Ce que tu dis là est intéressant. Je n'ai pas la réponse à ces questions (que tu poses à un autre mais qui m'intéressent). Je fais remarquer que dans les tests de traitement par exemple des cancers, on est exactement dans la même configuration. Et on le fait... Et il y a des gens qui y participent. Je ne dis pas que c'est bien ou pas, c'est juste déjà comme ça que ça fonctionne depuis très longtemps. Et je vais alors plus loin : si on devait appliquer un principe disons de "charité", comment pourrait - on vérifier l'efficacité des traitements, en particulier en situation de crise (y compris locale), des vaccins et de leurs variantes ? Et dans les situations qui ne sont pas pandémiques (c'est à dire où il n'existe pas un "groupe témoin" qu'on pourrait statistiquement facilement reconstituer parce qu'il y aura toujours, dans ces situations là, des dizaines ou centaines d'individus qui n'auront pas eu accès au traitement ) ? Ça pose un vrai problème humain d'un côté et scientifique de l'autre.1 ) Quand on "recrute" des personnes pour faire une étude , on doit leur expliquer clairement qu'il y aura un groupe témoins qui prendra un placebo , généralement patient et médecin ne savent pas dans quel groupe est tel patient (double aveugle). Les patient signent une décharge pour exonérer les médecins de toutes poursuites.
Crois-tu qu'il y aura beaucoup de volontaire pour aller tenter la chance de "crever" ou pas à 50%. C'est d'ailleurs une des difficultés de l'études européenne à grande échelle où 1300 malades devaient être recrutés.
2) Le médecin qui est convaincu que sont traitement à une certaine efficacité devra donné un placebo à certains de ses patient quittent à les laisser "crever". Est-ce vraiment dans le serment d’Hippocrate. je crois que c'est même le contraire.
Quand tu lis par exemple l'article du NYT à la fois poignant et plutôt complet, comment tu sais quel est le bon protocole et comment tu choisis de faire ceci plutôt que cela, parce que les moyens à dispositions ne permettent pas de tout faire pour tout le monde ? Il faut bien introduire de la rationalité. Il y a probablement des pistes de réflexion (et qui sont en cours d'exploitation) autour de l'intelligence artificielle qui pourraient permettre de débroussailler le chemin : je mets le lien ici pour ceux que ça intéresse. Mais j'ai peur qu'il n'y ait pas d'unique réponse à ces questions que tu soulèves.