Pa s tout à fait à mon sens. Rivière a un atout particulier qu'Océan n'a pas mentionné. Il est l'actionnaire majoritaire du club; et ça ce n'est pas prêt de changer. Il est venu à Perpignan parce qu'il avait certaines ambitions politiques. Si ça se passe mal, rien ne le retient vraiment dans le département il me semble. Par conséquent rien ne l'oblige à maintenir ce club au haut niveau et si faute de gros sponsors il ne peut plus assumer la pro D2 il peut laisser le club s'enfoncer. Lui ne risque pas grand chose à mon sens, s'il doit se passer des tours d'honneur il s'en remettra. Ce n'est pas le cas de ceux qui tiennent d'avantage à ce club et dont le comportement dans cette situation pourrait leur être reproché localement. Lâcher le président du club et laisser l'USAP s'enfoncer n''est pas un bon calcul pour ceux qui ont des intérêts dans le département. Ils le regretteront sans doute plus que Rivière. Il y a donc là une menace réelle pour le club que Rivière peut utiliser à son avantage.
Non, pour bien résumer la situation il faut simplement rappeler qu'en tant qu'actionnaire majoritaire Rivière est vraisemblablement seul maître de l'avenir de l'USAP et il le mènera en fonction de ses moyens. On pourrait espérer que les actionnaires historiques se soient prévenus de cette situation par les statuts ou un pacte, mais quand on lit la gestion de l'après Goze selon Paulo, on peut craindre que ce ne soit pas le cas.
Par conséquent, s'il est seul, ses moyens seront faibles et le club périclitera. En homme d'affaire on peut supposer qu'il cherchera plutôt à le vendre avant que ça lui coûte trop cher, mais il pourrait aussi, si on le fait trop chier, décider de continuer en finançant le juste nécessaire pour éviter la faillite, quel que soit le devenir du club dans ces conditions. Ne le connaissant pas, je ne sais pas quelle voie il choisira, mais une chose semble sûre, c'est que c'est lui qui a les cartes en main.