Libres reflets .
Les éclats de rire ne sont plus là ,
Vient on sera porté par le monde .
Sans toi je reste vigilant ,
J'avance loin des certitudes ,
L'enfant a besoin de solitude ,
De confiance pour grandir ,
D'amour , d'amour ....
Ange tu danses ,
Tu voles en silence ,
Tu cherches , cherches ,
Ton enfance femme ,
Ton enfant danse femme ,
Danse sur la vague blanche ,
Les oiseaux luttent contre le vent ,
Et moi contre le temps , pourquoi ?
Regarde les choses après moi ,
Les yeux dans le vide ,
Je regarde la vie ,
Si belle , elle sourit ,
Peut être que l'hiver ,
Me verra pleurer .
Peut être que l'été ,
Ne me verra jamais .
Elle était si belle ,
J'ai tout oublié ,
Et j'ai tout brisé .
Elle est si belle ,
Qu'elle cache sa laideur ,
Derrière des barrières ,
Où s'entassent le pleurs .
Elle est si belle ,
Parfois si traitre ,
Dans son miroir la belle ,
Aucune ombre s'y reflète .
Si je reste à espérer ,
C'est que je ne peux pleurer .
La vie a peut être trop duré .
Jusque là , crois moi , dis moi ,
Qu'à tu donc fais cruelle ?
Et moi qui voulais changé ma vie ,
Moi qui voulais changé de vie .
La vie cogne , ronge ,
Vite vite change la vie ,
Change la vie , sage je prie .
Je ne suis pas certain que ça se fasse ,
Difficile à dire , le temps passe ,
Ce monde tourne , tourne ,
Dans nos assiettes , se déverse ,
La guerre , la haine .
Nous vivons , nous mangeons l'amour ,
L'eau fraiche coule mais c'est tout ,
Oui , d'amour , mais la source tarie ,
Et les fontaines disparues ,
Aux coins de nos rues ,
Aux coins de nos avenues .
Mortes , pages oubliées du passé ,
Où passé outragé ,
Peu importe , elles ne couleront plus ,
Leurs murmures rafraichissants ,
Qui berçaient notre enfance .
Béton qui cache , laideur qui passe ,
Passé si proche , d'un nouveau monde ,
Ce ne seront que des tableaux ,
Qui resteront dans les mémoires .
Filets d'amour , rempli le verre ,
Elle ne demande que ça la belle .
Elles viendront , les années ,
Doucement se désaltérer ,
De nos erreurs , de nos stupidités ,
Se nourrissant de nos frasques .
Elles n'ont pas le temps ,
Malgré qu'elles n'aient pas d'age ,
Puisqu'elles sont éternelles ,
De s’attarder sur cette grève ,
Où la bêtise humaine ,
Déverse chaque jour sa haine .
Enfant quand je rêvais ,
Mon grand-père qui m'adorait ,
Me prenait sur ces genoux ,
Pour de longues ballades ,
Où nous partions tout deux ,
Dans des histoires que les enfants d'ici ,
Aurait toutes les peines du monde ,
A écouter et à comprendre .
Non qu'ils soient différents ,
L'enfance est l'enfance , ici ou ailleurs ,
Mais le temps qui déroule ,
N'a pas le temps justement ,
D'expliquer aux enfants ,
Qu'ils ne sont plus des enfants ,
Ils ont déjà grandi avant de naitre ,
Et sont déjà petits , des extraterrestres .
Mon grand père disais je ,
M'entrainait dans ses rêves ,
Qu'il voulait que je vive ,
Moi qui avalait tout ouïe ,
Ses paroles féeriques .
Je ne connaissais pas la peur ,
Je ne connaissais pas les pleurs .
J'avais pour horizon , l'amour ,
Je ne connaissais pas l'amour .
J'ai découvert plus tard ,
Mais il était trop tard ,
Qu'il n'a pas de parole ,
Et qu'il peut rendre folle .
Si je l'avais connu ,
Peut-être aurais dis ,
Avec mes mots confus :
Grand-père , est ce finit ?
Il se fait tard , je voudrais bien dormir .
13 Février 2014 .