A vouloir défendre l'indéfendable on se perd. L'histoire est la suivante pour que tu comprennes clairement: il propose un match amical à Béziers qui accepte (contexte sportif), le FN gagne les élections municipales à Béziers (contexte politique), il annule son match parce qu'il ne "partage pas les valeurs de ce parti", "si les Biterrois votent pour le front National, c’est qu’ils estiment qu’il y a trop d’étrangers dans leur ville. Donc on ne va pas rajouter des étrangers, qui viendraient jouer au rugby, ce serait stupide" (contexte plus que politique), manque de pot sa jolie ville multiethnique faite de tolérance vote FN à 31 % 2 mois plus tard. Si l'on suit son grand sermon ( "je me vois mal aller jouer dans une ville qui serait à l’autre extrémité de ces valeurs") il devrait quitter Toulon rapidement et refuser ses petites délocalisations à Nice et Marseille. Il a voulu sauver la face en daignant recevoir Béziers mais il s'est pris un retour de bâton et c'est bien fait. Quand à mon scoop sur son implication politique, j'ai pas souvenir d'un Goze ou un Rivière sortir une autobiographie, participer régulièrement à une émission de débat politique à la radio, passer sur France 2 pour discuter avec Marine Le Pen, traiter le monde du rugby de raciste... Il aurait très bien pu dire nous ne jouerons pas à Béziers pour problème de calendrier mais il a voulu, comme toujours, se faire mousser. Je me demande même si ce n'était pas prémédité au regard des sondages qui plaçaient Meynard potentiellement vainqueur depuis au moins 6 mois. Mais après il nous sortira qu'il fait avancer le rugby.