Top 14 – L’opinion du Midol après Perpignan – Clermont : Monsieur Rozier, un arbitre dans la fournaise
Perpignan s’est incliné à domicile face à Clermont dans une rencontre intense à souhait. Si Monsieur Rozier a été dans le collimateur pour certaines décisions, les réactions épidermiques et disproportionnées à son encontre n’avaient pas lieu d’être.
"Je ne vois pas ce qu’il y aurait à dire sur l’arbitrage, cela serait malvenu et j’espère que personne ne va se cacher derrière cela." Ces mots de Franck Azéma, le manager de l’Usap, en conférence de presse sont lourds de sens et devront apaiser les reproches où les quolibets, c’est au choix.
Au-delà du rôle de l’arbitre, Monsieur Rozier s’est employé à diriger les débats entre Catalans et Auvergnats d’après sa propre opinion, son ressenti, son expérience et les multiples aides qui lui sont conférées. Factuellement, il n’y a rien à redire sur les cartons distribués ni sur la tendance globale de l’arbitrage d’un duel où le combat et l’intensité furent légions.
Ne pas être d’accord est une possibilité nécessaire, immuable voire vitale. C’est le débat qui s’alimente et qui doit permettre d’échanger et de discuter sur telle ou telle décision. Que Monsieur Rozier ait dû être presque escorté en fin de match n’est pas acceptable. Le viser par des vociférations ou autres considérations en contradiction avec son club, ne doit pas inciter les passionnés à outrepasser la limite.
L’immense majorité des décisions prises par le directeur du jeu furent crédibles. Le facteur humain ne doit jamais être oublié, et l’appréciation demeure souveraine. C’est un trait intangible de notre sport, de ce qui fait que le rugby est unique. N’oublions pas ces préceptes, et Franck Azéma l’a admirablement rappelé.