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«Pas d’avancée notoire ni notée», a glissé Christian Lanta à propos du recrutement d’un joker M. C.
Christian Lanta, directeur sportif : "Notre carte à jouer"
Usap-Stade Toulousain. La parenthèse européenne refermée, Christian Lanta et les Catalans retrouvent le Top 14.
À trois jours du retour, samedi face au Stade Toulousain (18 heures à Aimé-Giral), dans un Top 14 où elle n’a pas encore gagné, Christian Lanta note la progression de l’USAP. Mais
"ça ne sera validé qu’à travers des victoires", martèle le directeur sportif.
Le nul à Bordeaux, en Challenge (25-25), vous a-t-il revigoré?
Plus que le contenu, ce qui était vraiment intéressant, c’était surtout le ressenti des joueurs. Dans ce qu’ils avaient fait, que ce soit offensivement ou défensivement, ils avaient trouvé de la confiance parce qu’il y avait beaucoup d’homogénéité, de complicité, de coordination. Ça leur a fait du bien, au-delà du résultat bien sûr. Ça a été un petit peu plus maîtrisé que d’habitude et surtout on a trouvé vraiment beaucoup de vitesse que ce soit offensive ou défensive. Je crois qu’on a trouvé un rendement qui vient en progrès de ce que l’on a fait jusqu’à maintenant. Ce sont des choses qui solidifient un peu l’édifice.
Bien sûr qu’ils sont meilleurs
Pour la cohésion du groupe, était-ce important de distribuer du temps de jeu?
Oui, mais c’est surtout que tu ne progresses qu’en jouant des matchs. Il n’y a que le temps de match qui permet de progresser et de passer des paliers. C’est bien de s’entraîner, c’est une nécessité, mais ce n’est jamais suffisant. Il faut vraiment emmagasiner du temps de match pour pouvoir prétendre à des progrès. Face à des équipes comme Sale ou Bordeaux, ce sont des oppositions sérieuses.
Comment jugez-vous la performance du Stade Toulousain, vainqueur du Leinster (28-27)?
D’abord moi j’aime beaucoup la Coupe d’Europe, la Challenge Cup, parce que c’est toujours des matchs qui produisent du jeu, alors que le Top 14 n’en génère pas toujours. Des équipes comme le Leinster, ça joue, ça tient le ballon, ça oblige à jouer. Alors déjà Toulouse qui est une équipe joueuse, ça a donné un match superbe, des temps forts pour chaque équipe avec bien sûr des types de jeu différents.
Imaginez-vous Toulouse au zénith de sa confiance?
Oui mais ce n’est pas un problème ça. Ce n’est pas parce que tu vois jouer Toulouse que tu te dis:
"On a aucune chance". Ou alors il ne faut même pas rentrer sur le terrain. On sait qu’entre une Coupe d’Europe et un championnat les motivations et l’approche sont parfois différentes. Tu laisses beaucoup de gaz dans des matchs comme ça, dans la préparation psychologique. Les joueurs ne sont pas des machines, ils ne sont pas toujours aptes à répéter les efforts. On augmente notre niveau de jeu et, bien sûr, ce sera très difficile contre Toulouse mais je pense que l’on a vraiment nos chances. On a vraiment notre carte à jouer. Bien sûr qu’ils sont meilleurs que nous mais je pense que sur notre dynamique actuelle il y a des choses à faire contre Toulouse même si évidemment c’est une grande équipe avec de grands joueurs mais en même temps ça reste un match de rugby.