ca ne change rien au fait que ce soit un de nos meilleurs joueurs, avec de grosses qualités et que je regrette qu'on ne l'ait pas plus utilisé l'an passé.