Merci d'avoir répondu si précisément dans le cas d'un employé entraîneur, cependant il y a une faille : celle d'un Cadre qui s'est engagé publiquement à obtenir des résultats positifs pour le Club ... Le public a été trompé et celui-ci est donc en droit de demander des explications puis de le poursuivre en justice s'il n'apporte pas les éléments de réponse à son projet qui a conduit à la faillite ...
Pour le moment, il est muet et attend son pognon, ce qui m'est insupportable !
« Tout flatteur vit au crochet de celui qui l’écoute ».
Attention à la portée légale de la déclaration publique faite par un entraîneur de club sportif professionnel devant des médias un soir d’euphorie ou de tristesse ; elle ne lie pas contractuellement le déclarant à ses auditeurs, à défaut, les politiciens, les journalistes, les banquiers… seraient tous en prison, tous ceux qui nous mentent publiquement ( éhontément et depuis longtemps) pourraient être assignés par n’importe qui.(une idée à creuser ?)
Ce type de déclaration (entraîneur /club) ne peut pas constituer à lui seul une faute lourde dans la mesure où il ne rentre pas dans le cadre d’une infraction pénale comme la diffamation, l’incitation à la haine raciale…
Au mieux, ce genre de propos ne pourrait qu’étayer une faute lourde déjà avérée et en l’espèce et autant que je sache MD n’a manqué à aucune de ses obligations d’entraîneur (entraînement, recrutement, composition d’équipe, choix stratégiques…) ; il n’a pas de problème d’alcool, de drogue… qui l’empêcherait d’exercer ses fonctions.
Donc, il me parait évident que MD se retrouve en position de force, le temps jouant en sa faveur, il n’a qu’à venir au stade, assurer les missions qui lui sont confiées dans la limite de ses compétences, de son contrat de travail et que l’employeur lui fournisse les moyens nécessaires et suffisants afin de mener à bien lesdites missions , puis, d’attendre une faute ou un manquement du club relatif aux prérogatives et missions fixées dans son contrat.
Situation qui va immanquablement se produire (si ce n’est déjà le cas).
Le club est en porte-à-faux avec le contrat de travail de son « cher » entraîneur, l’absence de clause contractuelle ou de faute lourde avérée me laisse à penser qu’il est urgent de trouver une solution amiable avec le gavatx avant que ce dernier ne dispose d’arguments tangibles qu’il ne manquera pas de nous opposer devant les prud’hommes afin de racler quelques dommages et intérêts en sus de son indemnité de licenciement.
Bon vent à lui et au plaisir de ne jamais le revoir ni l’entendre.
Ceci n’est que mon avis.