Alain66
Passe du temps sur le forum
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Il retourne le couteau contre son agresseur et sera peut-être inculpé de meurtre
Lors d’une altercation la semaine dernière à Paris, un jeune homme a désarmé son assaillant avant de le blesser grièvement. La cour d’appel de Paris statue ce jeudi sur une éventuelle remise en liberté.
Un mois après l’affaire du bijoutier de Nice, la notion de légitime défense sera à nouveau au centre des débats ce jeudi, à la cour d’appel de Paris. Elle est appelée à statuer sur l’éventuelle remise en liberté d’un jeune homme ayant poignardé son agresseur.
L’altercation a eu lieu la semaine dernière. La victime, qui est aussi le prévenu, rentre chez lui jeudi 10 octobre et longe la ligne T3 du tramway au niveau de cours de Vincennes dans le XIIe arrondissement de Paris. À un arrêt, il aperçoit dans le tramway une jeune femme qu’il trouve à son goût et lui fait un signe de cœur avec les mains. Mais le geste est totalement mal interprété par le passager présent à côté de la jeune femme, qui croit que cette avance le vise…
Furieux de se faire «draguer», il s’élance hors du tramway son couteau à la main et prévient le jeune Casanova qu’ «il va le tuer». Les deux hommes s’abreuvent d’insultes. Le séducteur tente tant bien que mal de se défendre en opposant les tables et les chaises de bistro à sa portée. Mais l’agresseur finit par le toucher au flanc. Blessé mais conscient, raconte Le Parisien, il réussit à désarmer celui qui l’attaque et retourne son arme contre lui. L’agresseur, d’origine nigérienne, est grièvement touché au flanc. Il reste encore à ce jour entre la vie et la mort. Le jeune homme dragueur n’a, lui, besoin que de points de suture et est, dès le lendemain, placé en garde à vue.
Un seul coup, pas d’acharnement
Ses explications et celles d’un témoin ne suffisent pas à établir la légitime défense. Le juge l’a mis en examen et placé en détention. Selon les textes, la légitime défense est admise quand l’agression est «réelle, injustifiée et actuelle» et que la riposte est «proportionnée, nécessaire et immédiate». L’avocate du prévenu, Marie Pompéi-Cullin, estime que c’était bien le cas.
Interrogée par Le Figaro, elle retient: «une proportion entre les mesures prises et les intentions de son client et de son agresseur». «On a menacé mon client de le poignarder et il a été touché. Mon client n’a donné qu’un seul coup, Il ne s’est pas acharné. Ce sont les conséquences qui sont disproportionnées», fait-elle valoir alors que le pronostic vital de l’agresseur est toujours engagé. S’il venait à décéder, les poursuites seraient requalifiées en meurtre.
lefigaro.fr
17 octobre 2013
C'est le monde à l'envers .....
Mais quelle justice de *****, les racailles sont bien protégés !!!
Quant tu es victime, si tu ne veux pas avoir de problèmes avec la justice, il vaut mieux se laisser tuer !!!