Quand on regarde la vérité en face et qu'on en tire les conclusions inévitables, on se fait traiter de pessimiste. Moi je ne sais pas ce que c'est, le pessimisme ou l'optimisme. Ca me semble hors sol.
Je ne connais que le volontarisme ou le défaitisme, c'est plus concret..
Alors d'abord, on pourrait commencer par faire un état des lieux sérieux et Inattaquable (donc scientifique). Qui utilise combien d'eau, pour quel usage, et à quelle période de l'année.
Ensuite, sur cette base partagée, on pourrait lancer un vrai débat démocratique, à l'échelle des départements touchés, pour commencer. Que veut-on faire du peu d'eau dont on disposera à l'avenir. Soyons réalistes, les régions méditerranéennes s'assèchent.
Ensuite, comment comblent-on les manques ? Récupération des eaux usées, investissements pour diminuer les fuites, partage des ressources (canal du Rhône), doubles tuyauteries, désanilisation (que je n'aime pas cette solution, mais a-t-on le choix ?), etc...
Enfin, avec ce constat, aller chercher les budgets (européens ?).
Au lieu de lancer ce genre de démarche pragmatique, chacun y va de sa solution ou de ses dénonciations de "l'autre" qui dépense sans compter. Et on perd du temps. Ne dépensons pas notre énergie à courir dans tous les sens sous l'effet de la panique qu'on sent venir, sollicitons nos élus pour lancer une vraie politique de l'eau.