Brunaldo
USAPiste balbutiant
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laquelle , mise à part celle de son implication dans l'ouverture du capital ,
Commission sportive donc recrutement ?
laquelle , mise à part celle de son implication dans l'ouverture du capital ,
On sent l'homme de défi, qui en plus s'en gargariserait en public.
Beurk, j'espère qu'avec le nouvel élan sportif et quelques autres bonnes nouvelles, il ne lui prenne pas l'envie de remettre en jeu la balle tapée en touche en fin de saison dernière. [MENTION=423]Pa Amb Oli[/MENTION] : T'as des supers connaissances, il n'y a pas à dire; le mec a l'air super sain et son amour du club semble débordant (devenir président dans une situation compliquée c'est vraiment pas cool si en plus il faut travailler à rétablir la situation...).
Au fait, tu as la référence du cabinet d'audit ou ça s'est passé au doigt mouillé sur le bord d'un comptoir, non parce qu'à ce moment là je peux te dire que des audits j'en ai vu passer un wagon et il n'y en avait pas deux qui concluaient la même chose ?
Philippe Donnet quitte AXA pour créer la filiale Asie-Pacifique de Wendel
C'est une figure d'AXA qui va quitter le groupe pour rejoindre le monde du « private equity ». Philippe Donnet, quarante-six ans, directeur général de la région Asie-Pacifique et membre du comité exécutif de l'assureur, va en effet mettre fin à ses fonctions pour créer la filiale de Wendel dans la région. Il aura pour mission, depuis Singapour, de constituer son équipe pour « conforter le développement à l'international » de la société d'investissement et « développer ses investissements dans la zone AsiePacifique ».
Ce départ d'un poids lourd constitue une demi-surprise chez AXA. Entré il y a vingt-deux ans au sein de la compagnie française, Philippe Donnet y a occupé de nombreux postes de direction, en France, au Canada, en Italie ou, plus récemment en Asie. Compte tenu de son expérience et de ses succès pour redresser des filiales en difficulté, il était considéré comme un prétendant aux plus hautes fonctions. « C'était un très gros poisson et le bocal actuel était peut-être devenu un peu trop petit », confie un de ses proches. Son parcours présente d'ailleurs d'étonnantes similitudes avec celui de Claude Bébéar, qui l'avait recruté en 1985 : Polytechnique, agrégation d'actuariat, direction de la région Normandie... « Son seul défaut était d'être trop proche en âge d'Henri de Castries », relève un dirigeant.
Le départ de Philippe Donnet se fait cependant en bon termes. Il conserve la présidence du conseil d'AXA Japan, la filiale qu'il a sortie du gouffre en 2003. Henri de Castries, le président du directoire de l'assureur, a salué hier sa « brillante contribution à la réussite du groupe », et a dit « comprendre ses choix personnels ». La direction générale d'AXA Japan échoit à John Dacey, un ancien de Winterthur. Celui-ci rejoint par ailleurs le comité exécutif d'AXA, en même temps que Frank Keuper, le patron de la filiale allemande de l'assureur.
Carte blanche
Avec ce recrutement, Wendel donne corps à une ambition stratégique majeure : son déploiement à l'international. Après avoir conquis en trois ans ses galons sur le marché hexagonal de l'investissement dans le non-coté, Jean-Bernard Lafonta, le président du directoire de Wendel, expliquait ces derniers mois qu'il souhaitait désormais « élargir le spectre en dehors de la France ». Seul moyen, selon lui, de doubler l'actif net réévalué de la société d'investissement d'ici à 2012. En 2006, ce désir s'était concrétisé par les reprises successives du néerlandais Stahl et surtout celle du groupe de connectique américano-européen Deutsch pour 1 milliard d'euros. Mais il manquait encore une initiative d'envergure, c'est désormais chose faite.
L'ouverture d'un bureau en Asie permet à Wendel de rejoindre les grands noms du capital-investissement, qui ont posé des jalons sur ce continent ces dernières années (lire ci-dessous). Par là même, la société d'investissement entre sur un marché où le LBO reste une activité émergente et non exempte de risques. C'est sans doute pour cette raison que l'on souhaite se donner du temps du côté de la rue Taitbout. « Il ne s'agit pas d'investir plus, mais de manière plus sélective en élargissant le champ des opportunités », souligne Jean-Bernard Lafonta, qui dispose de 3 milliards de fonds propres à miser d'ici à 2012. Pas question donc de lever un fonds auprès d'investisseurs tiers.
Dans l'immédiat, tout reste à faire. Philippe Donnet, qui dit être venu chercher « un nouveau challenge » chez Wendel, ne devrait donc pas être déçu. Confiant dans les talents de manager de sa recrue, Jean-Bernard Lafonta, son camarade de promotion à Polytechnique, lui donne en tout cas carte blanche pour monter une équipe d'investisseurs, dont la taille et les secteurs d'investissement restent à définir. Seules certitudes : les opérations seront d'une taille inférieure à celles réalisées en Europe, et Wendel entend capitaliser sur la notoriété de sa nouvelle recrue en Asie. La première opération locale pourrait donc intervenir au pays du Soleil-Levant où Philippe Donnet jouit d'une belle réputation. La Chine en tout cas ne fait pas partie des marchés privilégiés. « Nous sommes davantage intéressés par des pays à la culture industrielle plus ancienne comme le Japon, la Corée ou Taiwan », indique Jean-Bernard Lafonta, fidèle à l'image d'investisseur de long terme que cultive Wendel.
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