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Débat : Pro D2 : 2e Journée Colomiers / Usap
- Auteur du sujet MaxT
- Date de début
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- Tags
- usap colomiers
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gynojeje
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Visiblement Biarritz ce sont les essais qu ils vont avoir du mal à marquer cette saison
harlequins65
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CÔTÉ
FACE
PERPIGNAN Après leur récital contre Bayonne, les CATALANS SE DÉPLACENT EN LEADERS À COLOMIERS. L’OCCASION DE MARQUER UNE NOUVELLE FOIS LES ESPRITS, OU D’ÊTRE RAMENÉS À LA RÉALITÉ.
Par Émilien VICENS
Aussi euphorique soit-elle, l’ivresse est un état qui finit toujours par disparaître. La victoire éclatante des Catalans face à Bayonne samedi dernier restera le premier fait marquant d’une Pro D2 version 2017-2018 décidément prometteuse. Mais si le carton plein réalisé par les Sang et Or leur ont offert une dose de confiance inégalable, cinq points au compteur, et une place de leader, omettre les à-côtés d’un « 66-6 » certes éblouissant serait une erreur majuscule. Alors que l’Usap entame sa quatrième saison dans l’antichambre de l’élite du rugby français, son expérience douloureuse ne manque pas de lui rappeler qu’elle évolue aujourd’hui dans un championnat terriblement long et jonché d’épreuves. « On aurait signé tout de suite pour une victoire étriquée contre Bayonne », rappelle Alan Brazo. « Il n’y a pas eu d’excès cette semaine, même si on a forcément travaillé dans une meilleure ambiance », poursuit le troisième ligne, auteur d’un essai et d’une très grosse prestation samedi dernier.
TROIS ANS SANS VICTOIRE
Au terme de quatre-vingts minutes de rêve et d’une soirée parfaite, les Sang et Or ont remporté avec brio leur premier test de l’année, mais se refusent d’oublier les vingt-neuf autres qui se profilent derrière. Et même plus s’ils sont à la hauteur de leurs ambitions. Alors, à l’heure de renforcer un statut de favori et de confirmer leur coup d’éclat, quoi de mieux qu’un déplacement. Qui plus est en terres haut-garonnaises. Colomiers, bête noire de Perpignan, aura la lourde mission de calmer les ardeurs incandescentes des Sang et Or. Désireux de banaliser les grosses performances week-end après week-end. Mais voilà, les hommes du trio Lanta-Arlettaz-Freshwater n’ont vaincu qu’une seule fois les Columérins en six rencontres. Le 24 août 2014, lors du premier match de leur histoire en Pro D2. Depuis, un match nul et une défaite à Aimé-Giral, et surtout trois revers indiscutables à Michel-Bendichou. De quoi déjà, sur le papier, faire redescendre sur terre les Catalans. « Le plus dur reste à venir, on est assez grand pour en avoir conscience et savoir où l’on va mettre les pieds dimanche », lance Brazo.
Colomiers qui, en dépit du départ de son entraîneur Bernard Goutta, n’a lui non plus pas raté son entame de saison. Si le succès de Colomiers à Aurillac n’a pas fait les gros titres, au profit des « Diaboliques » Sang et Or, il n’en reste pas moins crucial. « Comptablement, c’est une meilleure performance que notre victoire bonifiée. On mesure ce que c’est de gagner à Aurillac, parce que nous n’y sommes jamais parvenus », conclut le jeune flanker. Surtout, les Haut-Garonnais comptent déjà une victoire à l’extérieur, ce que ne peuvent pas encore se targuer les Perpignanais. Un exercice qui a souvent et pendant trop longtemps révélé la face sombre d’une Usap bipolaire. Les Catalans sont prévenus, ils sont attendus au tournant.
FACE
PERPIGNAN Après leur récital contre Bayonne, les CATALANS SE DÉPLACENT EN LEADERS À COLOMIERS. L’OCCASION DE MARQUER UNE NOUVELLE FOIS LES ESPRITS, OU D’ÊTRE RAMENÉS À LA RÉALITÉ.
Par Émilien VICENS
Aussi euphorique soit-elle, l’ivresse est un état qui finit toujours par disparaître. La victoire éclatante des Catalans face à Bayonne samedi dernier restera le premier fait marquant d’une Pro D2 version 2017-2018 décidément prometteuse. Mais si le carton plein réalisé par les Sang et Or leur ont offert une dose de confiance inégalable, cinq points au compteur, et une place de leader, omettre les à-côtés d’un « 66-6 » certes éblouissant serait une erreur majuscule. Alors que l’Usap entame sa quatrième saison dans l’antichambre de l’élite du rugby français, son expérience douloureuse ne manque pas de lui rappeler qu’elle évolue aujourd’hui dans un championnat terriblement long et jonché d’épreuves. « On aurait signé tout de suite pour une victoire étriquée contre Bayonne », rappelle Alan Brazo. « Il n’y a pas eu d’excès cette semaine, même si on a forcément travaillé dans une meilleure ambiance », poursuit le troisième ligne, auteur d’un essai et d’une très grosse prestation samedi dernier.
TROIS ANS SANS VICTOIRE
Au terme de quatre-vingts minutes de rêve et d’une soirée parfaite, les Sang et Or ont remporté avec brio leur premier test de l’année, mais se refusent d’oublier les vingt-neuf autres qui se profilent derrière. Et même plus s’ils sont à la hauteur de leurs ambitions. Alors, à l’heure de renforcer un statut de favori et de confirmer leur coup d’éclat, quoi de mieux qu’un déplacement. Qui plus est en terres haut-garonnaises. Colomiers, bête noire de Perpignan, aura la lourde mission de calmer les ardeurs incandescentes des Sang et Or. Désireux de banaliser les grosses performances week-end après week-end. Mais voilà, les hommes du trio Lanta-Arlettaz-Freshwater n’ont vaincu qu’une seule fois les Columérins en six rencontres. Le 24 août 2014, lors du premier match de leur histoire en Pro D2. Depuis, un match nul et une défaite à Aimé-Giral, et surtout trois revers indiscutables à Michel-Bendichou. De quoi déjà, sur le papier, faire redescendre sur terre les Catalans. « Le plus dur reste à venir, on est assez grand pour en avoir conscience et savoir où l’on va mettre les pieds dimanche », lance Brazo.
Colomiers qui, en dépit du départ de son entraîneur Bernard Goutta, n’a lui non plus pas raté son entame de saison. Si le succès de Colomiers à Aurillac n’a pas fait les gros titres, au profit des « Diaboliques » Sang et Or, il n’en reste pas moins crucial. « Comptablement, c’est une meilleure performance que notre victoire bonifiée. On mesure ce que c’est de gagner à Aurillac, parce que nous n’y sommes jamais parvenus », conclut le jeune flanker. Surtout, les Haut-Garonnais comptent déjà une victoire à l’extérieur, ce que ne peuvent pas encore se targuer les Perpignanais. Un exercice qui a souvent et pendant trop longtemps révélé la face sombre d’une Usap bipolaire. Les Catalans sont prévenus, ils sont attendus au tournant.