Els de P@ris
USAPiste bavard
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- 1 Août 2012
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LE COUP DE LA PANNE
À peine remis des émotions en forme de montagnes russes que le déplacement à Barcelone nous avait occasionnées, il était temps de reprendre la route, direction le Nord et la capitale cette fois. Et pour ce déplacement qui n'en est pas un pour notre penya, ravie de retrouver les Titis de l'Ovalie pour un bel apéro convivial mais qui ne sera pas mécontente de quitter cet improbable stade Charléty pour l'année prochaine, ce n'était rien de dire que l'espoir était grand. L'USAP avait montré du côté de Montjuic la vitesse, l'intelligence et la réussite qu'elle avait lorsqu'elle était une des grosses cylindrées du Top 14, avant de pêcher par manque d'entretien du moteur et d'être dépassée par des bolides flambant neufs. Espoir aussi car l'adversaire du jour, loin de la Ferrari pétaradante, rose avec ses éclairs bleus, qui nous a tellement mis dans le vent au début des années 2000, ressemble désormais plus à une belle Bentley, plus classe, mais tellement moins taillée pour les chevauchées furieuses du Top 14. Les stadistes, toujours à la peine loin de leur drôle de circuit, avaient subi un accroc contre des Castrais pas toujours très jolis à voir mais qui ne baissent jamais de régime, et se trouvaient sous la menace directe de prendre un tour de retard. La blessure de leur pilote Sylvain Dupuy ajoutait au tableau, malgré le retour de l'indispensable Pascal Papé. Du côté de l'USAP, le prototype semblait être sorti de sa phase de réglages et paraissait prêt à rugir sur tous les terrains du pays pour montrer sa puissance et sa vitesse retrouvées. Les mécanos en chef, pour peaufiner lesdits réglages, avaient préparé une compo très proche de celle de samedi dernier, malgré les absences de Farid turbo Sid et du régulateur Zaza, et avec l'idée, partagée par nombre de supporters, de récupérer à Paris le temps perdu contre Toulon dans la course aux six premières places.
Et ce n'est pas le départ qui allait doucher les espoirs*: une première récupération, un premier mouvement, une première pénalité et trois points d'avance au compteur. Tout se présentait bien, même si le match de samedi dernier nous rappelait que rien ne sert parfois de marquer trop vite et qu'il vaut mieux le faire à point. La réplique parisienne ne tardait pas, et après une tentative de déboîter sur un drop, la pénalité tombait suite à une accélération de Turinui. C'était le moment pour notre ancien pointeur d'entrer en scène*: celui qui fut et reste notre Popo avait sans doute à cœur de prouver qu'il avait encore le sens de la trajectoire, et ramenait les siens à notre hauteur. Mais notre USAP remettait tout de suite un coup d'accélérateur, dans le sillage d'un Guirado très à l'aise au jeu des autos-tamponneuses, et provoquait même la sortie de route de Paul Williams, pour une queue de poisson largement superflue. Et si James ratait la cible, il parvenait quand même à nous redonner 3 mètres d'avance peu après. Pas de souci sur ce plan-là, d'autant que suite à un long mouvement parisien finalement pénalisé, notre pilote gallois lançait merveilleusement au pied notre nouveau dragster anglais, qui se lançait dans une superbe ligne droite pour couper victorieusement la ligne d'arrivée. Malgré la transformation (difficile) ratée, tout semblait aller pour le mieux, avec une USAP paraissant capable d'accélérer à tout moment, et des Parisiens pressants, mais paraissant lourds et sans idée. Pourtant, on sentait rapidement que la belle mécanique usapiste n'était pas dans les dispositions barcelonaises*: une mêlée qui cale, des Parisiens qui nous serrent dans un virage, et Popo qui ne manque jamais la cible*: l'avance usapiste fondait comme neige au soleil, d'autant que l'USAP se permettait de laisser de nombreux points en route, négligeant de passer la ligne, mais surtout avec un James Hook ayant beaucoup de mal à trouver la bonne trajectoire. À ce titre, la comparaison entre la réussite de notre ancien arrière (que les circuits de région parisienne ont souvent inspiré, il est vrai) à 55 mètres en coin et l'échec de notre ouvreur à 40 en face était cruelle. L'USAP rentrait aux vestiaires avec une seconde de retard*: on pouvait se dire que rien n'était perdu, mais on ne pouvait pas s'empêcher de se remémorer les 11 points laissés au pied, et tout ce qui faisait que l'USAP aurait du s'arrêter aux stands avec une avance confortable, face à un bolide qui, à part sa vaillance, et la puissance de quelques individualités, n'avait pas grand-chose à offrir...
Soucieux d'un éventuel manque de carburant chez nos avants, Marc Delpoux décidait de faire rentrer Jérôme Schuster et Daniel Leo, espérant mettre un tigre dans le moteur catalan. Hélas, cela ne changeait rien à l'instabilité de nos réglages, entre une mêlée toujours sévèrement dominée, et des tentatives de dépassement bien trop approximatives et de moins en moins bien coordonnées, bien loin de la merveille de fluidité vue la semaine dernière. En face, les stadistes, sans briller, se hâtaient avec lenteur de profiter de nos errements*: un contre qui manquait d'aller en dame face à des défenseurs catalans qui semblaient ne pas avoir décroché leur caravane, puis deux drops à la suite. La réplique suite à une charge sonnée par un Guirado plein de gaz ne changeait rien à l'affaire, l'USAP se laissait endormir par le faux rythme du véhicule parisien, comme si nous nous contentions d'attendre gentiment derrière un camion cahotant à 20 km/h sur une route nationale, avec l'illusion qu'on pourra le dépasser quand on voudra. D'ailleurs, les Parisiens faisant à peu près autant de fautes que nous, rien n'était fait pour dissiper l'illusion, même si un Dan Leo qui a décidément bien du mal à trouver son plein régime sur les routes catalanes se faisait retirer son permis de jouer pendant 10 minutes pour avoir renversé son vis-à-vis en touche. Sur le bord du circuit, notre team manager tentait alors un coup de poker en sortant un James Hook au pilotage cette fois peu inspiré et en donnant les clés du camion à notre éternel joker David Mélé. Il fallait cependant attendre l'orée du dernier quart de la course pour voir notre USAP reprendre les choses en main*: une longue séquence, d'abord admirablement relayée par notre truck gallois, rebondissait grand côté, et sur Gavin Hume décalant magnifiquement Lifeimi Mafi qui laissait Seb Vahaamahina jouer au stock-car avec Parisse et Plisson pour aplatir en coin. La transformation de Mélé nous ramenait à hauteur des Parisiens, et nous montrait bien qu'il était possible, en quelques accélérations, de déposer nos adversaires et de prendre un rythme digne d'un prétendant aux premières lignes. Las, alors que nous en étions à rêver bonus offensif, deux erreurs grossières en touche donnaient aux stadistes l'occasion de nous décrocher, par l'inévitable Popo d'abord, puis par une succession de pick and go bien laborieux, mais qui montraient que l'essai usapiste était un chant du cygne, nos joueurs étant sur la jante et proches de la panne sèche. L'essai de Tomiki, puis l'accrochage entre les semi-remorques Charteris et Papé, lequel a pesé de toute son expérience d'international pour freiner notre pack et faire se concentrer l'arbitre sur le contrôle technique de nos avants, montrait que nous n'avions plus la lucidité pour conduire avec précision. Voir notre arrière systématiquement rendre la balle au pied contrastait terriblement avec ses terribles coups d'accélérateur du week-end dernier. La dernière action avortée, l'USAP trouvait le moyen de repartir avec zéro point d'un match où elle aurait du faire la course en tête de bout en bout.
Faut-il cependant brûler notre équipe après l'avoir tant encensée, avec cette mesure qui caractérise tant le supporter catalan ? Oui, l'USAP a très mal géré sa course, et ses pilotes, James Hook en tête, ont grandement manqué de lucidité et de précision. En face, il était écrit que Jérôme Porical rendrait une copie impeccable, et il était évident que les Parisiens ne pouvaient pas perdre s'ils voulaient rester dans la course. Mais cette défaite, si rageante soit-elle, met le doigt sur les limites de notre équipe, en particulier dans la rotation*: on voit bien que nombre de nos joueurs sont en panne sèche à la fin du match, qu'ils n'arrivent plus à avancer, à accélérer. On voit bien que tout notre jeu au pied repose sur un joueur qui, s'il est plus que correct dans le domaine, n'a jamais été un Wilkinson ou un Teulet. On voit bien que, dès que Nicolas Mas n'est plus là, notre train de pneus tangue au point d'être le plus instable de l'hexagone et de se faire enfoncer par une mêlée qui n'avait rien de terrifiant. Le grand problème de l'USAP, outre les réglages à peaufiner, est de devoir faire les 24 heures du Mans avec deux relayeurs au lieu de trois. Il faudra beaucoup de précision, d'abnégation et d'endurance pour espérer finir sur une des trois premières lignes, celles qui donneraient ce bonus sportif et financier tellement vital pour maintenir une écurie de pointe à Perpignan. Il ne faudra pas trop souvent faire ce coup de la panne*: cela fait deux victoires à l'extérieur largement à sa portée que l'USAP laisse filer. Il faut maintenant faire le plein face à des Montois qui ne semblent pas équipés pour ce niveau, mais vendront chèrement leur peau, avant d'espérer un beau dépassement sur les routes de Grenoble, pour être en position d'attente lors de la première mini-trêve de notre championnat. Refaisons le plein, réintégrons les pièces essentielles encore en réparation, et repartons à fond !
À peine remis des émotions en forme de montagnes russes que le déplacement à Barcelone nous avait occasionnées, il était temps de reprendre la route, direction le Nord et la capitale cette fois. Et pour ce déplacement qui n'en est pas un pour notre penya, ravie de retrouver les Titis de l'Ovalie pour un bel apéro convivial mais qui ne sera pas mécontente de quitter cet improbable stade Charléty pour l'année prochaine, ce n'était rien de dire que l'espoir était grand. L'USAP avait montré du côté de Montjuic la vitesse, l'intelligence et la réussite qu'elle avait lorsqu'elle était une des grosses cylindrées du Top 14, avant de pêcher par manque d'entretien du moteur et d'être dépassée par des bolides flambant neufs. Espoir aussi car l'adversaire du jour, loin de la Ferrari pétaradante, rose avec ses éclairs bleus, qui nous a tellement mis dans le vent au début des années 2000, ressemble désormais plus à une belle Bentley, plus classe, mais tellement moins taillée pour les chevauchées furieuses du Top 14. Les stadistes, toujours à la peine loin de leur drôle de circuit, avaient subi un accroc contre des Castrais pas toujours très jolis à voir mais qui ne baissent jamais de régime, et se trouvaient sous la menace directe de prendre un tour de retard. La blessure de leur pilote Sylvain Dupuy ajoutait au tableau, malgré le retour de l'indispensable Pascal Papé. Du côté de l'USAP, le prototype semblait être sorti de sa phase de réglages et paraissait prêt à rugir sur tous les terrains du pays pour montrer sa puissance et sa vitesse retrouvées. Les mécanos en chef, pour peaufiner lesdits réglages, avaient préparé une compo très proche de celle de samedi dernier, malgré les absences de Farid turbo Sid et du régulateur Zaza, et avec l'idée, partagée par nombre de supporters, de récupérer à Paris le temps perdu contre Toulon dans la course aux six premières places.
Et ce n'est pas le départ qui allait doucher les espoirs*: une première récupération, un premier mouvement, une première pénalité et trois points d'avance au compteur. Tout se présentait bien, même si le match de samedi dernier nous rappelait que rien ne sert parfois de marquer trop vite et qu'il vaut mieux le faire à point. La réplique parisienne ne tardait pas, et après une tentative de déboîter sur un drop, la pénalité tombait suite à une accélération de Turinui. C'était le moment pour notre ancien pointeur d'entrer en scène*: celui qui fut et reste notre Popo avait sans doute à cœur de prouver qu'il avait encore le sens de la trajectoire, et ramenait les siens à notre hauteur. Mais notre USAP remettait tout de suite un coup d'accélérateur, dans le sillage d'un Guirado très à l'aise au jeu des autos-tamponneuses, et provoquait même la sortie de route de Paul Williams, pour une queue de poisson largement superflue. Et si James ratait la cible, il parvenait quand même à nous redonner 3 mètres d'avance peu après. Pas de souci sur ce plan-là, d'autant que suite à un long mouvement parisien finalement pénalisé, notre pilote gallois lançait merveilleusement au pied notre nouveau dragster anglais, qui se lançait dans une superbe ligne droite pour couper victorieusement la ligne d'arrivée. Malgré la transformation (difficile) ratée, tout semblait aller pour le mieux, avec une USAP paraissant capable d'accélérer à tout moment, et des Parisiens pressants, mais paraissant lourds et sans idée. Pourtant, on sentait rapidement que la belle mécanique usapiste n'était pas dans les dispositions barcelonaises*: une mêlée qui cale, des Parisiens qui nous serrent dans un virage, et Popo qui ne manque jamais la cible*: l'avance usapiste fondait comme neige au soleil, d'autant que l'USAP se permettait de laisser de nombreux points en route, négligeant de passer la ligne, mais surtout avec un James Hook ayant beaucoup de mal à trouver la bonne trajectoire. À ce titre, la comparaison entre la réussite de notre ancien arrière (que les circuits de région parisienne ont souvent inspiré, il est vrai) à 55 mètres en coin et l'échec de notre ouvreur à 40 en face était cruelle. L'USAP rentrait aux vestiaires avec une seconde de retard*: on pouvait se dire que rien n'était perdu, mais on ne pouvait pas s'empêcher de se remémorer les 11 points laissés au pied, et tout ce qui faisait que l'USAP aurait du s'arrêter aux stands avec une avance confortable, face à un bolide qui, à part sa vaillance, et la puissance de quelques individualités, n'avait pas grand-chose à offrir...
Soucieux d'un éventuel manque de carburant chez nos avants, Marc Delpoux décidait de faire rentrer Jérôme Schuster et Daniel Leo, espérant mettre un tigre dans le moteur catalan. Hélas, cela ne changeait rien à l'instabilité de nos réglages, entre une mêlée toujours sévèrement dominée, et des tentatives de dépassement bien trop approximatives et de moins en moins bien coordonnées, bien loin de la merveille de fluidité vue la semaine dernière. En face, les stadistes, sans briller, se hâtaient avec lenteur de profiter de nos errements*: un contre qui manquait d'aller en dame face à des défenseurs catalans qui semblaient ne pas avoir décroché leur caravane, puis deux drops à la suite. La réplique suite à une charge sonnée par un Guirado plein de gaz ne changeait rien à l'affaire, l'USAP se laissait endormir par le faux rythme du véhicule parisien, comme si nous nous contentions d'attendre gentiment derrière un camion cahotant à 20 km/h sur une route nationale, avec l'illusion qu'on pourra le dépasser quand on voudra. D'ailleurs, les Parisiens faisant à peu près autant de fautes que nous, rien n'était fait pour dissiper l'illusion, même si un Dan Leo qui a décidément bien du mal à trouver son plein régime sur les routes catalanes se faisait retirer son permis de jouer pendant 10 minutes pour avoir renversé son vis-à-vis en touche. Sur le bord du circuit, notre team manager tentait alors un coup de poker en sortant un James Hook au pilotage cette fois peu inspiré et en donnant les clés du camion à notre éternel joker David Mélé. Il fallait cependant attendre l'orée du dernier quart de la course pour voir notre USAP reprendre les choses en main*: une longue séquence, d'abord admirablement relayée par notre truck gallois, rebondissait grand côté, et sur Gavin Hume décalant magnifiquement Lifeimi Mafi qui laissait Seb Vahaamahina jouer au stock-car avec Parisse et Plisson pour aplatir en coin. La transformation de Mélé nous ramenait à hauteur des Parisiens, et nous montrait bien qu'il était possible, en quelques accélérations, de déposer nos adversaires et de prendre un rythme digne d'un prétendant aux premières lignes. Las, alors que nous en étions à rêver bonus offensif, deux erreurs grossières en touche donnaient aux stadistes l'occasion de nous décrocher, par l'inévitable Popo d'abord, puis par une succession de pick and go bien laborieux, mais qui montraient que l'essai usapiste était un chant du cygne, nos joueurs étant sur la jante et proches de la panne sèche. L'essai de Tomiki, puis l'accrochage entre les semi-remorques Charteris et Papé, lequel a pesé de toute son expérience d'international pour freiner notre pack et faire se concentrer l'arbitre sur le contrôle technique de nos avants, montrait que nous n'avions plus la lucidité pour conduire avec précision. Voir notre arrière systématiquement rendre la balle au pied contrastait terriblement avec ses terribles coups d'accélérateur du week-end dernier. La dernière action avortée, l'USAP trouvait le moyen de repartir avec zéro point d'un match où elle aurait du faire la course en tête de bout en bout.
Faut-il cependant brûler notre équipe après l'avoir tant encensée, avec cette mesure qui caractérise tant le supporter catalan ? Oui, l'USAP a très mal géré sa course, et ses pilotes, James Hook en tête, ont grandement manqué de lucidité et de précision. En face, il était écrit que Jérôme Porical rendrait une copie impeccable, et il était évident que les Parisiens ne pouvaient pas perdre s'ils voulaient rester dans la course. Mais cette défaite, si rageante soit-elle, met le doigt sur les limites de notre équipe, en particulier dans la rotation*: on voit bien que nombre de nos joueurs sont en panne sèche à la fin du match, qu'ils n'arrivent plus à avancer, à accélérer. On voit bien que tout notre jeu au pied repose sur un joueur qui, s'il est plus que correct dans le domaine, n'a jamais été un Wilkinson ou un Teulet. On voit bien que, dès que Nicolas Mas n'est plus là, notre train de pneus tangue au point d'être le plus instable de l'hexagone et de se faire enfoncer par une mêlée qui n'avait rien de terrifiant. Le grand problème de l'USAP, outre les réglages à peaufiner, est de devoir faire les 24 heures du Mans avec deux relayeurs au lieu de trois. Il faudra beaucoup de précision, d'abnégation et d'endurance pour espérer finir sur une des trois premières lignes, celles qui donneraient ce bonus sportif et financier tellement vital pour maintenir une écurie de pointe à Perpignan. Il ne faudra pas trop souvent faire ce coup de la panne*: cela fait deux victoires à l'extérieur largement à sa portée que l'USAP laisse filer. Il faut maintenant faire le plein face à des Montois qui ne semblent pas équipés pour ce niveau, mais vendront chèrement leur peau, avant d'espérer un beau dépassement sur les routes de Grenoble, pour être en position d'attente lors de la première mini-trêve de notre championnat. Refaisons le plein, réintégrons les pièces essentielles encore en réparation, et repartons à fond !