C'est facile d'avoir un bon discours, il y a même des gens qui peuvent conseiller voire en écrire pour d'autres. Le plus difficile est de le mettre en œuvre et pour ça faudra attendre un peu de voir ce qu'il en est des actes.
Le côté positif c'est une ambition raisonnable même si l'objectif des demis est pour l'heure utopique (être dans les 6 européens est certainement plus réaliste). Le second élément positif c'est de faire avec ceux et ce que l'on a avec 1.5 millions d'euros pour lier la sauce.
Mais il y a trois inconnues :
- la réaction des autres anciens actionnaires, joueurs en place, cadrés, association USAP, politiques locaux, sponsors etc. Le système actuel convenait à beaucoup qui préféraient une moindre ambition sportive mais des petits arrangements conformes à leurs interêts. Comment vont-ils réagir s'il y a quelques réformes (quelques joueurs nouveaux court circuitant le centre de formation, une gestion plus rigoureuse des places, des boutiques etc). Soit on ne change rien et l'apport financier vient combler le trou sans que les résultats s'en ressentent. Soit il y a des changements et donc des oppositions plus ou moins fortes et plus ou moins publiques.
- Les autres clubs qui poursuivent la course à l'armement. L'USAP de cette saison sera t'elle dans la même position sportive ? Bayonne, le SF qui étaient derrière se sont assez nettement renforcés. Et là, Rivière n'est pas Pierre Fabre car il n'a pas de machine à cash ni une fortune comparable.
- Est-ce que cet engagement vaut et vaudra dans la longue durée ?
Nous avions assez d'éléments pour savoir que l'USAP telle qu'elle était allaient dans le mur. Là, il y a un pilote plus fiable mais quelles sont ses capacités pour changer la trajectoire ?