Hakatalan
USAPiste sérieux
8)
https://www.lindependant.fr/2018/04/24/usap-interview-express-petit-plat-bonne-musique-grosse-boulette,3918385.php
USAP- Interview express: petit plat, bonne musique, grosse boulette
Vous avez toujours rêvé de casser la croûte avec Raphaël Carbou, danser le twist avec Patrick Arlettaz ou taquiner Enzo Forletta ? Voici de quoi se mettre sous la dent.
Ton plat préféré ?
Karl Chateau : Risotto.
Enzo Forletta : Des pâtes. Ça, je le tiens de mon père. Quand il était jeune, sa mère l’avait amené chez le médecin pour savoir si c’était normal qu’il mange des pâtes le midi et le soir toute la semaine.
Alan Brazo : Un petit faible pour le magret. Les sushis, c’est pas mal.
Tom Ecochard : La cuisine indienne.
Perry Freshwater : Je suis très fruits de mer, mais je fais aussi beaucoup des barbecues fumés, des épaules d’agneau, coustellous...
Mathieu Acebes : Poulet-pâtes.
Raphaël Carbou : Une bonne cargolade en entrée. Simple et efficace. Côte de bœuf à la braise. Un plateau de fromage et une petite douceur au dessert. On sera pas mal.
Berend Botha : Côte de bœuf avec des frites !
Patrick Arlettaz : Cargolade.
Ta musique préférée ?
Freshwater : J’aime bien le ryth’m & blues des années 80/90.
Carbou : Je suis très Georges Brassens. En ce moment, j’aime beaucoup L’orage. Pour moi, c’est le sommet. Le seul CD qu’il y a dans la chaîne Hi-Fi du vestiaire d’ailleurs, c’est Brassens. Mais je laisse Shahn Eru à ses occupations de DJ.
Botha : ACDC.
Ecochard : The world’s greatest de Air Kelly.
Forletta : J’écoute de tout et beaucoup. Pas comme Shahn (Eru) quand même... S’il pouvait se faire intégrer un haut-parleur dans le corps il le ferait.
Chateau : Ben Mazué. J’écoute la musique tout le temps.
Arlettaz : Je suis très éclectique. Mon coup de cœur du moment ? Ed Sheeran.
Ta grosse boulette ?
Freshwater : J’en dis tous les jours avec mon français de *****.
Forletta : Ce ballon perdu contre Colomiers au contact, la saison passée. On prend 100 mètres et un essai à la fin qui nous fait perdre le match. J’avoue que c’est une boulette qui me reste encore. J’arrive pas à l’évacuer.
Chateau : Un coup de pied face à Biarritz (victoire 56-3) sur une sortie de camp. Je me suis pris pour un autre !
Carbou : Contre Grenoble, ce coup de pied de dégagement... Je suis passé par toutes les émotions en l’espace de deux, trois minutes. Je pensais que le match était fini, j’ai voulu mettre le ballon en touche. Heureusement que Christophe André m’a sauvé la vie et a gratté ce ballon.
Botha : Nobody’s perfect ! (personne n’est parfait !)
Ecochard : À Biarritz (défaite 37-11), je rentre dix minutes, le match est plié et je commets un en-avant qui leur offre le bonus offensif.
Acebes : Ma chistera contre Dax (victoire 51-25) qui allait à l’encontre du jeu et qui m’a valu une belle remontée de bretelles par Patrick Arlettaz.
Arlettaz : La composition d’équipe contre Mont-de-Marsan à Aimé-Giral (défaite 44-20). En terme de coaching ce n’était pas la compo la mieux adaptée à ce stade de la saison.
Brazo : Mon coup de pied contre Carcassonne (73-7). Je ne sais toujours pas ce qui m’a pris...
9)
https://www.lindependant.fr/2018/04/24/usap-gerard-majoral-on-se-kamikaze-sur-tous-les-fronts,3918124.php
USAP - Gérard Majoral: «On se kamikaze sur tous les fronts»
Emblématique troisième ligne aile catalan dans les années 90, finaliste en 1998, Gérard Majoral mise sur la gagne.
Flanker le plus truculent de l’histoire de l’USAP, Gérard Majoral est peut-être aussi le plus mauvais perdant des sang et or. La finale de 98 contre le Stade Français, envolée sur le score de 34 à 7, lui a laissé un tel goût d’inachevé qu’il n’accepte plus de voir les Arlequins s’incliner. Ni hier ni dimanche. Et encore moins si près du but. À l’instar de «tout un peuple catalan», l’ancien troisième ligne aile usapiste rêve d’un imaginaire de perfection. Façon «chaud patate !», parie l’agriculteur rugbyman.
Comment l’USAP devrait-elle se préparer à jouer contre Mont-de-Marsan?
Mont-de-Marsan c’est pas des marrants. Il faut s’attendre à ce qu’ils nous fassent un peu de provocation, qu’ils nous obligent à chalouper entre le rugby d’avant et celui d’aujourd’hui. Et comme on n’a pas d’individualité écrasante dans le groupe, je pense qu’il faut que chacun se concentre sur son adversaire, son vis-à-vis. Moi, j’avais Marc Lièvremont en face en finale de 98 et je savais que si je me relevais après lui, ça signifiait que je n’étais pas dans le match. Je n’avais alors plus qu’une idée en tête: comment lui manger le cerveau en lui grignotant de l’espace petit à petit. Dimanche ce sera pareil, chaque joueur devra gagner son duel dans le collectif pour trouver une osmose payante. Et ne pas oublier qu’ils nous ont atomisés, ce qui en fait l’équipe idéale à rencontrer. On ne va tout de même pas réitérer l’exploit de se prendre une tannasse, non!
La pression sera à la hauteur de l’enjeu. Énorme et difficile à gérer?
Toute la saison, l’USAP a gagné contre des gros, a perdu contre des petits, contre Mont-de-Marsan aussi, à la maison et à l’extérieur, cette expérience cumulée va lui servir. La façon de jouer de cette équipe est imprimée dans le disque dur de chaque joueur catalan. On n’a donc plus d’alternative, cette fois on doit montrer plus de férocité, être même d’une férocité absolue et on fera changer la pression de camp. Non seulement on n’a rien à perdre mais on n’a pas le droit de briser le rêve de tout un département. De décevoir cette ferveur populaire qui n’existe nulle part ailleurs. On s’est construit une possibilité d’accession en Top 14, il faut mettre le paquet sur le jeu et la réalité du terrain pour concrétiser. Le plus dur ce sera d’être tous prêts au même moment à la même heure, bref dimanche à 14h15 pétantes.
Dimanche, les gars, on fait don de son corps au rugby !
L’équipe est partie en secret se mettre au vert près de Figueres: c’est une nécessité de se couper du monde avant une demie?
L’isolement permet de travailler sans espions, donc plus sereinement. Dans un match de cette importance, on ne peut pas risquer des fuites. L’isolement est également une excellente occasion de maintenir le groupe au diapason. Se parler, échanger, se préparer psychologiquement.
Vous avez été capitaine, quel conseil à ce titre donneriez-vous au groupe?
Le premier c’est d’arriver au stade concentré et de ne pas se laisser perturber par le bruit, les trompettes, le monde, la fumée des grillades… Ensuite et surtout laisser les doutes au vestiaire. Puis, construire son match dans une harmonie collective, sa performance et sa victoire.
Un pronostic justement pour dimanche?
On va les exploser. On se kamikaze sur tous les fronts, tous les points de rencontre et on fait don de son corps au rugby. La famille USAP est en train de se recomposer, Patrick Arlettaz et le staff ont insufflé un état d’esprit de liberté et de plaisir de jouer, alors on fonce. On ne tend pas l’autre joue. On file des tampons à tout le monde et on tape sur tout ce qui bouge ! En 98 on a perdu et vingt ans plus tard ça nous fout toujours les boules. Donc, il faut gagner.
https://www.lindependant.fr/2018/04/24/usap-interview-express-petit-plat-bonne-musique-grosse-boulette,3918385.php
USAP- Interview express: petit plat, bonne musique, grosse boulette
Vous avez toujours rêvé de casser la croûte avec Raphaël Carbou, danser le twist avec Patrick Arlettaz ou taquiner Enzo Forletta ? Voici de quoi se mettre sous la dent.
Ton plat préféré ?
Karl Chateau : Risotto.
Enzo Forletta : Des pâtes. Ça, je le tiens de mon père. Quand il était jeune, sa mère l’avait amené chez le médecin pour savoir si c’était normal qu’il mange des pâtes le midi et le soir toute la semaine.
Alan Brazo : Un petit faible pour le magret. Les sushis, c’est pas mal.
Tom Ecochard : La cuisine indienne.
Perry Freshwater : Je suis très fruits de mer, mais je fais aussi beaucoup des barbecues fumés, des épaules d’agneau, coustellous...
Mathieu Acebes : Poulet-pâtes.
Raphaël Carbou : Une bonne cargolade en entrée. Simple et efficace. Côte de bœuf à la braise. Un plateau de fromage et une petite douceur au dessert. On sera pas mal.
Berend Botha : Côte de bœuf avec des frites !
Patrick Arlettaz : Cargolade.
Ta musique préférée ?
Freshwater : J’aime bien le ryth’m & blues des années 80/90.
Carbou : Je suis très Georges Brassens. En ce moment, j’aime beaucoup L’orage. Pour moi, c’est le sommet. Le seul CD qu’il y a dans la chaîne Hi-Fi du vestiaire d’ailleurs, c’est Brassens. Mais je laisse Shahn Eru à ses occupations de DJ.
Botha : ACDC.
Ecochard : The world’s greatest de Air Kelly.
Forletta : J’écoute de tout et beaucoup. Pas comme Shahn (Eru) quand même... S’il pouvait se faire intégrer un haut-parleur dans le corps il le ferait.
Chateau : Ben Mazué. J’écoute la musique tout le temps.
Arlettaz : Je suis très éclectique. Mon coup de cœur du moment ? Ed Sheeran.
Ta grosse boulette ?
Freshwater : J’en dis tous les jours avec mon français de *****.
Forletta : Ce ballon perdu contre Colomiers au contact, la saison passée. On prend 100 mètres et un essai à la fin qui nous fait perdre le match. J’avoue que c’est une boulette qui me reste encore. J’arrive pas à l’évacuer.
Chateau : Un coup de pied face à Biarritz (victoire 56-3) sur une sortie de camp. Je me suis pris pour un autre !
Carbou : Contre Grenoble, ce coup de pied de dégagement... Je suis passé par toutes les émotions en l’espace de deux, trois minutes. Je pensais que le match était fini, j’ai voulu mettre le ballon en touche. Heureusement que Christophe André m’a sauvé la vie et a gratté ce ballon.
Botha : Nobody’s perfect ! (personne n’est parfait !)
Ecochard : À Biarritz (défaite 37-11), je rentre dix minutes, le match est plié et je commets un en-avant qui leur offre le bonus offensif.
Acebes : Ma chistera contre Dax (victoire 51-25) qui allait à l’encontre du jeu et qui m’a valu une belle remontée de bretelles par Patrick Arlettaz.
Arlettaz : La composition d’équipe contre Mont-de-Marsan à Aimé-Giral (défaite 44-20). En terme de coaching ce n’était pas la compo la mieux adaptée à ce stade de la saison.
Brazo : Mon coup de pied contre Carcassonne (73-7). Je ne sais toujours pas ce qui m’a pris...
9)
https://www.lindependant.fr/2018/04/24/usap-gerard-majoral-on-se-kamikaze-sur-tous-les-fronts,3918124.php
USAP - Gérard Majoral: «On se kamikaze sur tous les fronts»
Emblématique troisième ligne aile catalan dans les années 90, finaliste en 1998, Gérard Majoral mise sur la gagne.
Flanker le plus truculent de l’histoire de l’USAP, Gérard Majoral est peut-être aussi le plus mauvais perdant des sang et or. La finale de 98 contre le Stade Français, envolée sur le score de 34 à 7, lui a laissé un tel goût d’inachevé qu’il n’accepte plus de voir les Arlequins s’incliner. Ni hier ni dimanche. Et encore moins si près du but. À l’instar de «tout un peuple catalan», l’ancien troisième ligne aile usapiste rêve d’un imaginaire de perfection. Façon «chaud patate !», parie l’agriculteur rugbyman.
Comment l’USAP devrait-elle se préparer à jouer contre Mont-de-Marsan?
Mont-de-Marsan c’est pas des marrants. Il faut s’attendre à ce qu’ils nous fassent un peu de provocation, qu’ils nous obligent à chalouper entre le rugby d’avant et celui d’aujourd’hui. Et comme on n’a pas d’individualité écrasante dans le groupe, je pense qu’il faut que chacun se concentre sur son adversaire, son vis-à-vis. Moi, j’avais Marc Lièvremont en face en finale de 98 et je savais que si je me relevais après lui, ça signifiait que je n’étais pas dans le match. Je n’avais alors plus qu’une idée en tête: comment lui manger le cerveau en lui grignotant de l’espace petit à petit. Dimanche ce sera pareil, chaque joueur devra gagner son duel dans le collectif pour trouver une osmose payante. Et ne pas oublier qu’ils nous ont atomisés, ce qui en fait l’équipe idéale à rencontrer. On ne va tout de même pas réitérer l’exploit de se prendre une tannasse, non!
La pression sera à la hauteur de l’enjeu. Énorme et difficile à gérer?
Toute la saison, l’USAP a gagné contre des gros, a perdu contre des petits, contre Mont-de-Marsan aussi, à la maison et à l’extérieur, cette expérience cumulée va lui servir. La façon de jouer de cette équipe est imprimée dans le disque dur de chaque joueur catalan. On n’a donc plus d’alternative, cette fois on doit montrer plus de férocité, être même d’une férocité absolue et on fera changer la pression de camp. Non seulement on n’a rien à perdre mais on n’a pas le droit de briser le rêve de tout un département. De décevoir cette ferveur populaire qui n’existe nulle part ailleurs. On s’est construit une possibilité d’accession en Top 14, il faut mettre le paquet sur le jeu et la réalité du terrain pour concrétiser. Le plus dur ce sera d’être tous prêts au même moment à la même heure, bref dimanche à 14h15 pétantes.
Dimanche, les gars, on fait don de son corps au rugby !
L’équipe est partie en secret se mettre au vert près de Figueres: c’est une nécessité de se couper du monde avant une demie?
L’isolement permet de travailler sans espions, donc plus sereinement. Dans un match de cette importance, on ne peut pas risquer des fuites. L’isolement est également une excellente occasion de maintenir le groupe au diapason. Se parler, échanger, se préparer psychologiquement.
Vous avez été capitaine, quel conseil à ce titre donneriez-vous au groupe?
Le premier c’est d’arriver au stade concentré et de ne pas se laisser perturber par le bruit, les trompettes, le monde, la fumée des grillades… Ensuite et surtout laisser les doutes au vestiaire. Puis, construire son match dans une harmonie collective, sa performance et sa victoire.
Un pronostic justement pour dimanche?
On va les exploser. On se kamikaze sur tous les fronts, tous les points de rencontre et on fait don de son corps au rugby. La famille USAP est en train de se recomposer, Patrick Arlettaz et le staff ont insufflé un état d’esprit de liberté et de plaisir de jouer, alors on fonce. On ne tend pas l’autre joue. On file des tampons à tout le monde et on tape sur tout ce qui bouge ! En 98 on a perdu et vingt ans plus tard ça nous fout toujours les boules. Donc, il faut gagner.