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Chronique ELS DE PARIS : En aïgua de botifarra ( USAP - Stade Français )

jepo66

Passe du temps sur le forum
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26 Juillet 2012
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Bravo , pour encore et toujours ces belles chroniques, et repensons à la fable de JEAN DE LA FONTAINE , le lièvre et la tortue mais ici au Pays ,rebaptisons cette fable : le lièvre et le cargol. Et attention au cargol catalan:404318:
 

Muntanya Regalada

Passe du temps sur le forum
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27 Juillet 2012
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Dans notre manière de transformer les matchs en récits pleins de sens, on aurait envie que cette défaite joue un peu le rôle qu’a joué sous Brunel la victoire à Jean Bouin, un soir de mars 2008.
Oh que oui !!!

Très belle chronique.:bravo:
 

Joel66

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24 Juillet 2012
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A la lecture de ce texte...pour moi des frissons et de l’émotion !!!!! Fier de mon équipe, de ce maillot et de mes couleurs !!!!!!!
 

Michel Andreu

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17 Août 2012
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je suis sur ce forum depuis son ouverture et je suivais l officiel aussi bien sur
je n'ai jamais ecrit de message , je prend un reel plaisir a vous lire tous
je me decide a laisse un commentaire car je trouve ces chroniques vraiment geniales
merci donc aux redacteurs et je suis certain que notre equipe va maintenant nous apporter du plaisir en enchainant quelques victoires ........:609498: un expat
 

catalan92

Passe du temps sur le forum
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18 Août 2012
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quel plaisir de retrouver ces chroniques :bravo::bravo: moltes gracies
 

Els de P@ris

USAPiste bavard
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1 Août 2012
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AUX FORCEPS

Décidément, les matches contre nos amis basques à Aimé-Giral sont depuis quelques temps lestés par de sourdes angoisses. Après les matches de la survie bien négociés l'an dernier, voici que revenait l'Aviron sur nos terres dans un contexte aussi plombé qu'un ciel d'orage de fin d'été. Mais cette fois, il ne s'agissait pas de survie, il s'agissait de naissance. En effet, si les deux équipes ont pour point commun d'avoir changé de tuteurs après une saison plus que turbulente, l'USAP a presque tout changé, démarrant une nouvelle ère. Et qui dit nouvelle ère dit naissance. Or, depuis le début de saison, notre équipe a besoin d'un accouchement sous la forme d'une victoire pour naître à ce Top 14 absolument impitoyable envers les prématurés ou autres sujets trop peu adaptés à son univers... Toulon, Bordeaux, puis Clermont nous ont successivement rappelé que la nouvelle USAP était loin d'être arrivée à terme, et l'incroyable malchance qui a frappé notre première ligne en Auvergne écartait tout espoir d'un accouchement sans douleur... Il fallait cependant faire avec, et chacun se disait que même si le projet n'était pas arrivé à terme, il fallait que la victoire sorte des tripes de nos joueurs, d'autant que la maternité de Barcelone offre des perspectives plus qu'incertaines... Et toute l'attention reposait sur notre 5 de devant expérimental, secondé par une belle brochette d'espoirs, et sur sa capacité à pousser suffisamment fort pour extraire cette victoire tant désirée. Les Bayonnais avaient prévu le coup, avec un banc particulièrement solide en première et seconde ligne, et le travail promettait d'être long et douloureux...

Dès la coup d'envoi, on pouvait au moins être rassuré sur la volonté de nos petits, avec une séquence de grande ampleur qui arrivait dans les 22 bayonnais, mais hélas, comme c'est trop souvent le cas depuis le début de saison, un malencontreux en-avant faisait avorter l'attaque. Mais il était clair que l'USAP avait envie de concevoir de belles choses, avec en première ligne un Lifeimi Mafi très actif, à défaut d'être aussi fécond que la semaine dernière. Cependant, malgré une première pénalité qui nous permettait de passer en phase 3 de travail, la première action bayonnaise manquait de nous faire perdre les eaux, et la passe au pied de Boyet faisait passer un frisson glacé parmi tout le public catalan... Les deux blocs se faisaient face avec férocité, alors que notre Gavin et Dwayne Haare se lançaient dans un concours de plaquages anesthésiants. L'USAP se montrait entreprenante, mais décidément trop maladroite pour une opération aussi délicate, entre nos éternels ratés sur les renvois et l'en-avant gâchant une belle incision dans la défense basque... Fort heureusement, nos avants se montraient exacts au rendez-vous*: en mêlée d'abord, où Jérémy Castex confirmait ses belles dispositions en tenant la dragée haute au beau bébé néo-zélandais Tialata, mais aussi en touche et sur les mauls, où nos poussées nous permettaient de passer les phases du travail trois par trois. Il ne fallait cependant pas s'endormir, car Bayonne arrivait à marquer à chaque intrusion dans notre camp, mais aussi parce que nos joueurs, malgré toutes leurs intentions, n'arrivaient pas à ouvrir le passage, faute d'adresse et de lucidité dans les choix de jeu, ne profitant que très modérément d'une supériorité numérique due à une faute de petit garçon turbulent du pourtant très expérimenté docteur Phillips... Malgré tout, on pouvait être fier des intentions de nos garçons et du travail de nos maïeuticiens du pack. Les 9 points d'avance pouvaient laisser présager un accouchement sans douleur pour cette petite Victoire tant espérée, qu'on était prêt à l'appeler Désirée...

Cependant, il est bien connu que plus le travail dure, plus il est épuisant, et il faut dans ce cas-là soit injecter de nouvelles forces, soit avoir pu s'administrer un anesthésiant sous la forme d'une avance assez conséquente. Or, on savait bien que l'USAP était forcément limitée dans le premier domaine, et que son avance ne la prémunissait pas contre un souci imprévu... au contraire, le coaching était hier une arme basque et, après que notre anesthésiste James connaissait son seul échec de la soirée suite à un mauvais dosage entre précision et puissance, les médecins-chefs Lanta et Deylaud faisaient rentrer les pus gros bras de leur équipe, frais et dispos face à nos praticiens courageux mais fatigués... De plus, le jeu au pied défaillant de nos arrières ne nous permettait pas de nous donner de l'air pour souffler un peu. La pression s'inversait et atteignait son paroxysme lorsque, suite à un dégagement direct en touche malvenu, les Basques prenaient possession de notre bloc opératoire et y campaient pendant de longues minutes, où ils mettaient notre mêlée au supplice, les entrées de nos jeunes ne pouvant hélas empêcher l'inéluctable essai de pénalité... Comme on le craignait, l'accouchement ne se ferait pas sans douleur, pire encore, l'enfant avait l'air de se présenter par le siège, et il allait falloir accoucher de cette victoire au forceps... Fort heureusement, cet aléa avait l'effet d'un électrochoc sur nos joueurs, qui mettaient enfin la main sur le ballon et infligeaient une sévère séquence aux bayonnais. On crut alors entendre le cri de la délivrance quand notre spécialiste écossais, remarquable hier dans le travail de l'ombre et enfin discipliné, s'aplatissait dans l'en-but basque. Hélas, Alasdair ne s'était pas extrait des griffes de son défenseur, et se faisait pénaliser. Mais l'USAP, à force d'appuyer, finissait par pousser Bayonne à la faute, avec un diagnostic pénalité + carton jaune qui laissait enfin entrevoir le bout du tunnel, certainement pas sous la forme d'une césarienne ouvrant clairement la voie, mais d'un petit coup de scalpel bien administré pour faciliter le passage. La fin de match restait très tendue, mais nous nous trouvions quelque peu soulagés par le talonneur remplaçant de l'Aviron, à l'imprécision de bon goût sur ses lancers, alors que Benjamin Boyet, par son jeu au pied, semblait se contenter du point de bonus défensif. Et quand, sur un ultime en-avant, M. Matheu pouvait clore l'intervention, on crut entendre tout un stade pousser un grand ouf de soulagement. La victoire était là, et même si tout n'avait pas été parfait ni maîtrisé, elle avait la beauté et l'émotion d'un premier-né, matérialisé par le cercle constitué par nos joueurs, sorte de crèche entourant le dernier né avec soulagement (votre serviteur se gardera bien de dire qui pourrait y jouer l'âne et le bœuf, malgré quelques idées sur la question...).

Finalement, que garder de cette victoire si indispensable*? Peut-être la joie et l'inquiétude qui se mêlent après une naissance. La joie de voir une équipe naître, avec un groupe qui paraît déjà soudé, des individualités qui s'affirment (Mafi, Vahaamina remarquables, tout comme Strokosch dans un registre plus obscur, un Taumalolo hyper actif, un Castex très propre, bien que tirant la langue dans le second acte), et un projet de jeu qui, une fois mieux en place, peut bousculer bien des équipes. Mais aussi des inquiétudes, à court terme avec ce banc décimé devant qui a failli nous coûter très cher et va nous valoir de sacrées sueurs froides samedi prochain, à plus long terme avec des faiblesses inquiétantes dans la construction du jeu (Cazenave a décidément bien du mal à imposer sa patte sur l'équipe, Zaza ne semble pas encore bien calé dans notre nouvelle ligne d'attaque), et une grosse lacune dans le jeu au pied de dégagement, qui manque désespérément de longueur. Le valeureux Gavin a fait tout ce qu'il a pu, mais le coup de pompe d'un Tréséné de la grande époque nous aurait évité bien des frayeurs hier. Mais l'essentiel est que le compteur soit débloqué, pour que cette nouvelle USAP continue à grandir et nous montre que nous avons raison de croire en son potentiel. Prochaine étape, Barcelone, où il faudra encore grandir pour faire honneur à toute la Catalogne face à la montagne toulousaine, et confirmer que le rouge et noir nous réussit chez nos cousins.

TOTS A BARCELONA, VISCA USAP!!!
 

catalan92

Passe du temps sur le forum
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18 Août 2012
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:263770:>>>>>>>>> :bravo:
 
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