En cadets, en challenge gaudermen, contre Toulon, ils avaient un petit demi de mêlée si mignon avec son petit short noir et ses longs cheveux bouclés (le beau pâtre grec) . Il arrêtait pas de gueuler, de remonter ses troupes. Bref, il arrive malencontreusement dans un regroupement avec son gentil petit Q face à nous. C'était trop tard pour lui redresser les cousteilles. Alors comme il continuait à gueuler, j'ai fini par lui foutre un doigt dans l'oignon. Mais, c'est qu'il gueulait encore plus fort, le nabot! "******, ******, y a des PD, y a des PD" qu'il braillait en se rajustant slip et short. Tout de suite les grands mots ! Quelle rigolade! Il a curieusement bcp plus écarté le jeu durant le reste de la partie. Bizarre, bizarre...
Le doigt dans le Q était anecdotique, en revanche, un type qui montrait son postérieur dans un maul devait impérativement se faire rentrer dedans au niveau des côtes. C'était d'ailleurs une faute grossière que de participer à un maul autrement que le dos horizontal, bien plat et "le frontal en avant" comme le disait JC Ros, éducateur à l'école de rugby en son temps.
Mais si les côtes n'étaient pas à proximité et si ton éducation voire ta religion t'empêchait de faire cet acte bas, il reste bien évidemment les testicules. Ce qui est drôle avec cet acte que la moral réprouve, c'est que une fois sur 2, on ne sait pas qui a fait le coup! Ca m'est arrivé une fois, un type me chope et m'attrape une de mes extrémités(pas la plus longue, n'éxagérons rien) sans me choper les valseuses. Infoutu que j'étais de savoir qui faisait le cou, je me suis contenté d'attraper cette main et d'attendre que le maul se disperse. Ca marche! Au bout d'un moment, nous étions tous les 2 , main dans la main, c'était émouvant...
