C’est bien d’ameuter les foules, sur le danger de quelques énergumènes qui salissent le rugby en invectivant les arbitres.Je veux bien, mais ce qui m’irrite depuis longtemps c’est que tout le monde ferme sa gueule sur les dangers et les catastrophes causées par le rugby d’aujourd’hui, parce qu’on sait que ce sport dans sa façon actuelle de pratique peut disparaître.
Grave et lâche, on sait dans le milieu médical, et notamment dans la recherche, que ce sport aujourd’hui est très dangereux. Les graves lésions cérébrales occasionnées par ce sport qui est désormais devenu un sport de collisions, ou des joueurs de plus de 100 kilos se percutent plein fer, sans aucune protection, les dégâts sont plus qu’alarmants. Toutes les études effectuées ou en cours alertent du danger ( ex: Université de Glasgow ), chaque année oui chaque année il y a 15% de plus de commotions cérébrales avec des séquelles irréversibles, vu les lésions .Des dizaines de cas, et bientôt des centaines font état de démences précoces entre autres, chez des sujets jeunes de 35-40 ans ayant pratiqué le rugby .Cela n’arrive pas qu’aux autres, regardez Clermont ou d’anciens joueurs et leurs familles, sur les conseils de neurologues avisés sont montés au créneau ( Cudmore, Lapandry, Vahamina ) mais beaucoup d’autres anciens joueurs ici et ailleurs sont touchés de plein fouet, il y en a des tas, également dans le rugby amateur ou c’est l’hécatombe, et ce, en toute discrétion .
Faut- il revoir les règles, moins jouer, emmener des protections nouvelles.Les fédérations internationales et nationales ,font profil bas sur le sujet, de peur de voir ce sport tel qu’il est pratiqué disparaisse.
Silence radio, ne parlons pas de ce qui fâche, oui on est bien loin des broutilles de la Commission de discipline, du gendarme qui doit sévir , il faut surtout entretenir l’arbre qui cache la forêt.