Thibauld Suchier - Nouvel ouvreur de Perpignan .
À 28 ans, l’ancien biterrois est à l’aube d’un tournant important dans sa carrière. Il revient sur son premier mois d’intégration en Catalogne.
Il fait partie de ceux qui ont su résister à la bronca assourdissante d’Aimé-Giral. Comme lors de ce 5 janvier 2018, où, à la 82e minute d’un Perpignan - Béziers électrique, Thibauld Suchier convertit sans trembler, vingt-deux mètres complètement en coin, la transformation de la gagne, offrant à l’ASBH un succès inédit sur la pelouse catalane en Pro D2. S’ils ne lui en tiennent certainement plus rigueur aujourd’hui, les supporteurs sang et or n’ont pas oublié cet épisode et ce dont était capable celui qui est devenu, depuis un mois désormais, leur nouveau numéro 10. Première recrue avec Quentin Étienne à avoir foulé le terrain d’entraînement fin juin, Suchier parfait une intégration jusqu’ici sans encombre. « Ça se passe bien. Je me doutais qu’il s’agissait d’un groupe soudé avec le nombre de prolongations qu’il y a eu l’an passé. L’ambiance est très bonne et ça travaille sérieusement », assure le demi d’ouverture. « Je connaissais Tom Écochard avant d’arriver. Je n’ai qu’un an de plus et nous nous sommes affrontés pas mal de fois. Julien Farnoux également, que j’ai croisé en équipe de France universitaire. Ça m’a permis de m’intégrer plus facilement », explique-t-il.
Un style de jeu taillé pour Perpignan .
Sur le terrain aussi, Thibauld Suchier ne devrait pas avoir de mal à s’immiscer complètement au sein du collectif perpignanais. Auteur de douze essais ces deux dernières saisons, le demi d’ouverture affiche un profil d’attaquant-franchisseur et de porteur de balle conforme en tous points au projet de jeu voulu par Patrick Arlettaz. « C’est vrai qu’on me connaît comme ça, la belle saison que j’ai faite avec Béziers, en 2017-2018… J’avais beaucoup ce profil d’attaquant. Après, j’essaie aussi d’avoir ce côté distributeur de temps en temps quand il y en a besoin. Mais oui, c’est certains que la manière de jouer de Perpignan me correspond. Même si l’Usap sort d’une saison dure, je trouve que cette équipe faisait des choses offensivement intéressantes », confirme l’ex-joueur de Béziers. Son ancien club, qu’il retrouvera, hasard du calendrier, lors du match d’ouverture de la saison. « Je ne m’y attendais pas trop et ça m’a permis de recevoir quelques messages de mes anciens coéquipiers. Ça me faire plutôt sourire et ce qui est sûr, c’est que ça va me donner une motivation supplémentaire sur ce premier match », assure-t-il.
« je jouais avec une chaussette de l’Usap »
Après avoir porté le maillot biterrois durant six saisons, Thibauld Suchier a choisi de migrer vers les Pyrénées-Orientales. Un choix de carrière important pour le joueur et loin d’être anodin pour l’homme, natif de Romans-sur-Isère dans le Drôme : « Quand j’étais jeune, je suis venu voir quelques matchs à Perpignan. Mon grand-père habitait à Sainte-Marie-la-Mer. À l’école de rugby, je jouais à l’entraînement avec une chaussette de l’Usap et une chaussette de mon club. C’est des détails bête mais ça reste dans la tête. J’ai toujours eu un petit faible pour ce club », confie celui qui doit désormais s’imposer comme le nouveau patron du jeu perpignanais. « 28 ans, c’est un âge où on est censé connaitre son poste et être constant, avoir ce côté match accompli, être bon à peu près tout le temps. J’ai vraiment envie d’être celui-là sur les trois prochaines saisons. Je veux retrouver cette régularité sur les prestations », promet-il. Rendez-vous le 22 août donc, pour un premier test tant attendu.
Émilien VICENS .
À 28 ans, l’ancien biterrois est à l’aube d’un tournant important dans sa carrière. Il revient sur son premier mois d’intégration en Catalogne.
Il fait partie de ceux qui ont su résister à la bronca assourdissante d’Aimé-Giral. Comme lors de ce 5 janvier 2018, où, à la 82e minute d’un Perpignan - Béziers électrique, Thibauld Suchier convertit sans trembler, vingt-deux mètres complètement en coin, la transformation de la gagne, offrant à l’ASBH un succès inédit sur la pelouse catalane en Pro D2. S’ils ne lui en tiennent certainement plus rigueur aujourd’hui, les supporteurs sang et or n’ont pas oublié cet épisode et ce dont était capable celui qui est devenu, depuis un mois désormais, leur nouveau numéro 10. Première recrue avec Quentin Étienne à avoir foulé le terrain d’entraînement fin juin, Suchier parfait une intégration jusqu’ici sans encombre. « Ça se passe bien. Je me doutais qu’il s’agissait d’un groupe soudé avec le nombre de prolongations qu’il y a eu l’an passé. L’ambiance est très bonne et ça travaille sérieusement », assure le demi d’ouverture. « Je connaissais Tom Écochard avant d’arriver. Je n’ai qu’un an de plus et nous nous sommes affrontés pas mal de fois. Julien Farnoux également, que j’ai croisé en équipe de France universitaire. Ça m’a permis de m’intégrer plus facilement », explique-t-il.
Un style de jeu taillé pour Perpignan .
Sur le terrain aussi, Thibauld Suchier ne devrait pas avoir de mal à s’immiscer complètement au sein du collectif perpignanais. Auteur de douze essais ces deux dernières saisons, le demi d’ouverture affiche un profil d’attaquant-franchisseur et de porteur de balle conforme en tous points au projet de jeu voulu par Patrick Arlettaz. « C’est vrai qu’on me connaît comme ça, la belle saison que j’ai faite avec Béziers, en 2017-2018… J’avais beaucoup ce profil d’attaquant. Après, j’essaie aussi d’avoir ce côté distributeur de temps en temps quand il y en a besoin. Mais oui, c’est certains que la manière de jouer de Perpignan me correspond. Même si l’Usap sort d’une saison dure, je trouve que cette équipe faisait des choses offensivement intéressantes », confirme l’ex-joueur de Béziers. Son ancien club, qu’il retrouvera, hasard du calendrier, lors du match d’ouverture de la saison. « Je ne m’y attendais pas trop et ça m’a permis de recevoir quelques messages de mes anciens coéquipiers. Ça me faire plutôt sourire et ce qui est sûr, c’est que ça va me donner une motivation supplémentaire sur ce premier match », assure-t-il.
« je jouais avec une chaussette de l’Usap »
Après avoir porté le maillot biterrois durant six saisons, Thibauld Suchier a choisi de migrer vers les Pyrénées-Orientales. Un choix de carrière important pour le joueur et loin d’être anodin pour l’homme, natif de Romans-sur-Isère dans le Drôme : « Quand j’étais jeune, je suis venu voir quelques matchs à Perpignan. Mon grand-père habitait à Sainte-Marie-la-Mer. À l’école de rugby, je jouais à l’entraînement avec une chaussette de l’Usap et une chaussette de mon club. C’est des détails bête mais ça reste dans la tête. J’ai toujours eu un petit faible pour ce club », confie celui qui doit désormais s’imposer comme le nouveau patron du jeu perpignanais. « 28 ans, c’est un âge où on est censé connaitre son poste et être constant, avoir ce côté match accompli, être bon à peu près tout le temps. J’ai vraiment envie d’être celui-là sur les trois prochaines saisons. Je veux retrouver cette régularité sur les prestations », promet-il. Rendez-vous le 22 août donc, pour un premier test tant attendu.
Émilien VICENS .