Nicolas Mas ne finira pas sa carrière à Perpignan. A 33 ans et après plus d’une décennie de fidélité à l’Usap, le pilier international que l’on pensait l’homme d’un seul club a rejoint Montpellier. Installé dans l’Hérault avec sa petite famille, "Le Bus" assume son choix.
Nicolas, réussir une bonne saison, c’est comme réussir une bonne recette de "Boles de Picolat"(voir par ailleurs). Le MHR a-t-il, selon vous, réuni les bons ingrédients ?
C’est vrai que le recrutement a été conséquent à Montpellier, ils y ont mis beaucoup d’envie. Maintenant, il faut que la mayonnaise prenne, ce n’est pas évident. Les nouveaux sont nombreux, même si nous avons tous été bien accueillis et ça facilite notre intégration. Mais c’est sûr qu’il y a moyen de faire une belle saison.
Votre arrivée dans l’Hérault n’avait à l’origine rien d’évident. Pourquoi avoir choisi Montpellier ?
Je mentirai si je disais que je pensais finir ma carrière à Montpellier. Mais j’ai senti une envie forte de leur part de me recruter. C’est une équipe ambitieuse, avec des entraîneurs ambitieux et un président qui ne cache pas son envie de voir son club progresser encore. Ça fait 3 ans qu’ils franchissent des paliers, ils ont atteint une finale, des quarts de finale, toujours parmi les six premiers pendant ces trois saisons. Ça m’a donné envie de mettre mon expérience au service de cette équipe
Réussir ce pari avec Montpellier, serait-ce une façon de montrer que vous avez fait le bon choix à ceux qui n’ont pas compris cette décision ?
Il y en aura toujours qui ne comprendront pas et ce sont leurs affaires. De mon point de vue, j’ai pris la bonne décision. Il ne faut pas avoir de regrets. J’ai le souci de progresser encore avec cette équipe de Montpellier, même si je suis sur la fin, j’ai encore des choses à apprendre. Si j’envisage de faire une bonne saison avec Montpellier, c’est avant tout personnel.
La perspective d’évoluer sous les ordres de Fabien Galthié, que vous avez brièvement côtoyé en équipe de France, ou de Mario Ledesma face auquel vous avez bataillé, a aussi compté ?
Oui, bien sûr. Ce sont des entraîneurs qui ont aussi cette envie de progresser et le souci d’instaurer une bonne ambiance. C’est studieux avec beaucoup de travail et c’est ce que j’étais venu chercher.
Ce choix de rejoindre Montpellier, c’est aussi pour vous, le Catalan, un choix de vie ?
Je me suis déplacé avec ma famille. Je veux m’intégrer complètement à la vie montpelliéraine. Aujourd’hui,
je suis montpelliérain, j’avais une certaine appréhension et, malgré mon âge avancé (sourire), un peu de stress… Pour moi, cette démarche était importante. Pour mieux connaître mes nouveaux coéquipiers, notamment lors du stage de pré-saison.
L’histoire récente de Montpellier, ce sont ces échecs successifs en barrages du Top 14. Vous sentez-vous attendu, de par votre expérience des grands rendez-vous, pour permettre de franchir ce cap ?
Oui, bien sûr, je suis attendu. Mais je ne suis pas non plus là pour tout changer. Il y a ici à Montpellier des joueurs d’expérience et j’ai pour but d’aider l’équipe. Je ne vais pas à moi tout seul tout chavirer. C’est de manière collective qu’on a quelque chose à faire.
La date du 14 septembre est-elle une date qui vous trotte déjà dans la tête ?
Oui, c’est le match à Perpignan. Je sais très bien l’accueil que j’aurai là-bas. Pour l’instant, je ne me mets aucune pression par rapport à ça. On verra en temps venu.
------------------------------------------------------------------------
Il n'est donc plus Catalan , il est montpelliérain .:231183:
:cartonr:
Comme Porical est Parisien ? (non il n'a jamais dit ça , il a toujours parler de l'usap en bien après son départ et il s'est fait siffler honteusement)
ou comme les Lièvremont sont Basques ? (eux oui,ils l'ont dit et le disent encore)