Il y a deux ans, tout le monde s'en prenait à Jacques Delmas qui avait au préalable fait gagné le BO, puis on a fait venir Marc Delpoux. Un entraineur, connu et reconnu par ses pairs. Un entraîneur qui avec le plus petit budget de Top 14 (à l'époque 9 millions d'euros) a mis son équipe aux portes de la grande Coupe d'Europe, pratiquant au passage l'un des jeux les plus spectaculaires du championnat.
Forcément que l’entraîneur a sa part de responsabilités dans les défaites. La vérité c'est que depuis le titre, l'USAP ne cesse de s'enfoncer. C'était ainsi avant Delpoux et ça le sera après si on ne change pas en profondeur ce qui ne va pas dans ce club.
Virer Delpoux ? Pour mettre qui ? Tout le monde rêve de Lièvremont (entraîneur qui fut lui aussi très critiqué) mais ce dernier est resté éloigné depuis plus de deux ans des terrains. Tous les entraîneurs pro vous diront que c'est une éternité car le jeu évolue perpétuellement.
Sachant qu'on a toujours pas terminé de payer les indemnités de Delmas, ils me semblent complétement fou de vouloir virer Delpoux.
A mon avis (ça vaut ce que ça vaut, j'ai un œil complètement extérieur aux affaires du club) le problème viendrait plutôt du fait qu'on a un entraîneur et un directeur sportif. J'ai le sentiment qu'on a le c*** entre deux chaises. L'entraîneur a besoin d'autorité, de légitimité aux yeux de ses joueurs. Je ne sais pas si c'est le cas aujourd'hui. Il faut que l'administratif sache rester à sa place. Donc, je ne pense pas que Rivière ait pris la bonne option en lui mettant un avertissement.
Virer Delpoux coûterait cher. Or, on sait que Rivière a du mal a faire fonctionner son Club Català parisien avec lequel il espérait tirait un ou deux millions d'euros supplémentaires (je crois que pour l'instant on est plutôt autour de 100 000 euros). On sait que Aviva se retire la saison prochaine et qu'il faut donc retrouver un sponsor maillot. La situation est complexe. Virer Delpoux ne servirait à mon humble avis à rien, si ce n'est à compliquer le problème.
S'il est entraîneur jusqu'en 2016 :
- Soit on s'en sépare à l'amiable.
- Soit on lui donne les tous pouvoirs afin qu'il puisse mener à bien son projet.