Beaucoup d'attaques ad hominem sur ce topic. C'est assez incompréhensible cet acharnement sur le rédacteur d'un message qui n'est pas provocateur du tout, ici en tout cas. On peut ou pas accepter le constat qui a été fait par M. Marty, mais il semble que la volonté de se payer un intellectuel semble être la principale motivation des critiques HS que je lis dans ce topic. C'est pathétique tout de même cet effet de meute.
Ok, alors portons nous sur le postula sur lequel repose l'argumentaire de Monsieur Marty (Robert, à ne pas confondre avec un certain David) :
Eléments d’histoire
Aujourd’hui il est bien loin le rugby des villages et le rugby-cassoulet refroidit sur la table. Car
la pratique du rugby a été associée dès l’origine à une sociabilité rurale, à un mode de vie semi-urbain, que l’on rencontrait particulièrement dans les bourgs sous-industrialisés du Sud-Ouest. Pourtant, audépart, le rugby a été introduit en France par le biais d'étudiants britanniques qui souhaitaient pratiquer en France ce sport universitaire (permettant aux futurs gentlemen de s'opposer les uns aux autres de manière physique) typiquement britannique. Ainsi, les premiers clubs de rugby en France ne se situent ni à Toulouse, ni même à Bordeaux (pourtant grandes villes du sud ouest), mais au Havre vers 1870 (même si le sport pratiqué n'est pas, à proprement parler, du rugby mais une espèce de mélange de football et de rugby) et à Paris moins de dix ans plus tard (******, il fait pas son âge Max Guazzini). Par la suite, la pratique de ce sport s'est développé à travers le territoire (et non le terroir) pour s'implanter surtout dans les villes universitaires. Et ce n'est pas pour rien si le premier club de rugby perpignanais s'appelait l'Union athlétique du collège de Perpignan. De plus, un certain 13 septembre 1902, il ne faut pas oublier que les fondateurs de l'ASP étaient surtout des jeunes notables dont certains étaient encore étudiants.
Aux origines le rugby serait donc, par excellence, « le mode d’expression sportive de
petites communautés en crise (exode rural) forgeant leur unanimisme à la fois dans le rejet de la grande ville et dans un jeu ancien de rivalités violentes qui fondent ce qu’un ancien président de la Fédération de rugby, Voivenel, a nommé le campanilisme. »* Le sud-ouest et plus généralement le sud de la Loire (l’Ovalie) apparait historiquement,
en première analyse Laquelle ???, comme un espace porteur de structures socio-démographiques prédestinées à la pratique d’un sport de « combat » propre à rassembler les énergies dans la lutte pour le maintien d’un mode de vie menacé.
Là, on frôle le sophisme : blablabla ... Mais pour dire quoi en fait ? Un "espace porteur de structures socio-démographiques prédestinées à la pratique d’un sport de « combat » propre à rassembler les énergies dans la lutte pour le maintien d’un mode de vie menacé" ... C'est marrant, toujours en rappelant que les premiers championnats de France de rugby rassemblaient les clubs parisiens - jusqu'en 1899 - puis que le SBUC (Stade Bordelais Université Club) domina les années 1900 avant, enfin, de voir arriver les Stade Toulousains, Aviron bayonnais et ASP vers 1910. Peut-on alors parler, 40 ans après son arrivée sur le territoire français, d'origine du rugby ?
Il s’ensuit –et c’est ce qui va nous occuper- que dans ces territoires va s’implanter durablement une
compétence spécifique au rugby Ah bon ? Là encore, laquelle ?. Mais pas seulement car cette différentiation d’avec le
Nord centralisateur et destructeur des particularismes régionaux Doit-on comprendre le nord de la Loire (qui défini un pays hors de l'Ovalie) ou alors la région parisienne ? Parce que dans un premier cas, je pense que les bretons (on pourrait parler des Vendéens ou, dans une moindre mesure, des Normands) vont apprécier cette affirmation bien hasardeuse et, pourrais-je ajouter, à la limite de la calomnie. Dans un autre cas, l'emploi du terme nord est erroné. va être l’objet dans certains espaces où subsistent des nations sans état (Pays Basque, Catalunya Nord) d’un surinvestissement de nature identitaire sur lequel il n’est point besoin d’argumenter. Le rugby est devenu d’emblée l’un des ingrédients du complexe identitaire propre à ces territoires ; il l’est encore aujourd’hui mais dans une moindre mesure car il est constamment mis « sur le reculoir » par la pression énorme de la mondialisation qui s’est exercée à travers la professionnalisation.