Ils viennent surtout de pays à faible PIB (Fidjis, Géorgie ..) ou de pays émergeant dans le rugby (Canada, Allemagne, Belgique, Italie.., ).
Oui mais la tu parles plus de l'organisation du rugby pro français et de l'utilisation des jeunes formés à l'issu de leur formation que de la formation elle méme.En fait tu dis ce que j'ai résumé plus haut .Moi je parle de la formation elle méme ,c'est a dire de l'action de formateur sur des jeunes venus apprendre le rugby.Ce qui se passe aprés ce n'est plus de la formation,c'est une "politique"déterminée par les instances avec un objectif précis.Cette politique inclut bien sur le systéme des jiffs.Et c'est cette politique qui est contestable plus que la qualité de l"enseignement" ou de l'"apprentissage",méme si il faudra bien un jour ici comme ailleurs que l'on se décide à créer de vrais "structures d'élites" (méme si en France le terme est trop souvent considéré comme un "gros mot") avec pour visée exclusive l'équipe de France et pas les clubs professionnels,qui aprés tout n'ont qu'à se demerder et qui d'ailleurs ne s'en privent pas en recrutant massivement à l'etranger puisque l'ambiguité du systéme des jiffs le permetMais l’état du rugby en France, d’où ce débat JIFF, non JIFF.
Constat sur la formation aux grains bien française certains postes restent déficitaires depuis 2 générations minimum (1 génération = 9 ans) en jeunes talents tricolores (piliers, talons par exemple), les jeunes servent souvent à faire le nombre dans le groupe pro et uniquement pour cirer les bancs.
Ce constat est suffisamment édifiant, non ?
Chez nous, les espoirs de l’USAP ont été cdf il y a 2 ans, combien sont titulaires dans des clubs de Top 14 ou de Pro D2 actuellement ? Pas beaucoup hein ?
La charnière espoirs est N°3 à l’USAP cette saison en 9 et porté disparu en 10 dans les Landes.
Le JIFF a été une belle invention bien que douteuse en instaurant un quota, les clubs la contourne et les sanctions contre les tricheurs c'est quoi ? Avant, une amende (ce qui devait faire une belle gambette à Altrad, Lorenzetti, Boudjellal etc..), maintenant la sanction est retrait de points, ce qui fait donc une belle paire de gambettes aux mêmes.
JIFF ne signifiant pas français, les clubs riches sont des malins et forment des joueurs étrangers, qui pour la plupart sont des internationaux tricolores en puissance s’ils décident de jouer pour l’edf plutôt que leur pays, ce qui fait que ton pauvre pilier français bon mais moins bon qu'un Atonio, jouera les faire valoir et ne sera jamais reconnu, ni reconnu.
J’ai eu la chance de visiter l’école de rugby et le centre de formation de Massy, un bijou. Des profs sur place dès le collège, des dortoirs nickel, cantine, lieu de vie, terrains, des joueurs de groupe pro encadrant le mercredi après-midi, tu as vu où sont logés les espoirs de l’USAP ? Combien de centre de ce standing en France ? 2,3 à Toulouse et Clermont.
Présentée comme une avancée, je pense que c’est de la foutaise, notre formation est bien loin de ce qui peut se faire ailleurs en Europe, il aurait mieux fallu que les gouvernements et instances du rugby débloquent des fonds pour aider à l’ouverture d‘académies de standing, ce qui n’est pas le cas, plutôt qu'investir dans de la star et du low coast.
Je peux dérouler encore mon argumentation, mais j’avoue là j’ai la flemme d’écrire.
Il faut faire quoi alors ?
Défensivement ce n'était pas trop top non plus .
Je suis entiérement d'accord avec çà.Je l'ai déja écrit sur ce forum,la Prod2 doit devenir le championnat post formation.Les joueurs issus des centres de formation doivent passer obligatoirement par la prod2(une ou deux saisons)avant d'intégrer le niveau supérieur pour ceux qui seront jugés aptesLa pro d2 retrouvera ainsi une raison d'étre,les jeunes joueurs devenus pro,une porte de sortie décente et,ils pourront acquérir une expérience de "terrain" au contact des joueurs "chevronnés"qui officient en prod2 et surtout ils verront le désir le plus cher à cet age là commencer à se réaliser,jouer; ça ne peut étre que bénéfique pour les clubs du top 14 qui disposeront de joueurs "préparés"et donc utilisables immédiatement.Pour le reste,l'évolution du TOP 14,les conditions économiques sont devenues telles que le glissement vers une ligue fermée me parait inexorable.Philosophiquement on peut le regretter,mais aprés tout pourquoi pas.Mieux vaut aller au bout de la logique et l'assumer,l'original est toujours préférable à la copie.Evidemment cela suppose entre autres que des "clubs historiques"acceptent de quasi renoncer à'l'accession à l'elite de l'élite.Pour cela une des solutions serait de revoir le rapport avec les diffuseurs devenu si important aujourd'hui,la valorisation de la pro d2 ne pouvant passer que par une exposition médiatique beaucoup plus importante qu'elle ne l'est aujourd'hui.Les instances dirigeantes et les clubs sont ils préts à une telle "révolution",j'en doute,à moins que les résultats de l'EDF ne les y obligent
