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La fusion entre basque est annulée

Au-delà des multiples péripéties et rebondissements du feuilleton de la fusion basque, au-delà de la personnalité de Serge Blanco et de sa position d'homme fort du rugby français, l'enjeu me paraît relativement simple. Y a-t-il la place, aujourd'hui dans l'élite du rugby français telle qu'elle est, pour deux clubs basques ? Objectivement, la réponse est sans doute non. Ceux qui veulent absolument garder leur identité propre (bayonnaise ou biarrote) doivent alors accepter d'avoir une équipe abonnée au mieux à la Pro D2, au pire à la Fédérale. Les jeunes des écoles de rugby basques rêveront alors de jouer à Bordeaux.
Question connexe : cette crispation identitaire (cette querelle de clochers) entre deux villes distantes de 30 km, quelles que soient les cultures propres de ces deux clubs et leur rivalité historique, a-t-elle un sens vu de Shanghai (à l'heure de la mondialisation) ? Je crois que la réponse est dans la question.

[MENTION=173]Christophe[/MENTION] fait une vraie réponse sur ta première partie
pour la question connexe de la crispation identitaire, cette dernière peut venir de loin, entre une ville à la clientèle passée aristocratique vs une ville portuaire et qui fut industrielle. C'est ainsi que j'ai ressenti la région il y a 40/35 ans. Et/mais en ce temps là, des mecs démarraient leur voiture dont on retrouvait au sommet des immeubles écrous et cervelle ...
 
OK sur le fait que la fusion a été mal préparée, mal expliquée, que le projet garde une certaine opacité et une certaine incertitude sur de nombreux plans, notamment sportifs et financiers (et de gouvernance), que les élites ont toujours tendance à se comporter comme si elles disaient à la base : "on sait ce qui est bon pour vous, faites-nous confiance, vous n'avez pas à connaître les détails", exerçant même un certain chantage très désagréable.

OK aussi pour dire que ces conditions ne favorisent pas l'adhésion de la base, qu'il est difficile de fusionner deux identités rivales, de balayer des décennies de derbys au plus haut niveau...

Il n'en reste pas moins que la question de fond qui est posée reste : y a-t-il la place pour deux clubs basques dans l'élite ? A l'heure des Toulon, Clermont, Toulouse, Racing, Stade Français, Montpellier, Bordeaux, Lyon, etc.

Si la fusion se fait, elle se fera de manière chaotique, les opacités en termes de gouvernance, de finances, de projet sportif, d'effectif, devront s'éclaircir progressivement... Mais y a-t-il aujourd'hui et pour l'avenir une alternative crédible à cette fusion ?
 
Si la fusion se fait, elle se fera de manière chaotique, les opacités en termes de gouvernance, de finances, de projet sportif, d'effectif, devront s'éclaircir progressivement... Mais y a-t-il aujourd'hui et pour l'avenir une alternative crédible à cette fusion ?



Je pense que oui.

les clubs doivent arrêter cette "construction" qui n'en est pas une et repartir chacun de leur coté.
simultanément il faut ouvrir un dialogue interne à chaque club sur le "comment et pourquoi fusionner au niveau des professionnels".

l'entente basque est possible mais elle passera par l'écoute de tous pas le mépris.
On n'est plus au moyen age.
 
l'interwiew Sud OUEST de Blanco. Il confirme qu'il démissionne mais il semble qu'il sera jamais très loin.



« Sud Ouest ». Votre décision de démissionner est-elle irrévocable même si un nouveau vote mardi vous est favorable (1) ?
Serge Blanco. Oui. De toute façon, ça fait un moment que je parle de me retirer. Même si le vote avait été positif, j'aurais passé le flambeau. J'en parle avec Nicolas Brusque depuis longtemps. Pour moi, ce n'est pas un crève-cœur. J'ai passé dix ans à la tête de la Ligue et puis un jour, j'ai dit : « Je me retire ». Cela ne veut pas dire que je ne serai plus à Biarritz. Je reste actionnaire du club.
Avez-vous pris le vote de la section omnisports comme un camouflet personnel ?
Non. J'aurais pu le prendre comme un camouflet s'il y avait eu moins de 50 % des voix en faveur de la fusion. Ils étaient plus de 55 % à le désirer. Le résultat du vote a juste précipité mon départ de la présidence de 15 jours ou trois semaines. Pour se lancer dans un projet tel que celui que nous menions, il faut une vision. Il n'y a pas besoin d'être à la présidence.
Alors vous vous êtes trompé dans votre communication…
Il y a eu un manque de travail de la part du secteur omnisports du BO. Tout le monde disait : « Tout va bien, ça va passer » et les gens ne se sont pas mobilisés. Ce que je regrette, c'est ce système qui permet à quelques personnes au sein du secteur amateur de décider de l'avenir de la section professionnelle. Mais qui efface les ardoises ? Est-ce que ces gens qui ont dit non mettent la main à leur poche ?
La création d'une entité professionnelle réunissant l'Aviron Bayonnais et le Biarritz Olympique reste-t-elle à vos yeux la seule façon de maintenir du rugby de haut niveau au Pays basque ?
Oui. Comment ne pas admettre que nos deux clubs sont malades ? À force de vouloir mettre en avant nos différences en tapant sur celui d'à côté, à quoi sommes-nous arrivés ? Les pertes de l'Aviron Bayonnais depuis 2011 s'élèvent à 7,1 millions d'euros. Celles du Biarritz Olympique à 7,6 millions d'euros. Est-ce qu'on peut continuer longtemps comme ça ? Si la volonté générale est de jouer chacun de son côté en Fédérale 1, c'est très bien mais moi, je n'ai rien à faire là-dedans.
Les résistances au projet de fusion semblent beaucoup plus fortes encore du côté de l'Aviron Bayonnais. Les aviez-vous bien appréciées ?
Il faut savoir que j'ai rencontré les anciens présidents de l'Aviron, même ceux qui ne le sont restés qu'une semaine. Ils étaient tous favorables au projet même ceux qui aujourd'hui sont contre. Mais il y a chez certains des problèmes d'ego. Ils ont tué Manu Mérin alors qu'il défendait la cause bayonnaise. Lui connaît les difficultés qu'il y a à aller frapper aux portes, à passer la main dans le dos d'un interlocuteur pour qu'il t'aide à survivre. En fait, tout se passait bien jusqu'à ce que la politique entre dans le jeu.
Est-ce qu'il ne fallait pas travailler dès le départ dans la transparence en expliquant à tous le pourquoi de votre démarche ?
Ce n'était pas possible de communiquer en cours de saison sur un projet de cette dimension, avec un club en Top 14, un autre en ProD2, des joueurs susceptibles de partir ou de rester, des adversaires qui se seraient interrogés sur la motivation de l'un, de l'autre. D'ailleurs, le fait que le projet soit sorti dans la presse a commencé à parasiter les deux clubs. Et ensuite, dans l'environnement des clubs, on a eu le droit à la prise de parole des « je ne sais rien mais je dirai tout ».
Aujourd'hui, le projet de fusion est-il mort ou simplement ajourné ?
Il est à l'arrêt. Mais il ne faut pas se leurrer. Ceux qui aujourd'hui s'y opposent pour des questions d'ego seront à la base d'un rapprochement demain car ils seront confrontés à une situation similaire.
Dans quelles conditions, le Biarritz Olympique va-t-il continuer sa vie en ProD2 ?
Le BO va repartir avec son équipe et avec un budget entre 9 et 10 millions. Mais le plus embêté des deux, ce n'est pas le BO. J'ai entendu dire que dans le projet de fusion, Bayonne devait sauver Biarritz mais c'est faux, archi-faux. Nos comptes sont à zéro. Nous, nous avons un partenaire principal. Pas l'Aviron. Nous n'aurons aucun problème avec la DNACG.

Vous dites « nous ». Cela peut sembler curieux pour quelqu'un qui vient de démissionner.
J'ai juste démissionné de la présidence du club mais ils savent qu'ils peuvent compter sur moi. Je vais bien dormir. J'ai amené aux supporters du BO des joies qu'ils ne pouvaient pas s'offrir. Je voulais garder une équipe basque au plus haut niveau du rugby pro. Mais il est difficile d'avoir raison trop tôt.
(1) Lors du vote de la section omnisports mardi soir, 136 des 246 votants se sont prononcés en faveur du projet mais il fallait une majorité des deux tiers
 
Si l'on considère que ces deux clubs coexistent depuis des années, que toutes les infrastructures sont là, que les effectifs des dernières saisons, staff compris, étaient plutôt de qualité, que les moyens financiers étaient au moins au niveau des autres, voire au-dessus, (même si peut-être les comptes, eux, n'étaient pas toujours bons), on peut se demander vraiment si cette histoire de "fusionner pour exister" ,c'est pas un chiffon rouge agités par une poignée de mégalos qui veulent marquer l'histoire de Leur club.
Les deux clubs avaient tout ce qu'il fallait pour rester dans l"élite et ils peuvent l'avoir encore demain. Qu'est ce qui a fait que l'USAP est descendue en pro D2? avant tout chose, une mésaventure humaine. C'est sans doute la même chose dans ces deux clubs et comme les hommes finissent par changer, il n'y a qu'à attendre les renouvellements et des jours meilleurs. Beaucoup d'autres clubs sont passés par là.
 
7 millions de pertes en 4 ans pour Bayonne et autant pour le B.O. !
... Ils feraient presque passer l'USAP pour un modèle de rigueur budgétaire.
 
Si l'on considère que ces deux clubs coexistent depuis des années, que toutes les infrastructures sont là, que les effectifs des dernières saisons, staff compris, étaient plutôt de qualité, que les moyens financiers étaient au moins au niveau des autres, voire au-dessus, (même si peut-être les comptes, eux, n'étaient pas toujours bons), on peut se demander vraiment si cette histoire de "fusionner pour exister" ,c'est pas un chiffon rouge agités par une poignée de mégalos qui veulent marquer l'histoire de Leur club.
Les deux clubs avaient tout ce qu'il fallait pour rester dans l"élite et ils peuvent l'avoir encore demain. Qu'est ce qui a fait que l'USAP est descendue en pro D2? avant tout chose, une mésaventure humaine. C'est sans doute la même chose dans ces deux clubs et comme les hommes finissent par changer, il n'y a qu'à attendre les renouvellements et des jours meilleurs. Beaucoup d'autres clubs sont passés par là.

Non, les deux clubs n'ont pas tout ce qu'il faut pour rester dans l'élite, et ils l'auront encore moins demain.
Bayonne n'a plus de gros sponsor pour éponger les pertes annuelles et celui du B.O. se lassera un jour ou l'autre ou n'aura plus la capacité de le faire (Kampf n'est pas éternel).
Bayonne et le B.O. ont actuellement un budget de D2, pas de top 14. En fusionnant, ils pourraient probablement avoir 15/17 millions, suffisants pour survivre en top 14.
 
7 millions de pertes en 4 ans pour Bayonne et autant pour le B.O. !
... Ils feraient presque passer l'USAP pour un modèle de rigueur budgétaire.

Et le mec, il te dis ça avec un aplomb de dingue !!! Quinze boules de déficits ou de pertes cumulés pour les deux clubs depuis 2011 !!! Mais ou est la rigueur budgétaire et la transparence prônée par Blanco sous sa casquette de vice président de la Fédé !!! Bizarre comme certaines choses doivent s'appliquer aux autres mais pas à soi...
en tout cas, le mec il est fort en communication...c'est jamais sa faute !!!
 
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