Alors que l'USAP vient de traverser une semaine mouvementée suite à sa déroute face à Dax (14-16), le directeur sportif Christian Lanta attend une réaction de ses hommes demain à Carcassonne (14 h 15).
Carcassonne vous attend de pied ferme...
Oui, comme toutes les équipes. On l'a vu avec Agen-Biarritz (23-22). On est partis dans un championnat où tout le monde est plus que prêt. Et on s'est mis, quelque part, en état de faiblesse. Donc, forcément, on est la bête blessée et la cible de toutes les équipes. On va faire front, on va relever le défi et on va aller à Carcassonne pour montrer notre vrai visage.
Avez-vous vu des signes positifs à l'entraînement cette semaine ?
Ça, je vous le dirai après le match. Ce sont les matches qui valident ce qu'on fait à l'entraînement. Les entraînements ont été bons, mais c'est la moindre des choses. Ce n'est pas ce qu'il manquait à cette équipe. Bien sûr, la semaine a été très studieuse, tous les gars se sont énormément investis. Il a fallu remonter la pente en début de semaine parce que les têtes étaient basses. Sur la semaine en elle-même, je n'ai rien à dire. Il y a eu un comportement digne, de solidarité, un gros investissement. Mais je ne peux pas vous dire qu'on va faire un grand match.
Était-il important de monter en intensité à l'entraînement ?
On avait un jour de plus et pour trouver les repères, c'était peut-être la bonne solution.
Comment gère-t-on une bête blessée ?
Dans notre bulle. C'est à dire faire fi de toutes les critiques, de tous vos articles, des cris des supporters... Attention, ils sont justifiés. Tout ça, on en prend compte, mais il faut qu'on soit hermétique à tout ça. Je ne connais que deux solutions : se mettre dans notre bulle parce que les solutions, c'est nous qui les avons et pas les autres et remise en question et entraînement. Ce sont les seules solutions.
Il y a 30 journées dans ce championnat, seulement 3 de disputées, il n'y a pas encore le feu...
Oui, mais on ne va pas être dans la panique. On ne va pas être dans la crise, mais en même temps, comme on dit, quand les symptômes apparaissent, il vaut mieux les traiter tout de suite. Il vaut mieux ne pas laisser traîner les choses. Je demande du temps, et je demandais du temps avant même la défaite contre Dax (14-16). Donc je ne vais pas changer les choses. On sait qu'on a deux matches à l'extérieur (Carcassonne demain et Vannes dimanche prochain), deux matches qui vont être très compliqués. En tout cas dans le combat, dans l'affrontement, il faut qu'on soit près. Il faut qu'on soit dans une prise de conscience et dans une volonté d'être à un niveau optimal. Et de prendre des points, parce qu'il n'y a que ça qui nous permettra d'avancer sereinement.