Le fait est que l’USAP a traversé les ans dans l’élite sans jamais se brûler les ailes, et ce malgré un faible tissu économique local et l’absence d’un soutien de poids (et n’allez pas me parler de PG), y compris d’une région qui au moment des choix lui aura préféré le MHR. C'est pourquoi le "mes que un club" a peut-être plus de sens à l'USAP qu'au FCB, parce que si ce n'avait été qu'un club comme les autres, on aurait déjà pris le même chemin que nos voisins narbonnais ou biterrois.
A l'inverse, l’USAP est un "petit club" qui jouit d’une reconnaissance internationale et qui a trop souvent, au vu de son statut, joué dans la cour des grands, ce qui a longtemps été considéré comme une tare (et à juste titre peut-être, quand on compare justement les budgets et les moyens sportifs qui vont avec). A tel point qu’aujourd’hui, et malgré les efforts des médias, il n’est plus possible d’ignorer l’USAP et le fait de ne plus la voir dans le top 6 est perçu comme une anomalie, malgré une situation en termes de budget qui elle n’a pas grandement évolué. Espérons donc que la modestie de ses dirigeants, qui n’a d’égal que le manque de modestie de ses supporters, lui permette de rester dans l’élite pour encore de nombreuses années, et d’y jouer (vœux pieux d’un supporter) les premiers rôles aussi souvent, et même plus. :609498: