Son club depuis l’age de 5 ans, qui allait monter en top 14, qui lui avait donné sa chance de se montrer chez les pros encore espoir.
Il s’est pris pour ce qu’il n’était pas encore et ne sera probablement jamais. Ce n’est pas de l’ambition à ce stade mais un manque de lucidité et de reconnaissance.
La grenouille qui se voyait plus grosse que le bœuf en résumé, c’est pourquoi certains parlent de melon ou, comme moi, gardent un ressentiment envers lui.
La classe, l’ambition et la lucidité pour moi, c’est un Forletta qui fait une belle carrière, a gagné son brennus tout en ayant renvoyé l’ascenseur à son club formateur et su franchir les paliers sportifs patiemment sans se prendre pour un autre.
Si vous dites ça c’est que vous n’avez pas l’ensemble des éléments.
Déjà Alban avait reçu une offre un an ou deux avant de la Section en Top14. Il avait décliné préférant prolonger, en ProD2, dans son club de cœur, avec un salaire inférieur à la proposition Paloise.
Donc les leçons sur son état d’esprit…
Après Urios, alors manager de l’UBB, club qui avait et à toujours pour ambition le Brennus, coach alors « en vogue », faisait le forcing pour le recruter. Il a longtemps hésité, puis il a accepté. Le staff voulait le conserver, comme Walker, comme Forletta, et d’autres. Et comme les deux autres, il est parti. Par ambition, par envie de progresser, par envie de jouer des grands matchs. Pendant que son club de cœur jouait le jeudi soir à Grenoble, Nevers ou Carcassonne.
Il est peut-être parti trop tôt, il a peut-être pas fait les efforts qu’il fallait. Mais reprocher à un joueur d’être ambitieux, c’est quand même osé. Autant faire un procès à l’ensemble des joueurs qui quittent le club pour des clubs plus hauts dans la hiérarchie du rugby.