Franchement, le public d'AG semble s'être embourgeoisé des résultats de l'USAP depuis 2001. Les spectateurs s'étaient habitués à voir l'USAP l'emporter souvent, quel que soit l'adversaire, faisant d'Aimé Giral the place to be. Maintenant, certains semblent ne pas avoir compris que le niveau du Top 14 a augmenté, que les équipes sont de plus en plus homogènes et que chaque saison, un promus s'arme de façon assez habile pour créer la surprise (la confirmation les saisons suivantes étant toutefois loin d'être évidente - cf les exemples Agen et UBB). Aujourd'hui, quand on va au stade, on veut du spectacle. On veut vibrer, chanter et en avoir pour son argent ... Au final, les résultats n'étant pas à la hauteur des espérances des spectateurs, affluence à AG baisse. Peut-être que bientôt, le stade sera rempli qu'à 60%, mais avec des supporters, ceux qui ont le palpitant qui s'affole au fur et à mesure que la semaine passe et que l'heure du match approche. Et là, on aura peut-être de l'ambiance au match.
Il y a encore une quinzaine de mois, combien d'entre nous hurlaient au scandale de ne pas voir la municipalité investir dans un stade de 25.000 places ? Pourtant, il sonnerait creux les soirs de match avec 50% de taux de remplissage.
Faut-il rappeler qu'avant les années 90 et le retour en phases finales, l'USAP restait sur une décennie de déclin (en la finale de 1977 et le dernier quart en 85 et le retour au premier plan vers 1992, l'USAP avait connu le ventre très mou d'un championnat bidon qui ne commençait qu'en phase finale - dont nous étions exclus). Idem, après 1955, le club fut sur le déclin et il a fallu une dizaine d'années à l'USAP revenir au premier plan (génération des Goze, Imbernon, Genis et consort).