Porical, le retour en silence
A l’intersaison, Jérôme Porical s’est engagé 3 ans au Stade Français pour relancer sa carrière et se fondre dans l’anonymat de la capitale. Cette semaine, il s’attache à préserver, maladroitement, maladivement, cet anonymat. Malgré nos demandes d’interviews, “Popo” n’en a pas démordu, refusant par SMS : « Pas d’interview. Si je ne joue pas ça ne sert à rien, désolé ». Pas tant que nous, le retour de Porical du Stade Français à Aimé-Giral n’étant pas anodin. D’autant qu’après 13 ans à l’USAP, le joueur a quitté le club fragilisé par une dernière saison difficile. Remarquez, Jérôme Porical nous a déjà fait le coup de l’autruche et de l’esquive quand il évoluait à l’USAP. Quand la pression dévorante d’Aimé-Giral, pesait sur ce descendant d’ex-joueurs catalans, son grand père Paul étant champion de France 1938, son père, Gérald, finaliste en 1977, il souhaitait se faire oublier, le poids de la filiation et ses fragilités avec.
« Il se plaît beaucoup à Paris »
Même ses coéquipiers parisiens sont restés loyaux refusant d’évoquer la nouvelle vie de l’enfant de Pézilla-la-Rivière qui néanmoins « se plaît beaucoup à Paris ». Il y habite dans le 15e arrondissement, pas trop loin du stade Charléty. C’est là qu’il a fait des débuts fracassants au SF avec 22 points lors de la 1re journée de Top 14 et la victoire sur Montpellier (32-16), enquillant 23 pions lors du succès à Mont-de-Marsan (30-28, 8e J.). Comme à ses plus belles heures avec Perpignan. Héros de la finale 2009 et du Brennus, moins heureux lors de la finale perdue face à Clermont en 2010 alors qu’il avait été le bourreau de Toulouse en demie. Il avait inscrit tous les points catalans (21-13 mai 2010). Mais, Porical, 27 ans, a terminé son histoire avec l’USAP. « Je ne faisais plus partie des plans », nous déclarait-il le 12 mai dernier.
Laussucq : « Il n’y a pas eu de problème d’acclimatation »
C’est pourtant à Perpignan qu’en 2010 “Popo” a obtenu ses 4 sélections avec le XV de France, qui a d’ailleurs fait plus de mal que de bien. Changement d’air à Paris donc où il cumule 11 titularisations et 15 feuilles en 18 journées de Top 14, dont il est le 4e meilleur réalisateur avec 190 points (8 T, 58 P). « Il n’a pas eu de problème d’acclimatation », explique son entraîneur, Christophe Laussucq. On l’a fait signer pour ses qualités au pied. Il a du potentiel et peut progresser encore ». A l’aller le 22 septembre, “Popey” avait crucifié ses ex-partenaires avec un avec 8 sur 9 (1T et 7P) et 23 pts participant au succès parisien 34 à 24. « Il a fait un très bon début de saison. Il joue un peu moins ces derniers temps mais c’est relatif car on l’a beaucoup utilisé avant », explique Laussucq. Il faut dire qu’en n° 15 la concurrence est rude avec le jeune Hugo Bonneval, relanceur né, Paris ne manquant par ailleurs pas de buteurs (Dupuy, Fil, Warwick...). Ainsi, Popo n’a pas joué les deux derniers matches à Castres (défaite 44-13) et contre Bordeaux (succès 30-14) mais « il sera certainement dans le groupe pour l’USAP » dixit son coach. Il sera alors difficile à l’arrière, qui n’a toujours pas inscrit d’essai en championnat, d’y rester anonyme. Valérie Huck
J'espère qu'il reviendra...il ne devait être l'homme que dun seul club un peu comme Mas...il en fut autrement mais j'espère qu'après ces 3 ans il reviendra enquiller les points avec le maillot Catalan...
Je suis sur qu'un jour on reverra Popo avec le maillot de l'USAP, adulé par Aimé-Giral :231183:
Bonjour amis catalans,
j'espère que vous ne serez pas trop méchant avec nos joueurs samedi prochain.
Evitez de nous mettre 40 pions pour une fois.
Bonjour amis catalans,
j'espère que vous ne serez pas trop méchant avec nos joueurs samedi prochain.
Evitez de nous mettre 40 pions pour une fois.
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