Qui se ressemble s'assemble

[Rotja]

(...) Les enfants de couple marié ont une scolarité plus réussie, un avenir professionnel plus ouvert, et un casier globalement moins chargé que les gamins issus de familles divorcées, monoparentales et post-modernes. Les enfants grandissent mieux avec un père et une mère qui leur font un bisou tous les soirs, (...)

C'est énooorme ce que tu as écris là, ami Corbeau, énorme !
Et j' y avais répondu ce qui suis, j'espère que ça t'as aidé à réfléchir, même si c'est un peu confus (parce que là, ça me tient à cœur, et j'étais un peu ... ému) :

"Je ne suis pas marié !
Leur maman non plus !
Bientôt vingt ans de vie dans le pêché : post-modernes ?
Elles ont (ont eu, pour la Grande) "Un bisou tous les soirs".
Pas de casier judiciaire, scolarités plutôt réussies,.
Leur maman et moi, le mariage, on y pense.
Parce que si un jour j'y passe, ça risque d'être ... compliqué.
Fiscalement
J'essayerai de répondre plus tard, pour le reste."

Pour le reste :

Je comprends mal le dégagement sur l'enfant aimé. Bien sûr qu'un enfant vraiment aimé est dans une situation préférable à celui qui ne l'est pas. Mais alors ? "Parent aimant" et "gay" sont des catégories corrélées ? On croirait lire l'argument délirant selon lequel il vaut mieux un père homosexuel qu'un père alcoolique. Certainement. Mais un père homosexuel alcoolique, ça n'existe pas ? Il faut en déduire que les vices sont l'apanage des hétérosexuels ? En quoi la sexualité des gens donne-t-elle le moindre indice de leur comportement futur face à l'alcool, à la violence, à la drogue, à la dispersion ? Cet argument est inopérant. Il faut comparer les situations toutes choses égales par ailleurs.

Bon, là, on ne s'est pas compris (ma faute).
Je n'ai jamais écrit le contraire.

Et surtout, il ne s'agissait pas tout à fait d'"enfant aimé", dans mon esprit.
Je parle d'enfant désiré, que tu ne peux pas avoir autrement qu'en suivant un long et pénible chemin de croix.
Je pense qu'il y a une nuance.

Parce que beaucoup de Kevin et Cindy, ou Charles-Edouard et Guillemette, ou Robert et Ginette, à la base, aiment leurs enfants, sans que ça ne les empêche d'être de gros cons, juste négligents dans le meilleur des cas.
Et le mariage ne change rien à l'affaire.
Alors le mariage, Suprême Totem, unique garant du bien-être, du bonheur, de la sécurité de l'enfant, ça me laisse perplexe.
Et le mariage érigé en digue monolithique qui endiguerait infailliblement le délitement des fondations de notre belle civilisation, j'ai encore plus de doutes.
Mais là, c'est déjà une autre histoire ...

 

[Corbeau]

Il s'occupait de sa petite-fille le Llucet, qui a bien un père, père et une mère, mère - Normal comme dirait Alain ...
Ben, ce qu'il se passe pour cet enfant adopté, je n'en sais trop rien, n'ayant pas été confronté à la "chose". Comme je ne sais pas ce qu'il se passe pour un enfant dont les parents se foutent sur le gueule ou dont les parents changent de" papa" ou de "maman" comme de (au choix : chaussettes, culottes, brosse à dent ...). Et le fait qu'un enfant aura toujours un père et une mère biologique ne change rien à l'affaire dans les cas que je cite. Effectivement la situation, pour le cas qui nous concerne ne coule pas de source, des explications seront à donner à l'enfant ; d'ailleurs, Corbito, dans le cas d'une adoption "normale" tu es favorable ou pas à ce que l'enfant adopté puisse connaitre ses parents biologiques ? Si c'est possible bien entendu (si les parents sont décédés ). Dans l'affirmative cet adopté par des homosexuels pourra également suivre cette voie pour sa propre construction.
L'important pour le gosse, me semble-t-il, est la qualité de son environnement, l'amour qu'il reçoit, l'intérêt qu'on lui porte, etc ... Et dans tout ceci, le sexe des adultes qui l'élève ne me parait pas être le paramètre principal, même si je conçois qu'il ait son importance !
Mais bon, je le pense ainsi, à tord ou à raison !!??

Non mais... Je ne parle pas des parents qui l'élèvent, je parle qui détient l'autorité. Quelles sont les personnes qui décident ce qui est bien pour lui ou pas ? Toi, tu me réponds bons sentiments, amour et affection.

Je te donne un exemple simple. Un enfant a un père et une mère. Son père est célibataire. Sa mère vit depuis des années avec une autre femme, avec qui elle est mariée. L'enfant a un grave accident. Le médecin propose une opération qui a une chance de le sauver et un risque non négligeable de l'achever. Il lui faut une autorisation signée d'une personne détenant l'autorité parentale. Le père refuse de signer. La mère refuse de signer. L'épouse de la mère signe. Voila précisément, dans la vie réelle et pas dans le monde des bisounours, le genre de situation que les bons sentiments apportent. Tu es le médecin. Est-ce que tu opères ?

 

[Corbeau]

C'est énooorme ce que tu as écris là, ami Corbeau, énorme !
Et j' y avais répondu ce qui suis, j'espère que ça t'as aidé à réfléchir, même si c'est un peu confus (parce que là, ça me tient à cœur, et j'étais un peu ... ému) :

Quand je dis couple marié, je l'oppose à couple divorcé/séparé. Dans ta situation factuelle, tu es un couple marié même si le qualificatif juridique manque, et tu ne sentiras aucune différence jusqu'au jour où, je ne te le souhaite pas, le malheur viendrait toquer à ta porte.

 

[thier2]

Si l'on s'en tient au principe de précaution, il faudra tenir compte qu'entre un homosexuel sur cinq et un sur huit sont séropositifs.Il faudrait s'assurer que les postulants à une éventuelle adoption ne soient pas contaminés, ce qui pourrait poser des problèmes juridiques.

 

[l'ultim]

Quel ensemble va survivre ?
Homme et femme ?
Homme et homme ?
Femme et femme ?
Je n'ai, fort heureusement, aucun doute sur l'issue de cette tendance qui est la preuve de la perversion de l'être humain de plus en plus décadent.
Remarque : je m'en fous ! :231183:

 

[llucet]

"Je te donne un exemple simple. Un enfant a un père et une mère. Son père est célibataire. Sa mère vit depuis des années avec une autre femme, avec qui elle est mariée. L'enfant a un grave accident. Le médecin propose une opération qui a une chance de le sauver et un risque non négligeable de l'achever. Il lui faut une autorisation signée d'une personne détenant l'autorité parentale. Le père refuse de signer. La mère refuse de signer. L'épouse de la mère signe."

Et en quelle qualité l'épouse de la mère signe ? Comment se décide, entre les 3 personnes, qui détient l'autorité parentale et qui ne la détient pas ? Dans ton ex., qui doit survenir 15 fs/jour 6775, la signature unique que tu exposes suffit-elle ?
Aucune malice dans ces propos, je ne connais absolument pas la loi dans ce genre de situation. Le père garde-t-il (voire a-t-il eu) son AP ? L'épouse de la mère la récupère-t-elle ? Faut-il une majorité pour valider une décision ?
Par contre ton assertion "monde de bisounours" frise l'indécence ... Si se préoccuper des sentiments envers un enfant, c'est du domaine, quelque peu péjoratif, du monde des bisounours, effectivement nous avons des divergences d'appréciation des rapports humains... Bon, de fait, je ne suis ni comptable ni juriste ...

 

[Corbeau]

"Je te donne un exemple simple. Un enfant a un père et une mère. Son père est célibataire. Sa mère vit depuis des années avec une autre femme, avec qui elle est mariée. L'enfant a un grave accident. Le médecin propose une opération qui a une chance de le sauver et un risque non négligeable de l'achever. Il lui faut une autorisation signée d'une personne détenant l'autorité parentale. Le père refuse de signer. La mère refuse de signer. L'épouse de la mère signe."

Et en quelle qualité l'épouse de la mère signe ? Comment se décide, entre les 3 personnes, qui détient l'autorité parentale et qui ne la détient pas ? Dans ton ex., qui doit survenir 15 fs/jour 6775, la signature unique que tu exposes suffit-elle ?
Aucune malice dans ces propos, je ne connais absolument pas la loi dans ce genre de situation. Le père garde-t-il (voire a-t-il eu) son AP ? L'épouse de la mère la récupère-t-elle ? Faut-il une majorité pour valider une décision ?
Par contre ton assertion "monde de bisounours" frise l'indécence ... Si se préoccuper des sentiments envers un enfant, c'est du domaine, quelque peu péjoratif, du monde des bisounours, effectivement nous avons des divergences d'appréciation des rapports humains... Bon, de fait, je ne suis ni comptable ni juriste ...

A ton avis, un père a-t-il l'autorité parentale après une séparation ? Évidemment que oui. Idem pour la mère. Pour l'heure, la belle-mère n'a rien ; si elle a le droit d'adopter, elle aura les mêmes droits que les deux précédents.

C'est ce que vous vous acharnez à ne pas comprendre. Un enfant élevé par un couple d'hommes a déjà une mère quelque part qui conserve ses droits, un enfant élevé par un couple de femmes a déjà un père quelque part qui conserve ses droits. Le sujet se limite strictement à la procréation artificielle, et éventuellement à l'adoption qui sera de toutes façons marginale.

 

[Alain66]

Bon, moi pas tout comprendre là.
Je veux bien une explication, si la joke n'est pas trop private, histoire de me (re)coucher moins con (coool, ici on peut l'écrire pour de la vraie, j'en essaye un autre, c'est trop bon : poil.)

Pour répondre à Jean-Louis, moi, ça dépend des fois, je ne maîtrise pas suffisamment l'art pour canaliser à volonté la connitude qui m'habite.

T'inkièt, c'est pas trop private, c'est juste un chambrage sur un autre topic sur la sodomie arbitrale je crois