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Chronique ELS DE PARIS : En aïgua de botifarra ( USAP - Stade Français )

catalan92

Passe du temps sur le forum
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Els de P@ris

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À MOITIÉ VIDE ?

« Malgré des événements contraires en rafale, qui feraient passer le plus grand poissard de la terre pour un gagnant de l’Euro Millions, l’USAP, bien que tanguant encore sévèrement sur ses bases, a réussi à arracher une victoire méritée chez un promu Grenoblois invaincu chez lui depuis un an et demi, et ce en faisant l’essentiel du jeu, les Isérois ne pouvant s’appuyer que sur les fautes catalanes encore trop nombreuses. Cependant, avec un bilan équilibré de 4 victoires et 4 défaites, et au vu des résultats des adversaires de notre équipe pour le Top 6, on ne peut qu’envisager l’avenir avec optimisme pour cette équipe en construction, alors que se profile une quinzaine européenne qui s’annonce plus reposante. »
Voilà ce que votre serviteur avait dans la tête quand, menant au score, l’USAP tenait la balle dans le camp isérois à 2 minutes de la fin. Mais une trop grande expérience de son équipe le faisait encore s’imaginer on ne sait quel coup de Trafalgar, qui arriva sous la forme de cet improbable essai de 80 mètres qui ruinait nos espoirs de victoire à l’extérieur, une nouvelle fois… Depuis le début, avec l’USAP à l’extérieur, on a l’impression d’être le personnage de Bill Murray dans le film « Un jour sans fin », qui revit sans arrêt la même journée…
Cela commence avant le match, avec les désormais rituelles tuiles de la semaine. Cette semaine, en bonne place, au milieu des convalescents qui ne reviennent jamais, la lourde blessure de notre vice-capitaine au poignet, qui nous prive d’un des rares leaders qui nous restait, et qui, malgré sa propension excessive au coup de pied malvenu ou à la passe en touche, reste un indispensable régulateur de notre ligne d’attaque. Et, face à une équipe de Grenoble qui ne perd jamais à domicile et brille notamment par la qualité de sa paire de centres, cela rendait la mission à venir impossible. Remarquez qu’on aurait pu voir les choses ainsi : « Les tuiles qui s’accumulent sur l’équipe ont tendance à la souder encore plus, comme le match à Clermont l’a montré. De plus, Piukala a donné satisfaction et Gavin reste un excellent couteau suisse du milieu du terrain, notamment en défense. Enfin, plusieurs cadres se sont reposés le WE dernier, et Grenoble est un promu qui a quand même bénéficié d’un calendrier favorable. Tous les espoirs sont donc permis pour se positionner idéalement avant la trêve européenne où on pourra bien faire souffler les cadres ». Tout ça pour dire qu’on n’était pas très avancé au moment du coup d’envoi, dans ce stade Lesdiguières plein comme un œuf que l’USAP n’avait pas fréquenté depuis un bon moment.

Le coup d’envoi donné, le match se déroulait comme on en a l’habitude depuis le début de saison. « L’USAP démarrait pied au plancher, par de longues séquences dynamiques, qui permettaient très rapidement de mettre les Grenoblois sous pression. Hélas, la réussite n’était pas au rendez-vous, alors que les Grenoblois essayaient de répliquer, notamment sur des phases statiques et de ballon portés, ce qui leur valait plusieurs pénalités que leur buteur convertissait sans coup férir. Cependant, malgré cette malchance qui nous colle au pieds comme un mauvais chewing-gum, l’USAP ne cessait d’entreprendre et, malgré le carton jaune de Strokosch évitant sur le coup un essai, recollait au score par deux buts de notre James Hook retrouvé au tir, et finissait la première mi-temps avec seulement trois points de retard, et une dynamique qui laissait penser que la suite permettrait d’user et de déposer des Isérois paraissant fatigués en fin de premier acte ». On pouvait évidemment voir les choses autrement. Soucieuse de mettre en place son jeu porté sur le mouvement, souci renforcé par le manque de puissance de notre pack diminué, l’USAP se jetait dans le jeu, avec les ballons que lui assurait sa touche transfigurée par la présence de son géant gallois. Cependant, la multiplication des fautes de main gâchaient nombre d’actions, comme cet en-avant d’Adrien Planté tout près de la ligne, et donnaient l’impression que l’USAP mettait la charrue avant les bœufs, en continuant à jouer au lieu de prendre les points de deux pénalités en bonne position, ou en voulant relancer à tout va, y compris dans nos 22 mètres. A ce jeu, Florian Cazenave avait du mal à garder la tête froide, entre son improbable jeu avec Taumalolo mettant Guiry à la faute, son aussi improbable relance solitaire débouchant sur un coup de pied raté nous mettant sous pression plus que de raison, et nous coûtant force pénalités et un carton jaune. Pourtant, dès que l’USAP parvenait à enchaîner des temps de jeu, on sentait bien que Grenoble soufrait, d’autant que les choses avaient l’air de se tenir mieux que d’habitude en mêlée. Du coup, l’USAP, avec toutes ces fautes évitables, se retrouvait à simplement trois points de Grenoble, ce qui laissait des regrets, mais permettait d’espérer, même si on gardait dans la tête que nos garçons avaient du mal à finir leurs matches.

« À l’entame du second acte, on sentait cependant nos joueurs bien dans le coup. Profitant de leur supériorité aérienne, nos joueurs continuaient à essayer de relancer et de produire du jeu, avec en premiers attaquants le vif Richard Haughton, et un Farid Sid avec des fourmis dans les jambes, relayés par une troisième ligne très active et un Sione Piukala prenant un malin plaisir à déchirer la ligne de défense grenobloise. Bien sûr, tout n’était pas parfait en termes de discipline, et l’USAP concédait beaucoup trop de points, ainsi qu’un carton jaune pénalisant pour son gaucher tongien, mais on sentait notre équipe prendre l’ascendant sur le jeu, et ces efforts finissaient par être récompensés par James Hook, à la conclusion d’une touche volée suite à un très bon jeu au pied, scorant l’essai tant attendu et recevant en cadeau bonus une pénalité et un jaune pour un gros plaquage à retardement de la poutre sud-africaine du pack isérois. Malgré le sursaut d’orgueil des locaux, l’USAP reprenait le score grâce à un coaching gagnant en 2e ligne et paraissait gérer cette fin de match à son avantage ». Bien sûr, tout n’était pas si rose avant cette fatale 78e minute : dès le début du second acte, l’USAP faisait autant de fautes qu’elle produisait de jeu, et notre 5 de devant commençait à sérieusement fatigué, d’autant qu’il était abandonné par son colosse tongien, un peu trop sanguin sur ce coup. Ainsi, on revoyait tous ces matches où l’USAP faisait le yo-yo avec la table de 3, revenant, puis laissant à nouveau 6 points, puis revenant. Et même si le combo essai-pénalité-jaune permettait d’espérer, il était rapidement tempéré par les terribles limites de notre banc et de notre bulbe, entre un pack chahuté et pénalisé en mêlée et sur les mauls alors qu’il manque au pack Grenoblois un de ses avants les plus lourds, et un jeu au pied en milieu de terrain, refusant les touches où nous sommes à l’aise et rendant le ballon à notre adversaire alors que nous étions en supériorité numérique, avec en point d’orgue ce coup de pied direct en touche de l’entrant Armand Batlle nous valant une pénalité heureusement non convertie. Et si la rentrée de Vahaamahina donnait le coup de pouce nécessaire à nous faire passer devant, c’était avant cette hallucinante dernière action, où, entre un David Mélé s’affolant et rendant le ballon à nos adversaire, des Grenoblois jouant le tout pour le tout, profitant notamment d’un placement plus qu’approximatif de notre ailier entrant, allaient nous coller cet essai de 80 mètres que nous sommes peut-être les seuls à être capables d’encaisser… La dernière action confirmait cette impression d’avoir vu trois fois le même match à l’extérieur, et le goût amer d’une défaite qui n’aurait jamais du nous échapper.

Finalement, qu’est-ce qui a empêché votre serviteur, une nouvelle fois, de vous servir la fin qu’il avait préparée au début de cette chronique. Pas la peine de répéter, dans le désordre, les lacunes de cette équipe en puissance, en mêlée, dans le jeu au pied et dans la gestion du jeu, notamment au poste de 9. Mais on ne peut pas enlever à cette équipe son enthousiasme, sa volonté de (trop ?) jouer, ses mouvements de classe et son unité face à une adversité qui commence à devenir lassante. L’USAP n’est absolument pas décrochée dans la course aux places qualificatives, mais la façon dont elle a perdu ses trois matches à l’extérieur donnent une image compliquée. D’un côté, une équipe en chantier mais malchanceuse, à qui il ne manque vraiment pas grand-chose pour enchaîner les victoires et qui n’a pas grand-chose à envier à ses concurrents directs au Top 6 (que ce soient le BO, le CO, le Racing, Montpellier…), si seulement elle était en possession de ses cadres. De l’autre, l’image d’une équipe immature, qui semble trop fragile sur les fondamentaux, ainsi qu’à certains postes-clé (ce qui ramène à l’effectif et à sa gestion depuis le titre…) et semble vouloir fignoler les finitions avant d’avoir assuré les fondations, qui sont en Pays catalan beaucoup plus terre-à-terre que l’ambition aérienne que cette nouvelle USAP veut construire. Quoiqu’il en soit, on n’a que trop répété cela : certains verront le verre USAP à moitié plein, d’autres (peut-être plus nombreux) à moitié vide, mais il est inutile de pleurer sur le lait renversé. Cette équipe a les moyens de briller, la chance va forcément tourner, et les deux semaines de trêve européenne vont permettre à tout le monde, chroniqueur compris, de recharger les accus. Deux belles victoires sont attendues, avant de défier le Racing, contre qui il faudra impérativement rajouter de l’eau à notre moulin !
 

Carto

Dieu du forum
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Ce n'était pas notre jour , c'est certain , belle chronique .
 

le soler

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très belle chronique comme d'habitude. Encore merci et en espérant que tu pourra utiliser avec justesse l'intro que tu avais préparé très prochainement:231183:
 

albert

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Un regal
fe-li-ci-ta-tion
c est un grand plaisir de te lire
merci pour ce pur bonheur d intelligence rugbytisque
 

jeancat

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Trés belle chronique, le début sera recyclé trés vite, j'espère.:bravo::bravo:
 

Els de P@ris

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LE DEUXIÈME SOUFFLE


Après deux semaines de promenades au grand air de l’AMLIN Cup, où nos joueurs avaient pu se régénérer avec d’aimables oppositions qui leur avaient permis de jouer comme en apesanteur, l’USAP retrouvait la réalité nettement plus étouffante et oppressante du championnat. Une réalité nettement plus terre à terre qui prenait la forme du Metro Racing, équipe bien connue pour sa densité et sa capacité à asphyxier l’adversaire, malgré quelques résultats contraires ces derniers temps. Tout ceci pouvait inquiéter, notre équipe ayant montré, en particulier au niveau du paquet d’avants, qu’elle pouvait manquer de coffre et ainsi vite s’essouffler. Cela dit, plusieurs signaux pouvaient apparaître comme autant de ballons d’oxygène : d’abord le retour de captain Nico, notre si indispensable poutre, sans qui la mêlée ressemble bien vite à un ballon de baudruche dégonflé, défaut vite rédhibitoire dans notre parfois peu spectaculaire mais si exigeant championnat. En outre, les deux semaines européennes avaient pu permettre à nombre de nos cadres de recharger un peu d’oxygène dans leurs bonbonnes, pendant que nos adversaires du soir ferraillaient jusqu’en Belgique dans les sphères supérieures du ciel européen, là où l’air se fait de plus en plus rare. Arme à double tranchant donc, entre la perspective d’une meilleure condition physique et celle d’un manque de rythme, mais dans l’ensemble un certain optimisme, l’USAP alignant une équipe ressemblant beaucoup à ce qu’elle peut proposer de mieux. En face, le Racing présentait une équipe presque intégralement composée d’internationaux, prête à nous serrer le cou en nous obligeant à un duel très terre à terre. Il allait cependant falloir compter avec une actrice qui, si elle a ses habitudes à Aimé-Giral, y siégeait hier avec une force rare, à savoir Dame Tramontane, que l’USAP avait choisi d’affronter de face en première mi-temps. C’est en tous cas le souffle court et la boule au ventre que, de notre cathédrale au Café Six, les supporters de notre équipe chérie attendaient le coup d’envoi, la défaite étant tout simplement interdite…

Dès le coup d’envoi donné, l’USAP choisissait d’affronter la tempête de face, en lançant une première offensive depuis ses 22 mètres. On connaît depuis le début de saison les qualités et les défauts de cette équipe, résumées sur cette première action, qui occasionnait pour nos adversaires la possibilité de contrer puis d’ouvrir le score. Dans l’ensemble, l’USAP semblait avoir du mal à trouver son rythme, alors que le Racing semblait parfaitement jouer des courants aériens pour venir nous mettre la pression et doubler la mise sur une première mêlée, ce qui commençait à sérieusement plomber l’atmosphère… Fort heureusement, au bout de 10 minutes, nos joueurs semblaient avoir été réanimés, comme le montrait cette superbe combinaison qui faisait rentrer Adrien Planté dans la défense du Racing comme un courant d’air, ouvrant une première action de grande ampleur admirablement relayée par nos avants, si bien qu’on se prenait à regretter le drop un peu prématuré de Cazenave, qui permettait cependant à notre James de faire enfin décoller notre score. Mais ce n’était qu’un début, et c’était à nos avants de souffler sur les braises : notre Bus donnait une petite leçon à son néo-international de vis-à-vis, et dans son sillage nos avants enchaînaient les temps de jeu à pleins poumons, pour enfin concrétiser à Aimé-Giral, par notre pilier aérien Taumalolo, bénéficiant d’une passe splendide sur un pas de notre tour de contrôle galloise et résistant sans mal au retour d’un Fall qui ressemblait pour le coup à un ballon gonflé à l’hélium rebondissant sur lui. Premier essai à Giral cette saison, et une USAP paraissant planer sur le match, dans le sillage d’avants rayonnants, à l’image de la troisième ligne en général, et d’un Alasdair Strokosch stratosphérique en particulier, ou d’un Luke Charteris dominant sans partage l’espace aérien du stade, ne laissant passer que les Airbus à l’atterrissage… Pourtant, cette domination débouchait essentiellement sur du vent, la faute à de mauvais choix de jeu, souvent occasionnés par un Cazenave semblant manquer d’oxygène et de lucidité tout près de la ligne, ce qui provoquait un sentiment de frustration dont on n’a que trop l’habitude avec notre équipe, frustration mêlée d’une sourde crainte d’avoir laissé passer notre chance…

Hélas, l’entame du second acte confirmait ce funeste sentiment. En effet, Nicolas Mas en tête, nos joueurs paraissaient être revenus essoufflés par le rythme effréné de la première mi-temps : souffrance en mêlée, erreurs de placement, moindre pression au sol, tout cela mêlé à des Franciliens gonflés à bloc par la mise au point de leur Puma de coach à la mi-temps, l’USAP et ses supporters traversaient le premier quart d’heure du second acte en apnée : les occasions d’essais se succédaient pour le Racing, et quand Matadigo marquait un essai de filou, ce n’était que pure logique, même si certains de nos joueurs trouvaient qu’il ne manquait pas d’air d’avoir scoré à la limite du hors-jeu. Et si l’USAP essayait de refaire donner ses avants, la fatigue rendait l’exercice plus difficile : nos troisièmes lignes avaient beau montrer qu’ils possédaient trois poumons chacun, la présence de nos avants au sol se faisait moins saignante, et les belles actions échouaient d’un souffle, que ce soit pour une passe mal assurée de Narraway, ou pour un départ de Cazenave un peu trop loin de ses soutiens. Et dans l’ensemble, on voyait mal comment l’USAP allait trouver son deuxième souffle, tant elle semblait impuissante à faire s’envoler le bloc défensif de Franciliens paraissant avoir pris racine dans notre terrain. Et c’est au moment le plus improbable que l’USAP trouva son masque à oxygène, sur un contre qui avait ramené le Racing dans notre camp, mais dont l’avancée trop rapide avait éloigné des soutiens fatigués. Anodin, pouvait-on penser, jusqu’à ce que Chavancy décide de souffler dans les bronches de l’arbitre, qui avançait de 10 mètres en guise de rétorsion. Notre James ne laissait pas passer ce cadeau quasi-inespéré, et on voyait alors les Racingmen s’affaisser comme un soufflé trop froid : multiplication d’erreurs et de fautes, qui nous permettaient même de passer un ultime drop nous permettant de respirer un très grand coup.

17-13 au final, l’USAP s’impose d’un souffle, avec une volonté et un mental irréprochables, dans le sillage d’une 3e ligne de feu et d’une mêlée sur le chemin de la rédemption maintenant qu’elle retrouve son guide. Restent des lacunes importantes, que ce soit dans le jeu au pied, mais plus encore dans la gestion du jeu. Pas question ici d’incriminer un joueur en particulier, même si nos demis de mêlée ont vraiment du mal à imposer leur jeu et à garder la tête froide dans les situations chaudes. Mais la volonté de jeu à tout va, au-delà des risques qu’elle génère, est terriblement exigeante pour nos joueurs, et tout spécialement nos avants, qui ont tendance à souffrir au sol et à multiplier les fautes quand ils manquent d’oxygène. Cela aurait pu coûter cher hier, cela se paiera jeudi à Castres, équipe passée maîtresse dans la cuisson de l’adversaire à l’étouffée. Mais ne boudons pas notre plaisir, l’USAP aurait pu expirer hier soir, elle a su trouver les ressources pour, l’air de rien, recoller aux places qualificatives, et trouver de nouvelles certitudes, notamment dans le jeu d’avants, avec des recrues en tous points irréprochables, signe d’un groupe où l’atmosphère n’est pas polluée. Tout cela doit servir de base pour continuer à mûrir et à grandir pour atteindre cet objectif européen, que l’USAP peut viser sans paraître gonflée d’un orgueil mal placé. Et si nos garçons avaient la bonne idée de s’inspirer de tout cela en se donnant de l’air lors d’un des deux difficiles déplacements qui les attendent, nul doute que cela nous ferait l’effet d’une tramontane chassant les nuages et ouvrant le passage au soleil !
 
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