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USAP – Le coach Patrick Arlettaz : «Le supporter catalan me ressemble : il aime bien...

Vadier

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21 Août 2018
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Ouais bon c'est sympa de faire de la sociologie du public catalan toutes les semaines mais ça commence à faire beaucoup là... ça serait intéressant de parler de JEU....
Oui mais cela fait 10 jours que l'on ne joue pas.Tu ne l'avais pas remarquéhaha
 

nico

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La différence est surtout entre supporters et consommateurs.
Mais loin de moi l'idée de jeter la pierre aux consommateurs car c'est ainsi que le club nous traite depuis longtemps, évolution du rugby oblige sans doutes. A l'époque dont parle Arlettaz, tu venais au stade en CGT, tu buvais un coup ou deux et tu repartais sans que quiconque essaye de te fourguer un tee-shirt, un maillot ou quelque bidule que ce soit. L’équipe portait le même maillot tous les ans et personne n'y trouvait à redire.
Aujourd'hui tu peux acheter 50 000 articles siglés USAP, et même ton nom sur le mur. On te vend un produit et par conséquent tu peux râler contre le produit qu'on vend.
C’était ma minute vieux con.;)
Le probléme du merchandising est surement là!
Notre public n'est pas adapté à ce mode de consommation. Nous on vient consommer du jeu et des émotions comme le décrit Arlettaz dans l'article. Et à l'inverse l'économie actuelle du rugby ne peut pas se satisfaire d'un public qui ne dépense pas. L'écart est grand, et les projets portés par l'équipe dirigeante pour entrainer le public dans cette économie sont de fait trés mal perçu. Alors qu'ils n'ont pas le choix.

En tout cas, je trouve l'analyse du public assez juste malgré tout.
 

Vadier

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21 Août 2018
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A quoi elle sert cet interview ? Arlette aurait pu nous parler du canigou, de collioure, des cargolades, des gilets jaunes....il a rien a dire sur notre situation sportive? Des joueurs ? Une analyse sur les résultats pitoyables.....non il prefere jouer a pipolo le clown
Ah c'est injuste.Il a bien le droit de faire état de ses sentiments.Et puis il évoque parce qu'il le ressent sa relation a l'USAP,et au rugby catalan,ce que d'autres seraient bien incapable de faire et pour cause.Cela ne l'empéche pas de glisser quelques vérités,notamment que l'équipe manque de 2 ou 3 joueurs et de talents
 

Vadier

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Les sentiments ne nous feront pas gagner sinon on serai leaders du top 14.....et moi les discours, parler pour parler ca sert a rien, le juge de paix c est le carre vert.
Et tu crois que si il nous parlait de jeu en technicien qu'il est,ça aurait la moindre incidence sur le résultat de samedi?Il est probable que ses remarques sur le jeu de l'équipe ,il les garde pour ses joueurs.
 

NeTaj Nilsom

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Ce qui est bien avec Aiolisaucisse, c'est qu'on sait à l'avance ce qu'il va écrire : "on nous cache tout, les dirigeants et entraîneurs sont des menteurs".

Et sinon, quand est-ce que tu prends les rênes de l'équipe pour que le blabla cesse enfin ? Ou directement la cellule com', pour enfin parler "vrai" ?
 

NeTaj Nilsom

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Non, c'est à ceux qui avancent quelque chose, d'en prouver le bien-fondé ou l'existence (la "charge de la preuve"). On attend donc tes preuves du "complot" usapiste contre les "moutons" supporters.
 

Carto

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USAP – Le coach Patrick Arlettaz: "Le supporter catalan me ressemble : il aime bien l'ouvrir devant tout le monde"


À 4 ans, supporter, il assistait aux matches de l’USAP depuis le pesage du stade Aimé-Giral au bras de son grand-père.S’émerveillant de la technique du 3e ligne Jacques Tisseyre et de la pugnacité du 2nde ligne Jean-François Imbernon. À 46 ans, désormais entraîneur, Patrick Arlettaz s’impose au bord du terrain de cette arène.Menant à la baguette cette USAP fraîchement promue en Top 14, sous l’œil averti du public catalan, qu’il voit « intelligent » et proche de lui, car « grande gueule » et « qui n’aime pas avoir honte. »

Patrick Arlettaz, enfant, quel supporter étiez-vous ? Quels sont vos souvenirs dans les gradins du stade Aimé-Giral ?


J'avais 4/5 ans la première fois que je suis allé à Aimé-Giral avec mon grand-père. J'y allais tout le temps, du côté pesage là-bas, pas en tribune officielle, et donc là où c'était sans doute le plus folklorique, le plus passionnel. Les souvenirs que j'en ais c'est les gens qui vivaient le match en plein, mimaient les gestes des joueurs sur le terrain, et participaient au match. Quand on parle de 16e homme, c'est une partie importante du soutien, des critiques, tout ce qui fait partie de la vie d'un supporter. Mais en étant toujours au rendez-vous, et toujours avec cette attente de pouvoir être fier de son équipe. Et c'est ça qui était le plus marquant.

Des joueurs dans votre mémoire transcendaient la foule de supporters au stade ? En existe-t-il de comparable aujourd'hui au sein de votre collectif ?

C'était pas toujours les joueurs les plus doués, les plus beaux, les plus clinquants, mais c'était des joueurs qui représentaient un peu l'esprit du rugby comme on l'entendait en Catalogne. L'année du titre de champion de France de Top 14 le 6 juin 2008 (USAP-Clermont, 22-13) par exemple avec Jean-Pierre Pérez et David Marty, qui correspondaient justement à cet état d'esprit. Avant ça y'avait Jacques Tisseyre, qui a été un joueur important des années 70. J'en citerai plein. Jean-François Imbernon, qui est toujours présent là-dessus. Y'en a beaucoup...

Chez nous, y'a Mathieu Acebes qui est incontournable sur ce qu'il véhicule en terme de valeurs. Enzo Forletta, qui est issu du cru, et qui parle aux supporters. Le parcours de Lifeimi Mafi, qui n'est pas du tout catalan, il a marqué aussi de son empreinte son passage à l'USAP. Tous ces joueurs-là peuvent se réunir sur leurs capacités à combattre, à jamais rien lâcher, à être rudes à la tâche, c'est cette mentalité-là qui correspond au public catalan. Et si en plus on y greffe du talent par-dessus, effectivement ça devient carrément des idoles.

Pensez-vous cette ambiance à Aimé-Giral anxiogène ? D'antan, la sanction était-elle immédiate ?

Elle l'est ! Le public catalan ne vient pas au stade pour faire la fête. Il vient pour voir son équipe dominer, gagner, avoir le visage qu'il a envie de voir. Ce n'est pas un prétexte pour retrouver les copains, pour participer à une ambiance. C'est très différent de l'ambiance basque. Je le dis tout le temps, pour les Basques, le match est un prétexte à se retrouver, faire la fête, chanter, boire des bières. Les supporters catalans, eux, se déplacent pour voir un match de rugby, pour être fiers de leur équipe.

La grande nouveauté, si je fais le parallèle avec ce qui se passe maintenant, c'est que le public catalan jusqu'à maintenant n'était fier de son équipe que quand elle gagnait. Et en plus, c'était difficile, il fallait qu'elle gagne et qu'elle gagne avec tous les préjugés qu'elle avait dans la tête, toute cette caricature. C'est-à-dire : il fallait qu'elle gagne en étant rugueuse, en étant dure sans jamais rien lâcher. Cette saison, qui à moi me fait énormément plaisir parce que ça montre que tout ce que j'ai dit cet été, c'est-à-dire y'a pas plus de cons en Catalogne qu'ailleurs, c'est la vérité, c'est que le public est conscient que les résultats sont difficiles, qu'on a une équipe qui est sans doute inexpérimentée à ce niveau. Dans laquelle il manque certaines individualités. Mais elle lui reconnaît le visage qu'il a envie de voir de l'USAP. Et c'est ça qu'ils viennent rechercher les supporters.
Et si l'USAP montre un beau visage, et si en plus il y a la victoire, à ce moment-là ça se déclenche, la fête, le fait d'y avoir participé avec des copains. Ce n'est que là que le plaisir d'être ensemble prend son essence. Pas avant. Et ça c'est une caractéristique du public catalan. Et c'est pour ça que c'est anxiogène. Parce que y'a toujours cette crainte de ne pas trouver exactement ce que l'on veut sur le match. Quand vous appelez 4 copains et que vous allez au stade, vous savez que vous allez être avec 4 copains au stade, donc y'a aucune raison de s'angoisser si vous vous foutez un tout petit peu du spectacle qui va vous être donné. Quand c;est le spectacle qui régit un peu votre humeur, et l humeur de votre semaine en plus, effectivement c est anxiogène. Vous avez peur de ne pas retrouver ce que vous souhaitez au stade donc vous êtes en danger par rapport à ça.>Et je crois que ce qui fait que le soutien du public est comme ça, là, c est qu ils ont bien compris que l équipe pouvait rencontrer des difficultés à gagner. Par contre, ce qu ils veulent voir tout le temps sur le terrain c est un visage qui correspond à ce qu eux aiment dans le rugby. C est-à-dire une équipe qui lâche rien, qui donne tout et qui a aussi de la qualité dans le jeu. Ce qu ils espèrent tous c est qu on soit payé pour nos efforts par des victoires.

On se souvient, au début dans la Pro D2, d un désamour entre le public et son équipe. Puis vous prenez les commandes et vous déclarez Ici c est le pire endroit pour perdre, mais le meilleur pour gagner .

Ce qui a changé maintenant c est qu il est suffisamment intelligent pour savoir que le rapport de force est un tout petit peu différent. Sans être abattu, en ayant de l espoir, en se disant qu on va quand même y arriver. Comme moi d ailleurs. Mais il est conscient que le rapport de force a changé. Ce que je disais donc je le pense toujours : d ailleurs les deux ans et demi de Pro D2 qui sont passés ont été traumatisants pour les joueurs, et pour beaucoup de joueurs qui sont encore dans les vestiaires ici. Mais par contre les un an et demi qu on a passé ensuite, avec en apothéose ce titre de Pro D2, ont montré à tout le monde que ce que je disais était vrai, c est vraiment le meilleur endroit pour jouer au rugby quand on gagne, et quand on réussit à atteindre les objectifs. Je n ai aucun doute sur le fait que ça sera extraordinaire si on arrive à se maintenir, ça sera peut-être même à hauteur de ce qui s est passé l année dernière. C est cette quête là qu on est en train de vivre. Mais ce n est plus le pire endroit pour perdre
Les supporters ont intégré le fait qu on pouvait avoir plus de défaites que de victoires cette saison parce que la logique du rapport de force veut ça. Mais par contre ce qu ils veulent trouver c est une équipe qui leur ressemble et dont ils peuvent être fiers. La chose qui maintient tout le monde maintenant, à part lors du premier match contre le Stade français (perdu à domicile lors de la 1 journée de Top 14, 46-15), c est que l on a toujours fini les matches avec beaucoup de déception mais jamais avec de la honte. Et moi je suis comme les supporters catalans : mon métier est fait de réjouissances, de satisfactions, et de déceptions, fortes. On sait quand on est entraîneur de rugby que c est notre lot. Par contre, je ne supporte pas d avoir honte à la fin du match. Et pour l instant ça n est pas arrivé. C est ça que reconnaissent les supporters. Ils ne finissent pas un match en ayant honte. Et ça le supporter catalan, ne le supporte pas d avoir honte, de devoir se cacher. Vous savez tous les supporters catalans ressemblent un tout petit peu à ce que je suis moi. Sa grande gueule, il aime bien l ouvrir devant tout le monde mais quand vous avez honte, vous avez un seul échappatoire, celui de vous taire. Mais on naime pas se taire ici. Donc c est pour ça qu on supporte pas la honte. On n a pas envie d être obligé de se taire. On aime bien continuer à chanter, à faire les fanfarons, et à dire à tout le monde qu on est les plus forts. On ne peut faire ça que si on na pas honte. La honte inhibe. On ne peut pas être extraverti si on a honte. Et on est quand même un public passionnel qui aime bien être extraverti.

Quand ça nous touche dans notre essence forcément ça nous met en difficultés. Ce lien recréé avec le public, ça vient de votre identité, votre catalanité, ou d un petit je-ne-sais-quoi dans votre personnalité ?

Ça serait très prétentieux de dire que c est dû à moi. On y a tous participé là-dedans. Je crois que les premiers acteurs ce sont les joueurs. Ils ont appris que ce public-là ne supportait pas le manque de combativité, ne supportait pas le manque de fierté. Ça a été un effort de tout le monde. Ça a été notre premier objectif. On sait qu à l USAP, de toute manière on n aura pas le plus gros budget, on l avait déjà pas en Pro D2, et là carrément en Top 14 on est 14 budget. Donc on sait bien qu on va pas pouvoir lutter là-dessus. Mais on sait à quel point le public est important. Et notre premier questionnement a été de se dire comment on peut faire en sorte que ce public nous soutienne et nous aide à pouvoir réussir nos objectifs. Et l année dernière si on a réussi à faire ce qu on a réussi à faire, c est pas nous tous seuls, c est avec le public. Le public a aidé. Mais vraiment. Il a eu une grande part dans ce titre-là. Les joueurs se sont attachés à rendre fier ce public parce qu'ils savaient que ce public allait les aider en contre partie. Et on a tous axé là-dessus, c est le fait d un seul homme. On a tous mis notre pierre là-dedans.
 

Carto

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Ce public, si on compare les périodes 98/2009 en Top 14, avec un titre de champion de France en poche et des phases finales en France et en Europe, et aujourd hui, est-il passé d exigeant à militant ?


C est deux jolis mots. Oui. Mais c est dû au fait aussi des moyens, et de comment nous on s évertue à construire quelque chose pour remettre l USAP dans des moyens suffisamment importants pour compter dans le haut du tableau de Top 14. ;est notre exigence. On sait que ça va prendre un peu de temps parce qu on part de loin, parce qu il faut changer beaucoup de choses dans nos structures, dans notre organisation, dans nos moyens financiers, dans notre masse salariale. Y a beaucoup de choses à changer. Enfin... à faire évoluer en tout cas. On sait que ça va prendre un peu de temps. Mais c est notre leitmotiv. Mais le public s est rendu compte, encore une fois, que le rapport de force était différent. Et effectivement, il pouvait être exigeant parce que l USAP pouvait lutter avec les meilleurs de ce Top 14. Et il s est aperçu maintenant qu effectivement il est militant car il sait très bien que lorsque les joueurs donnent tout sur le terrain, leur mettre des coups de bâtons, ça ne donnera pas plus. La seule chose que vous risquez c est qu ils se découragent. Et je crois que le public est suffisamment intelligent pour comprendre ça. A partir du moment où les joueurs donnent tout, il faut les encourager pour qu ils continuent de donner tout car c est que comme ça qu on arrivera à avoir des résultats. Et tout le monde comprend ça : si vous donnez des coups de bâtons à des gens qui donnent tout, le seul risque que vous avez c est qu ils arrêtent de tout donner parce que c est au-dessus de leurs forces. Parce qu ils peuvent pas donner plus. Aujourd hui les joueurs donnent tout ce qu ils ont, donc il faut les encourager à continuer à donner tout ce qu ils ont, avec sans doute un peu plus dintelligence, d harmonie, de talent. Tout ce que vous voulez.
Moi les critiques sur le jeu, sur tout ce que l on peut améliorer là-dedans, je les entends. Et elles sont bonnes à prendre, y a aucun souci là-dessus. Par contre, il faut continuer d encourager les joueurs dans tout ce qu ils donnent car c est que par-là qu on va y passer. S il y a un militantisme qui est existant chez les supporters, c est celui-là. Les supporters sont pas contents qu on perde. Les supporters aimeraient qu on joue mieux par moment, moins par moment sans doute. Mais ils reconnaissent que de toute manière ça ne passera que par la continuité dans notre état d esprit et dans notre façon de batailler. Et ça ils le reconnaissent. Et leurs encouragements nous encourage justement à continuer nos efforts. Vous savez, les coups de bâtons ça ne marche que sur des gens qui ne donnent pas tout. De temps en temps ça marche les coups de bâtons. Sur des gens qui ne donnent pas tout, ça marche! Après le premier match de championnat on aurait mérité des coups de bâtons. Et on les a pris, et j en ai donnés. Et j en ai pris moi aussi, ce qui était tout à fait normal. A partir de ce premier match, sincèrement, tous ceux qui ont suivi, les joueurs ont donné 100% de ce qu ils avaient.

Le public se serait-il conforté dans l idée de suivre une petite équipe de Top 14?


Mais je crois pas qu ils s y soient habitués. C est un passage obligé et ils ont l espoir et l ambition de revoir une grande USAP, mais comme nous tous, on travaille pour ça. Ça va prendre plus ou moins de temps, mais c était l ambition. Vous savez quand je suis arrivé, on a passé un an où l on s est pas qualifié, on n a rien gagné, on était avant-derniers, on avait pris beaucoup de retard, et on n a pas réussi à se qualifier. Le public nous a encouragé là-dedans parce qu il avait espoir qu on gagne ce championnat-là et qu on monte. Il ne s est pas habitué, il a espoir et il est conscient qu il va y avoir un petit moment de latence avant de revoir l USAP qu il aime, et l USAP qu il veut. Mais il n a pas abandonné l idée, loin de là. Nous non plus. Personne n a abandonné l idée ici, on a envie de remettre l USAP dans un endroit qu elle mérite et où les supporters méritent d avoir cette USAP-là. Il faut pas dire tout et n importe quoi , aujourd hui on a 5 millions de budget sur la masse salariale, le plus petit de Top 14, c est pas mathématiques, mais vous comprenez que quand vous avez un différentiel de deux fois moins ou trois fois moins par rapport aux autres équipes du championnat, il est difficile de lutter. Plus on comblera ce différentiel là, plus on sera encore plus exigeant pour avoir l USAP qu on aime tous, et qu on veut. Et c est pas la seule guerre à mener. Quand je parlais des structures du club, et des structures d entraînement il y a beaucoup de guerres à mener. Et je crois que si y a eu une chose à laquelle a servi la montée en Top 14 et le titre de l année dernière, c est à faire prendre conscience à tout le monde qu on a beaucoup de retard et qu il faut s y mettre maintenant si on veut pas à un moment donné être condamné à jouer le ventre mou de Pro D2, de temps en temps se qualifier, c est pas un hasard si on fait un bon résultat de temps en temps. Si on veut retrouver l USAP qu on aime il va falloir un gros boulot. J espère qu on a enclenché quelque chose pour le voir le plus rapidement possible.

Vous n’aimez guère consulter les réseaux sociaux et les commentaires sur Internet


Je ne les trouve pas représentatifs de la masse mais enfin ; Je veux bien être questionné dessus. Malheureusement, ils existent Non pas malheureusement ; j accepte toute forme d expression, c est juste moi qui ne suis pas fana de ça. Dans sa façon de s exprimer, quel est le vrai public de l USAP ? Le rageur des réseaux sociaux, qui se cache? Le fidèle dans le stade, qui est visible ? Les deux mon capitaine ! Moi ça me dérange pas les critiques, bien au contraire. Je veux dire on perd des matches Ça me dérange pas à partir du moment où les critiques sont réalistes et jamais personnelles. Ce qui me dérange c est quand on attaque mes joueurs sur un plan humain. Ce qui me dérange c est quand les phrases sont tournées de telle façon qu on a l impression que le joueur a fait exprès de faire un mauvais match. Y en a plein des messages comme ça, car j en lis de temps en temps. Ça, ça me dérange. Toutes les critiques sont constructives, je suis d accord avec certaines, je ne suis pas d accord avec d'autres, mais ça c est pas le motif. Le public est fait de gens qui critiquent, mais à partir du moment où la critique peut être acceptée à la fin du match à partir du moment où le devoir de supporter pendant un match est de supporter son équipe. Le mec dans les tribunes qui a supporté son équipe pendant 80 minutes, lui est irréprochable, ensuite qu il vienne critiquer ça me dérange pas du tout. Au contraire. Et puis ça fait partie de la vie de l USAP d avoir 600.000 potentiels entraîneurs. Au contraire, on ne peut pas demander à l USAP qu elle soit aussi vectrice d enthousiasmante, qu elle draine du monde et fasse participer autant de gens, et se dire que tout le monde est béant et en train d encourager tout le monde. Bien sûr, moi j accepte les critiques à partir du moment où tout le monde fait son job. Et le premier job d un supporter c est de tout faire pour que l équipe soit dans les meilleures conditions pour pouvoir gagner un match. Et son boulot pendant le match est de supporter son équipe. Et de supporter son équipe dans les bons comme les mauvais moments. Et peut-être encore plus dans les mauvais moments. Et dans les mauvais moments d un match, et d une saison. Et une fois qu on a fait ça, moi après qu on critique, ça fait partie de la vie d un club, y a pas de soucis.
Après... les attaques personnelles, tout ça, j ai aucun respect pour les gens qui font ce genre de choses. J ai pour souvenir l année dernière par exemple on a dépassé les limites en début d année sur Enzo Selponi, tout ça pour le brosser dans le sens du poil pendant toute la fin d année. Je trouvais que ça dépassait un tout petit peu les limites. A un moment donné faut retrouver un tout petit peu de hauteur. Faut savoir que dans ce groupe-là, il y a une certitude par contre, c est qu il y en n a pas un qui veut saborder le navire, tout le monde pousse dans le même sens, tout le monde a envie que l USAP avance, à partir de ce moment-là c est suffisamment louable comme action pour qu on ne puisse pas supporter les attaques personnelles ou celles qui mettent en doute, ou l honnêteté, ou l engagement de tel joueur.
 
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