C'est bien ce que je dis. Que ce soit l'ex ou Goze, chacun avait ses raisons de se maintenir à la tête de l'USAP, qu'elles soient fondées ou non.
Par contre dire que Goze ne s'est pas accroché à son fauteuil comme son prédécesseur est faux, il l'a juste fait avec moins de tumulte.
Un gars à qui on retire toutes ses prérogatives et son salaire depuis 6 mois, qui doit être viré en décembre-janvier (d'après toi), qui part fin novembre de l'USAP en prévenant tout le monde 3 jours avant, c'est sûr que ce n'est pas s'accrocher au fauteuil ! C'est surtout l'opportunité d'en avoir trouvé un plus confortable à temps...
Auto-désigné ? Pas si sûr...
Vous connaissez mal l'histoire d l'USAP.
C'est , à l'image de toutes les instances départementales le panier au crabe , la cour de Louis XVI , et le palais du Vatican du temps de Borgia où tout se ourdit se trame et s'exécute, où les intérêts des personnes et de l'Usap se confondent et s'opposent.
Goze ne s'est pas accroché au fauteuil mais a été maintenu à sa place en attendant le nouveau sauveur.
Paul Goze depuis sa première candidature infructueuse à la présidence de la SAPS a été le bras des actionnaires opposants mais principalement d'un actionnaire . Je ne dirais pas qu'un pacte secret les liait mais....
Le titre de 2009 a récompensé cet arrangement. Les difficultés de tirer profit des retombées du titre ont mis en évidence l’inadéquation de la structure "administrative et financière" de l'Usap avec une gestion moderne du rugby professionnel.
Certaines personnes sont entrer dans la Holding , son capital a été augmenté , les forces en présence ont changé, le rôle de chacun ont étaient modifiés.
Dorénavant la Holding ne se contente plus de détenir le capital , de "nommer" le président de la SASP et de plus ou moins en contrôler la politique sportive et la gestion, les actionnaires sont parties prenantes dans la politique sportive et financière de la SASP au travers des différentes "commissions " d'actionnaire.
A l'occasion de cette mutation , un actionnaire est devenu "incontournable" de part son passé Usapiste , son engagement personnel , son effort financier . Longtemps , il fut le soutien infaillible de Goze , infaillible mais de circonstance.
Goze , connaissant de graves problèmes familiaux et rencontrant des difficultés semblait manqué de motivations , a été progressivement poussé dehors et l'actionnaire qui le soutenait a choisi un remplaçant tout aussi acquis à sa cause car très proche. La passation de pouvoir devait se faire durant l'année en cours .Le scénario de la passation du pouvoir a été bousculé par l'élection à la LNR.
Des problèmes économiques extérieurs à l'Usap n'ont pas permis au "futur" président, trop occupé ailleurs, de prendre ses fonctions à ce moment là . Un "joker médical " a été recruté : Besson a été nommé.
On pourrait s'offusquer de ces soit-diant "magouilles" , c'est ce qui se passe partout où soit disant la démocratie devrait s'exercer: au parlement européen où les lobbys font les lois , au parlement , dans les conseil généraux , régionaux , municipaux.
Les intérêts personnels sont toujours ce qui dirigent la plus part . On ne trouve pas des Ghandi à tous les coins de rue.
Il est à souhaiter que les intérêts personnels des uns coïncident un tant soit peu avec l’intérêt général de l'USAP. Ce que je crois .
Quand je parle d’intérêts personnels , j'exclus les intérêts financiers. Beaucoup auraient tout à gagner en retirant leur bille de là. Il y a plus d'argent à perdre qu'à gagner dans le rugby pour des dirigeants.
